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Critique de AlbertYakou
Ah, quelle déception que ce Minier après les deux autres que j'avais lus récemment.
Sans doute impressionné par l'incroyable succès de la vérité sur l'affaire Harry Québert (pourtant un très mauvais roman), voilà Minier qui nous fait son roman américain.
Le titre déjà, pensé d'abord en américain (a fucking story) avant d'être traduit en français, annonce la couleur.
On y retrouve tous les défauts de la série B américaine, en particulier cette propension des personnages à prononcer deux injures ou insultes par phrase. Vraiment pénible à la longue. Les américains parlent-t-ils ainsi ? J'ai vécu deux ans aux USA et je ne l'ai pas remarqué (sauf dans les polars télé et les thrillers cinéma).
Minier abuse aussi à la fois des comparaisons douteuses à longueur de page ou des images les plus stupides pour décrire la peur.
Peu à peu, à la lecture, on se rend compte qu'on est en train de lire une version de la collection "chair de poule" pour adulte.
Bernard Minier, qui fait par ailleurs de bon thriller, n' a pas besoin de tomber dans la médiocrité pour vendre et se guérira, je l'espère, de ce syndrome Dicker qu'il a malencontreusement contracté.
Sans doute impressionné par l'incroyable succès de la vérité sur l'affaire Harry Québert (pourtant un très mauvais roman), voilà Minier qui nous fait son roman américain.
Le titre déjà, pensé d'abord en américain (a fucking story) avant d'être traduit en français, annonce la couleur.
On y retrouve tous les défauts de la série B américaine, en particulier cette propension des personnages à prononcer deux injures ou insultes par phrase. Vraiment pénible à la longue. Les américains parlent-t-ils ainsi ? J'ai vécu deux ans aux USA et je ne l'ai pas remarqué (sauf dans les polars télé et les thrillers cinéma).
Minier abuse aussi à la fois des comparaisons douteuses à longueur de page ou des images les plus stupides pour décrire la peur.
Peu à peu, à la lecture, on se rend compte qu'on est en train de lire une version de la collection "chair de poule" pour adulte.
Bernard Minier, qui fait par ailleurs de bon thriller, n' a pas besoin de tomber dans la médiocrité pour vendre et se guérira, je l'espère, de ce syndrome Dicker qu'il a malencontreusement contracté.
