Une atmosphère ouatée, des souvenirs évanescents qui se consument comme les élégantes cigarettes que fume le narrateur, Scheherazade échappée d'un conte russe, fidèle serviteur d'une demoiselle aujourd'hui disparue - mais a-t-elle seulement existé ? Et peu importe si la mémoire se dérobe, si la vérité s'évanouit sous la neige feutrée... Ce roman délicat n'est-il pas avant tout un hommage à la littérature, au baume que peuvent apporter quelques pages comme celles-ci, que j'ai relues avec plaisir dix-sept ans après ?
Commenter  J’apprécie         50