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Critique de Mimeko


Dans la banlieue sud d'Osaka, la rue des Rêves offre la diversité des petits métiers des habitants. C'est avec Haruta, démarcheur et aspirant poète, qui ne connaît pas la reconnaissance, que l'on découvre les petits secrets et les caractères des habitants de la petite rue. Il y a le couple qui tient le restaurant et qui ne cesse de se disputer, l'horloger qui soupçonne son fils d'être kleptomane et se désespère de lui transmettre l'amour de son métier, il y a également le patron de Pachinko qui prépare sa fuite car elle est enceinte, Natsu, la tenancière de "La Charade" qui a peur de s'engager affectivement et préfère les aventures sans lendemain ou les frères Tatsumi, bouchers qui ont terrorisé en leur temps leur entourage, essayent désormais de s'assagir - l'aîné souhaitant se faire détatouer et il y a le photographe homosexuel qui porte un regard lucide sur les habitants.

Autant de métiers pour autant de chapitres, courts, comme des nouvelles, des chapitres conçus pour permettre une lecture dans le métro. Des gens heureux, pas vraiment, j'ai surtout découvert avec ces personnages les défauts de la nature humaine, point de grandeur ni poésie, mais surtout des mesquineries, des disputes plus ou moins violentes, des jalousies des déceptions et de l'amertume. Des portraits bien campés mais le tout reste un peu décevant, aucun des personnages n'exprimant d'espoir ou de joie de vivre, mais plutôt de la tristesse...
Une déception donc avec ce court roman que ne m'a pas fait vraiment rêver.
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