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Critique de Patsales


" - le peu de choses que je sais du passé de mon père, ça vient de ma mère, pas de lui.
- Ah oui? Alors c'était une personne plutôt sombre, mélancolique?
- Oui. Tout à fait. Ma mère se plaignait du caractère taciturne et renfermé de mon père, mais elle disait aussi: "Il faut le comprendre. Toute sa famille a été tuée à Hiroshima par ce monstrueux champignon..."
- Toute sa famille!
- Oui, ses parents, ses grands-parents, sa soeur et son mari, leurs enfants, son petit frère... enfin tous calcinés... Lui, il était officier de l'armée de terre. Il vivait à Tokyo. Il a donc échappé à cette catastrophe... Quelques jours après la date fatidique du 6 août, il est allé à Hiroshima... Et là, évidemment, il a vu les horreurs... dont il n'est jamais revenu... dont il n'a jamais parlé."
Alors voilà, je renonce. Je suis incapable d'écrire une critique de ce livre, tellement touchant, tellement premier degré, tellement convenablement écrit (oui mais par quelqu'un dont le français n'est pas la langue maternelle) et tellement éloigné de ce que j'appelle, moi, la littérature.
Au pays d'Akira Mizubayashi, les âmes brisées se réparent: celles des violons et celles des musiciens. Car les musiciens parlent une langue commune et sont capables de construire un monde juste où les blessures se referment. Qui ne voudrait vivre dans un tel monde?
Akira Mizubayashi est une sorte de Paulo Coelho estimable, sans esbrouffe, un auteur qu'on a envie d'aimer.
Après, c'est sûr que l'amour, ça ne se commande pas.
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