Ce jour-là, j'ai échangé deux bouches à nourrir contre quatre bras volontaires pour faire face aux difficultés...Il apparaît donc que mathématiquement parlant, et ce malgré les apparences, c'est dans l'unité qu'on est gagnants.
(page 127)
Ma famille, c'est comme une maison où les enfants sont les briques de terre qui délimitent la grandeur du foyer. Je ne suis que le toit de paille qui les protégera de toutes les intempéries... Le pilier central étant ma soleil !
(page 107)
Je constate juste, en regardant vos deux récipients vides devant moi... que la bêtise c'est comme de l'huile... On a beau nettoyer, il en restera toujours un peu dans une calebasse qui en contenu.
(page 87)
Le ciel était bien gris aujourd'hui, comme s'il avait senti une certaine tristesse à venir... Je suis là, assis à fabriquer mon masque, symbole de mon passage dans le monde des hommes, laissant celui des enfants derrière moi...
(page 74)
L'exercice consistait à vous faire comprendre qu'avec l'esprit de groupe, on va plus loin !!!
(page 61)
Ce jour là j'ai compris que même le plus petit des cailloux pouvait s'avérer très dangereux.
Les chants animent les astres... les cieux, les ancêtres surveillent... la nuit tombe, l'âme du monde s'éveille...
Écoutez… la vie c’est la mort. Et si vous n’aimez pas cette dernière, c’est que vous n’aimez pas la première.
Il faut sans cesse se jeter du haut d'une falaise et se doter d'ailes durant la chute.
Aussi loin que je me souvienne, je n'ai aucun souvenir d'un jour passé sans musique. Comme si nos vies n'étaient en fait qu'une merveilleuse et complexe danse accordée au rythme du village...