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Critique de Artiola


"En sortant du véhicule, je découvre ce qui ressemble à un bidonville. Personne ne sourit. Ni curiosité, ni hostilité, juste des regards vides. Un gamin se lave dans l'eau brunâtre. Son ventre est gonflé, son corps maigre. C'est donc ici que les coupeurs de canne à sucre et leurs famille sont parqués. Rangés. Déposés.
Nous sommes dans les Caraibes. En Amérique. J'ai envie de crier : crier au monde entier qu'il existe, dans notre siècle, des être humains qui vivent dans le mépris des autres. Ici. En République dominicaine. A quelques kilomètres des hôtels de luxe et des plages de rêve, surgissent là où on ne les attend pas, les derniers esclaves des temps modernes."

L'entrée en matière est faite dès la première page. C'est Sacha, 15 ans qui nous raconte tout : le départ à contre-coeur pour suivre sa famille, à cause du nouveau boulot de son père, la découverte d'un pays qu'il ne connaissait pas, les nouveaux copains, la richesse des blancs d'un côté et surtout la pauvreté extrême de l'autre partie de la population, notamment celle les haïtiens qui coupent la canne à sucre pour un salaire de misère, la correspondance qui se met en route entre lui et son professeur,..

Vinciane Moeschler nous offre un livre rempli d'émotion. J'en ai eu plusieurs fois les larmes aux yeux face aux événements qui se déroulent dans cette histoire. Mais ce n'est pas un livre triste, il y a de l'humour aussi, des moments agréables, ...

Une lecture nécessaire qui fait réfléchir et qui plaira aux adolescents.
Je remercie Babelio et les éditions ' le Muscadier' pour cette belle découverte.
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