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Critique de PtitVincent


Primo, un crime horrible : une jeune femme, la veille de son mariage est kidnappée puis retrouvée deux jours plus tard avec des larves de mouches glissés dans le cerveau ! Sa soeur, 7 ans plus tôt, avait connu le même sort et modus operandi. Sauf que le coupable est en prison. Est-ce un imitateur ou un homme innocent croupit-il en prison depuis quelques années ?
Deuxio, une cellule policière secrète, la BAC (brigade d'analyse des cas) est chargée de l'enquête au grand dam d'un policier du cru. Celle-ci dispose de tous les moyens qu'elle désire et est composé d'une cheffe, de deux policiers enquêteurs, d'un médecin légiste et d'une hackeuse (on est dans NCIS, là ?). Pas super crédible…
Troisio, une enquêtrice borderline, hantée par un drame personnel (la disparition de son fils quelques années plus tôt), amatrice de sexe hardcore dans un parking en sous-sol, de préférence sur le capot d'un 4x4 avec un inconnu (et le policier du cru en passant). Elle aime également l'alcool et le karaoké. Loin d'être irréprochable et pourtant son équipe l'admire, la respecte et lui obéit au doigt et à l'oeil, même lorsqu'elle leur demande de se consacrer 24 h sur 24 à l'enquête alors qu'elle disparait pour ses “hobbies” régulièrement. En terme de crédibilité, c'est limite.
Au final, un thriller dans le style du Bourreau de Gaudi d'Aro Sáinz de la Maza ou des romans français de Chattam, Thilliez ou Grangé. Bref, c'est violent, sensationnaliste, peu conforme à la réalité et n'apporte en rien un éclairage spécifique sur la société espagnole, une de ses communautés (si vous voulez mieux connaître le monde gitan, passez votre chemin) ou une époque particulière. Bref pas ma came…
En plus Carmen Mola s'est révélée être un pseudonyme pour 3 scénaristes, 3 hommes, ce qui a surpris de nombreux lecteurs. Pourtant le style et la thématique me sont apparus bien masculins, bourrés de testostérone et de fantasmes bien machistes.
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