Pour célébrer le 400ème anniversaire de la naissance de Jean-Baptiste Poquelin, dit
Molière, quoi de mieux que de se plonger dans l'une de ses oeuvres les plus connues :
le Tartuffe, ou le triomphe de la vérité !
Le Tartuffe, s'il n'apparait pas immédiatement dans la pièce, est pourtant au coeur de l'intrigue : ce faux-dévot a réussi à séduire Orgon, le chef de famille, qui l'a placé sur un piédestal et lui cède tout…y compris la main de sa fille, pourtant promise à un autre. Difficile de ne pas éprouver de la compassion pour tous les personnages injustement traités dans cette affaire, à commencer par Elmire, l'épouse d'Orgon et objet de l'affection du Tartuffe ; Mariane, reléguée au rang de « marchandise » que son père désire offrir à son maître spirituel ; Damis, fils hélas rejeté, dénigré, répudié, mais aussi Cléante et Flipote (dont le franc-parler m'a beaucoup plu !).
Bien évidemment, grâce au talent de
Molière, l'imposteur est démasqué et la fin est réjouissante au plus haut point ! Seulement, au-delà de cette délicieuse pièce, c'est toute une panoplie de « défauts » qui est balayée, à commencer par la dévotion (fausse ou vraie) pouvant aller jusqu'au fanatisme, mais aussi l'hypocrisie des hommes, au centre de l'histoire…
Je me suis régalée devant la plume de
Molière, dont les mots (souvent oubliés depuis longtemps) ne cessent de me charmer, mais aussi devant l'incroyable modernité de la pièce qui a traversé les siècles sans prendre une seule ride.
Le Tartuffe a donc été une belle découverte, l'une des oeuvres majeures de
Molière, passée à la postérité, immortalisée par de multiples adaptations…un classique, tout simplement !
A lire !