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Critique de cmpf



Première lecture commencée en 2016.
C'est avec plaisir que j'ai retrouvé cette oeuvre que je connaissais déjà.
La pièce s'ouvre sur une scène où Madame Pernelle dit à chacun son fait. Sa belle-fille Elmire est dépensière, son petit-fils Damis sot, sa petite-fille Mariane fausse, Cléante, frère d'Elmire donne de mauvais conseils, quant à la suivante de Marianne, Dorine, elle se mêle de donner des avis qu'on ne lui demande pas. Heureusement son fils Orgon est un homme sensé qui a accueilli chez lui un homme de bien propre à réformer sa maison. Nous avons tout de suite après l'opinion de chacun sur ledit homme de bien, tout à fait contraire à ce que prétend madame Pernelle. Qui a raison ?
Bientôt une scène comique entre Orgon et Dorine renseigne sur les liens Tartuffe et son amphitryon, ou plutôt sur l'aveuglement de celui-ci.
Tartuffe qui apparaît plus tard continue son insinuation dans le coeur du maitre de maison, jusqu'à mettre en péril la famille.

Jouée en 1664 et bien accueillie par le Roi, elle scandalise le parti des dévots qui convainc Louis XIV d'en interdire les représentations publiques. La compagnie du saint sacrement, créée dans la première moitié du siècle dans le mouvement de la Contre-Réforme, constituée d'aristocrates et de membres de la bourgeoisie parlementaire est particulièrement hostile à cette pièce. Il faut cinq ans, plusieurs remaniements et trois placets au Roi pour qu'elle soit admise. En particulier Molière a changé le costume austère de Tartuffe pour un habit plus à la mode afin d'éloigner l'idée d'une moquerie envers le clergé.

C'est vraiment un bonheur de retrouver les tirades de Dorine, particulièrement savoureuses. Je l'ai lue deux fois, tant j'apprécie.

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