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Critique de gouelan


Dans le tome précédent, nous faisions connaissance avec Flavia, cette jeune fille, petite-fille de guetteur, a un rapport particulier avec les oiseaux. La côte européenne est sur le point de subir une brutale remontée des eaux, obligeant les habitants à fuir. Flavia rejoint l'Amérique car là-bas les hommes ont construit une digue immense les mettant à l'abri de l'assaut de l'océan. Ils sont à l'abri, mais ils sont aussi isolés, et aucune information concernant l'Europe ne leur parvient. Le contrôle de la digue, la surveillance des courants, ainsi que les médias, sont sous le contrôle d'un groupe privé. Ils sont sereins car ils ne savent rien.

Dans ce tome 2, Flavia fait la traversée de l'Atlantique en sens inverse sur le Samantha. Le capitaine de ce brick goélette est un passeur d'océan, utilisant les oiseaux pour tracer sa route. Bien des surprises les attendent. L'Europe a changé de visage. Devant eux, sous leurs yeux ébahis et leurs corps grelottants, se dresse un horizon blanc.

Flavia est la messagère qui doit apporter la clé alpha vers un groupe de scientifiques, retranchés loin de la côte. Ils attendent avec impatience ces informations essentielles. Tout ne se passe pas comme prévu. La traversée est longue et périlleuse. Les moyens de locomotion sur terre ne sont plus les mêmes. Flavia et ses nouveaux amis forment un groupe étrange, accompagné de chiens de traineaux, d'oies sauvages, d'un tigre et d'un chameau.

Il se dégage une atmosphère de conte dans cette lecture. Les oies sauvages, les sternes voyageuses, le pourfendeur de nuages qui trône fièrement sur son chameau, une île du Pacifique mystérieuse, une jeune-fille liée aux oiseaux.
Le tome suivant nous en apprendra sans doute davantage sur le passé de Flavia. Comment les hommes parviendront-ils à vivre dans ces nouvelles conditions climatiques ?
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