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Citations sur Théâtre (15)

Il est plus difficile de se détacher de ses vieux vêtements, que de se détacher des êtres qu'on aime. Après vingt ans d'intimité, on peut se trouver moins unis que si on ne s'était vus qu'une fois. La présence quotidienne, la confiance, les soucis partagés ne créent rien ; mieux, il arrive qu'ils séparent. L'habitude sépare.
(Demain il fera jour)
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Que m'importe le lien de sang ! Il n'y a qu'un lien, celui qu'on a avec les êtres qu'on estime ou qu'on aime. Dieu sait que j'ai aimé mon fils, mais il vient un moment où il faut en finir avec ce qu'on aime. On devrait pouvoir rompre brusquement avec ses enfants, comme on le fait avec ses maîtresses.
(La Reine morte)
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Je ne vois pas qu'elle est malheureuse parce que je ne veux pas le voir. Etre malheureux, c'est se croire malheureux. Ces fantômes de chagrins ne valent pas le respect. Et puis, qu'elle souffre donc un peu. La douleur est plus apaisante que la joie.
(Fils de personne)
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C'est toujours la même chose, et pourtant il me semble que c'est toujours la première fois. Et il y a aussi des actes qui sont toujours les mêmes, et pourtant, chaque fois qu'on les fait, c'est comme si Dieu descendait sur terre.
(La Reine morte)
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Treize ans a été l'année de votre grande gloire ; vous avez eu à treize ans une grâce, une gentillesse, une finesse, une intelligence que vous n'avez jamais retrouvées depuis ; c'était le dernier et merveilleux rayon du soleil qui se couche ; seulement on sait que, dans douze heures, le soleil réapparaîtra, tandis que le génie de l'enfance, quand il s'éteint, c'est à tout jamais. On dit toujours que c'est d'un ver que sort le papillon ; chez l'homme, c'est le papillon qui devient un ver. A quatorze ans, vous vous êtes éteint ; vous étiez devenu médiocre et grossier.
(La Reine morte)
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Gillou : Tu prétends savoir tout mieux que tout le monde et tu ne sais même pas le numéro de téléphone de ton cabinet à Marseille !
Georges : ça, c'est de la mémoire ; cela n'a rien à voir avec le jugement. La mémoire, je te la laisse : elle est l'intelligence des sots.
(Fils de personne)
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Il n'y a de sacrifices valables que ceux sur lesquels on se tait.
(Fils de personne)
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Si j'étais quelqu'un d'étranger à la maison, tu mécouterais ; je serais l'inconnu, le séduisant, le dangereux peut-être. Mais je suis le père, c'est-à-dire celui qu'on ne prend pas au sérieux. Oh ! évidemment, que demain je plaide une cause retentissante et que ma photo soit dans Paris Soir accompagnée de trois lignes flatteuses, de ce jour même tout changerait, ce que je te dis cesserait d'être dérisoire pour toi.
(Fils de personne)
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J'ajoute que l'habitude de feindre la faiblesse risque de mener à la faiblesse même. Quand on a commencé à avaler quelques couleuvres, fût-ce par politique, on finit par les avaler toutes. On s'y est fait : la fibre s'est détendue. (La Reine morte)
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Je n'aime pas la naïveté. Je hais le vice et le crime. Mais, en regard de la naïveté, je crois que je préfère encore le vice et le crime.
(La Reine morte)
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