>
Critique de Chrystaalle
Deux histoires parallèles dans un même lieu , près de Cherbourg.
- celle à la Renaissance de Marguerite et de Julien de Ravalet, condamnés à mort pour adultère et inceste.
La version qu'en présente l'auteur est celle d'une très jeune fille mariée à un homme brutal qui la frappe au point de lui faire perdre son bébé, qui finit par fuir et par retrouver son frère dans une auberge perdue en Normandie avant qu'ils ne fuient à Paris et c'est au moment de leur retrouvailles qu'ils ont eu des relations.
Pourquoi pas, mais j'ai trouvé que l'approche choisie par l'auteur manquait de questionnement et de mise en perspective.
En effet, à aucun moment donné elle ne s'interroge sur le fait que des parents, qu'elle présente comme aimants, se précipitent pour marier leur fille en dessous de sa condition ...
Condamnés pour adultère et inceste, la grâce leur ai refusé par la reine, Marie de Medecis, seconde épouse d'Henri IV. Aucun lien n'est fait par l'auteur concernant les rumeurs d'incestes concernant la première épouse du roi, Marguerite, dite Margot, avec ses frères, et qui pourraient peut être expliquer la sévérité des juges et de l'opinion publique, faisant alors de Marguerite et de Julien des victimes expiatoires.
Seconde histoire :
Au XXème siècle, Jeanne dite Gabrielle vient vivre au château, avec son mari, Philip, épousé un mois après leur rencontre. Pour elle il s'agit d'un retour aux sources puisqu'elle a grandi dans la région.
Gabrielle, qui n'a aucun ami mis à part une libraire âgée qui vit au centre de Paris, voit débarquer la soeur de son époux dont elle ignorait l'existence et avec qui son époux semble entretenir des relations ambigues. Et à qui leur gouvernante semble vouer une vénération sans bornes. A un moment je me suis cru revenu à Manderley ... pendant un court moment seulement...
Car concernant cette partie là je me suis ennuyée, beaucoup ennuyée... Philip ne parle pas, Jeanne/ Gabrielle ne veut pas lui parler parce qu'il ne parle pas ...C'est d'un rythme tellement lent ...et comme elle ne parle pas non plus d'elle même il faut du temps pour lever le mystère autour de Jeanne, pourquoi enfant n'avait elle pas d'amis ? ... Au bout d'un moment on découvre brutalement que si elle en avait un, et du coup, péniblement, on finit par comprendre pourquoi elle n'en a pas eu d'autres.
Ensuite rien ne permet de comprendre le parcours entre la fin du pensionnat et le début de la carrière de Gabrielle, si ce n'est qu'elle est partie vivre à Paris dans une chambre mansardée au dessus d'une librairie dans le 5ème arrondissement Je vais être prosaïque, trop sans doute, mais est ce quelqu'un peut me dire comment elle a pu payer son loyer vu les tarifs du coin ?
Bilan 2 étoiles : le livre se laisse lire, mais l'approche est pour moi superficielle et peu cohérente, les personnages manquent de consistance.
- celle à la Renaissance de Marguerite et de Julien de Ravalet, condamnés à mort pour adultère et inceste.
La version qu'en présente l'auteur est celle d'une très jeune fille mariée à un homme brutal qui la frappe au point de lui faire perdre son bébé, qui finit par fuir et par retrouver son frère dans une auberge perdue en Normandie avant qu'ils ne fuient à Paris et c'est au moment de leur retrouvailles qu'ils ont eu des relations.
Pourquoi pas, mais j'ai trouvé que l'approche choisie par l'auteur manquait de questionnement et de mise en perspective.
En effet, à aucun moment donné elle ne s'interroge sur le fait que des parents, qu'elle présente comme aimants, se précipitent pour marier leur fille en dessous de sa condition ...
Condamnés pour adultère et inceste, la grâce leur ai refusé par la reine, Marie de Medecis, seconde épouse d'Henri IV. Aucun lien n'est fait par l'auteur concernant les rumeurs d'incestes concernant la première épouse du roi, Marguerite, dite Margot, avec ses frères, et qui pourraient peut être expliquer la sévérité des juges et de l'opinion publique, faisant alors de Marguerite et de Julien des victimes expiatoires.
Seconde histoire :
Au XXème siècle, Jeanne dite Gabrielle vient vivre au château, avec son mari, Philip, épousé un mois après leur rencontre. Pour elle il s'agit d'un retour aux sources puisqu'elle a grandi dans la région.
Gabrielle, qui n'a aucun ami mis à part une libraire âgée qui vit au centre de Paris, voit débarquer la soeur de son époux dont elle ignorait l'existence et avec qui son époux semble entretenir des relations ambigues. Et à qui leur gouvernante semble vouer une vénération sans bornes. A un moment je me suis cru revenu à Manderley ... pendant un court moment seulement...
Car concernant cette partie là je me suis ennuyée, beaucoup ennuyée... Philip ne parle pas, Jeanne/ Gabrielle ne veut pas lui parler parce qu'il ne parle pas ...C'est d'un rythme tellement lent ...et comme elle ne parle pas non plus d'elle même il faut du temps pour lever le mystère autour de Jeanne, pourquoi enfant n'avait elle pas d'amis ? ... Au bout d'un moment on découvre brutalement que si elle en avait un, et du coup, péniblement, on finit par comprendre pourquoi elle n'en a pas eu d'autres.
Ensuite rien ne permet de comprendre le parcours entre la fin du pensionnat et le début de la carrière de Gabrielle, si ce n'est qu'elle est partie vivre à Paris dans une chambre mansardée au dessus d'une librairie dans le 5ème arrondissement Je vais être prosaïque, trop sans doute, mais est ce quelqu'un peut me dire comment elle a pu payer son loyer vu les tarifs du coin ?
Bilan 2 étoiles : le livre se laisse lire, mais l'approche est pour moi superficielle et peu cohérente, les personnages manquent de consistance.
