Ainsi puis-je mourir

Sans pouvoir dire que je n'ai pas aimé ce livre, je suis passée à côté, car je désirais une autre histoire.
Plus intéressée par l'histoire de Marguerite et Julien que par celle de Gabrielle, j'aurais voulu que "le livre dans le livre" soit davantage développé, car j'ai fini par penser que l'auteur avait perdu son intérêt pour cette histoire.
J'aurais aimé également plus de liens entre Gabrielle et le livre, ou le château. La menace d'une "malédiction" était trop légère pour être crédible : au fond, la seule histoire qui menaçait de se répéter était l'histoire d'amour entre un frère et sa soeur, mais peut-on parler d'une malédiction ? Si l'héroïne avait été la soeur de Philip, dont elle s'était sentie tomber amoureuse, j'aurais compris la "malédiction", mais les quelques événements funestes s'étant déroulés dans le château ne m'ont pas semblé liés, et donc ne m'ont pas inquiétée.
Privée de ce sentiment de menace, j'ai trouvé l'histoire entre Gabrielle et Philip assez insipide et peu crédible là encore : un mariage après un mois et deux ou trois rencontres... sérieusement ?!

Dommage, j'avais été charmée par le résumé, le titre et la couverture, et j'étais prête à beaucoup aimer ce livre.