Ce monde n’est qu’histoires modelées selon les lubies de dieux. Les dieux doivent aimer la tragédie. Ou ne pas nous aimer, nous. Ou bien les deux. Bien sûr, ce n’est peut-être qu’une triste farce jouée aux mortels par les dieux et les Moires. Nés de chaos, voués à Hadès, nous arpentons un temps la scène. Puis le destin nous piétine. Une farce donc, qui se termine toujours en désastre sanglant.
Les corbeaux. Jadis blancs, ces misérables charognards offensèrent Apollon. Il les fit aussi noirs que leur âme ténébreuse. Il aurait aussi bien pu les teindre en rouge sang. Ils se seraient mieux accordés à leur environnement… et à leurs repas.