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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Odette, Clarice et Barbara Jean, ( un trio d'amies d'enfance baptisées Les Suprêmes) , nous avaient tellement plu que l'auteur a décidé de les remettre en scène.
El , un musicien de blues, revient dans sa ville natale, après quarante ans, pour le mariage d'un ami (avec la mère de Clarice) , confrontation avec son passé de drogué, avec son fils et surtout avec ce qu'il lui a fait..
Evidemment son passé est lié à celui du trio infernal, évidemment il y aura des explications, des larmes, de la colère .
Bien sûr il y a le caractère extraordinaire d'Odette, et son irrésistible aptitude à voir les fantômes (surtout celui de sa mère toujours flanquée d' Eleanor Roosevelt !) . bien sur il y a toute la musique que j'aime et qui vient du blues.. mais je me suis ennuyée avec ce tome.
Je n'ai pas eu l'impression d'une histoire racontée de façon linéaire, mais une multitude de scénettes , (vécues ou entendues par l'auteur ) et rapportées jusqu'à nos oreilles…peut-être parce que je suis une femme , j'ai moins aimé cette histoire centrée sur les hommes : les pères absents, défaillants, maltraitants, démissionnaires , les fils qui voudraient être des filles. Et qu'ils soient indignes à cause de la drogue ou dévorés par l'amour de leur musique , n'a pas changé la donne.
J'ai préféré Les Suprêmes ( ce trio de sexagénaires blacks) , l'histoire de leur amitié, leur enfance, leurs fêlures , leur évolution ainsi que celle des autres femmes de ce quartier si pittoresque et grouillant de vie.
Et s'il y doit y avoir un troisième tome, je veux Odette et ses fantômes ,Veronica, ainsi que la voyante en personnages principaux , toutes ces femmes un peu barges , mais terriblement attachantes et rigolotes .
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Barbara Jean, Odette et Clarice, les trois amis d’enfance afro-américaines dont nous avions fait la connaissance dans « les suprêmes » sont maintenant au début de la soixantaine.

Odette une silhouette rondelette, une tendance à parler beaucoup et surtout elle a hérité de sa mère la faculté de voir les morts et de discuter avec eux. Elle possède une grande réserve de cannabis et cela risque de poser des problèmes à James son mari policier.

Barbara Jean, elle a été la plus jolie fille, c’est une ancienne alcoolique, sa mère était une pute, elle incarne l’élégance et la perfection, elle est la gentillesse même.

Clarice, une musicienne extraordinaire, elle enregistre des disques et donne des concerts dans tout le pays, pour calmer ses nerfs elle fait des parties de jambes en l’air avec Richmond son ex-mari.

Pink Slipper est la seule taverne en ville ou l’on peut entendre du blues digne de ce nom. Forest a transformé cette ancienne salle de bouge en une salle de concert respectée. C’est là que réapparaît, quarante ans plus tard, El Walker, quatre-vingts balais, chanteur de blues, il fait corps avec sa guitare Ruthie et son retour va raviver bien des souvenirs et rouvrir des plaies jamais véritablement refermées.

Edward Kinsley Moore nous délivre un roman plein d’humour et de tendresse, les vivants et les morts se réunissent pour nous jouer la musique de l’amitié, du pardon, de la tolérance, de l’absence du père, cette partition est portée par une écriture imagée, drôle et réjouissante à l’image de ces trois personnages attachants, des femmes solides, énergiques dont l’amitié est inébranlable et que le lecteur ne peut qu’aimer. Les personnages secondaires sont tout aussi savoureux, laissez-vous emporter par le blues une musique d’une infinie tristesse et dont les paroles sont pourtant joyeuses à l’image de ce magnifique roman.

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« Les Suprêmes chantent le blues » paraît 4 ans après les « Les Suprêmes », et c'est avec un égal bonheur que je les ai retrouvées. Il faut préciser qu'il n'est pas nécessaire d ‘avoir lu le premier pour pleinement apprécier le second. Quelques décennies sont passées entre les 2 livres.
Un trio de copines afro-américaines inséparables surnommées donc « les Suprêmes » en référence au groupe de chanteuses stars des années 60-70 vivent dans une petite ville de l'Indiana. Leurs joies, leurs peines, leurs familiers,leurs conjoints, enfin toute la petite ville de Plainview( avec de sacrés phénomènes) sont décortiqués par l'auteur avec infiniment de délicatesse, et de bienveillance.
Ces trois femmes de caractère différent s'épaulent dès que l'une flanche, le jour ou la nuit, c'est un livre qui donne le sourire. Paru chez Actes Sud 
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Suite des Suprêmes sous le signe de la musique et comme le titre du roman l'indique, il y est pas mal question de blues et c'est plutôt sympa (cela m'a d'ailleurs envie d'en écouter :-) ) et j'aurais bien vu le livre accompagné d'un cd regroupant les chansons évoquées dans le livre.
J'ai retrouvé avec plaisir le trio d'amies ainsi que leur famille. Dans ce roman, un célèbre guitariste de blues revient à Plainview et cela va forcer certains des personnages à faire face aux fantômes du passé.
C'est toujours aussi plaisant à lire même si j'ai une nette préférence pour le premier roman.
Si vous aimez les histoires d'amitié, je vous conseille ces deux romans.
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Odette, Clarice et Barbara Jean ont vieilli de cinq ans depuis que nous avons laissé le trio à la fin des Suprêmes.
Et nous les retrouvons toutes les trois avec leurs maris et leurs amis pour assister à un mariage plus qu'improbable qui est célébré à l'église de la Calvary Baptist.
Et tous sont subjugués par la beauté et la tristesse de l'interprétation du joueur de blues engagé pour l'occasion par le marié.
Ce joueur de blues n'est autre que El Walker qui a quitté la ville bien des années auparavant en se jurant de n'y jamais remettre les pieds, et d'ailleurs il était même certainement préférable pour lui qu'il ne revienne jamais.
Mais voilà El est revenu, et si aujourd'hui il est clean, son passé de drogué et d'alcoolique le précède et ce qu'il voulait éviter avant tout, se produit.
C'est alors un véritable tsunami qui va emporter James le mari d'Odette, et avec lui son épouse et toute sa famille, ses amis et même les habitants de Plainview qui ont à l'époque connu Ed.
Un joli tome qui cette fois est plus consacré à Odette et surtout à James, mais on continue à suivre les démêlés de Clarice avec son futur ex-mari ou son ex futur mari, allez y comprendre quelque chose dans la relation entre ces deux-là, et de Barbara Jean qui a enfin trouvé son équilibre.
J'avoue que même si j'ai passé de bons moments, je n'ai pas retrouvé la magie du premier tome, peut-être parce que la mère d'Odette et ses amis fantômes n'étaient pas aussi présents.
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« Quarante ans après avoir quitté la petite ville de Plainview dans l'Indiana en faisant le serment de ne plus jamais y remettre les pieds, un chanteur de blues dans la débine revient sur les lieux à contrecoeur afin de s'y produire à l'occasion de l'improbable mariage d'un vieil ami. »

Avis mitigé pour ce roman alors que j'avais eu un véritable coup de coeur pour le 1er tome.
J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de répétions par rapport au 1er tome. de plus la plume était moins fluide et travaillée.
Quant à l'histoire en elle-même je l'ai trouvée moins passionnante que dans le 1er tome même si j'ai adoré retrouvée les suprêmes.

Lu dans le cadre du #PAC2018
Lien : http://www.booksanddreams.co..
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Deuxième tranche de vie des Suprêmes, 5 ans après les événements du premier tome.
On retrouve Odette, Clarice et Barbara Jean, mais il est surtout question de filiation dans cet opus. Les relations (ou l'absence de relations) entre les parents et leurs enfants. Quelles proportions les souffrances de l'enfance gardent-elles sur l'adulte que l'on devient ?

La musique, le blues sont au coeur de ce roman, l'art de chanter l'amour avec tristesse.
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Quatre ans après la publication des « Suprêmes », Edward Kelsey Moore nous revient avec une suite aux aventures des trois amies désormais sexagénaires qui, cette fois-ci, chantent le blues. Une façon de parler qui est un clin d'oeil à un style musical issu des chants des esclaves noirs et à l'intrusion d'un vieux bluesman, fil rouge de l'histoire.
Portée par la voix d'Odette, la scène inaugurale nous emmène dans une église où est célébré le mariage improbable de la très pieuse Beatrice, mère de Clarice, et de Forrest, tenancier d'un « club pour gentlemen »... Plus de 160 ans à eux deux !
Dans le sanctuaire résonne la voix ensorcelante d'El Walker chantant « The Happy Heartache Blues ». de retour à Plainview, Indiana, après quarante années d'absence, le musicien est au bout du rouleau après avoir abusé de l'héroïne et du whisky. Rongé par le diabète, il se souvient de l'immense gâchis que fut sa vie et de ce fils qu'il a abandonné après lui avoir balafré la joue avec un rasoir. Ce rejeton n'est autre que James, ancien flic et mari d'Odette.
Les retrouvailles entre les deux hommes ne seront pas de tout repos, l'un étant miné par la culpabilité et le remords, l'autre étant incapable de pardonner. Ce sont bien les relations d'un père et de son fils ainsi que l'influence d'une enfance compliquée dans la construction de l'adulte qui sont au coeur de ce roman. Par conséquent, le trio féminin est un peu mis entre parenthèses. Et on peut le regretter. D'autant plus qu'il ne se passe pas grand chose dans les vies des « Suprêmes ». Odette, lestée de quelques kilos supplémentaires, est plus que jamais en communication avec le fantôme de sa mère, flanquée d'Eleanor Roosevelt, et toujours donneuse de leçons. Elle est aussi amie avec une certaine Audrey Crawford, ex-Terry Robinson, fâchée avec sa famille. L'occasion pour l'auteur de poser la question si actuelle du genre. L'élégante Barbara Jean, fille de prostituée, fait de bonnes oeuvres avec la fortune de son mari, « le roi des petits Blancs craquants » et s'attache au bluesman qui a vécu avec sa mère lorsqu'ils étaient placés dans une horrible famille d'accueil. Quant à Clarice, elle est libérée du partage d'une maison commune avec Richmond, son époux volage, et elle se consacre enfin à sa carrière contrariée de concertiste. Avec le soutien de ses merveilleuses amies. Cependant, la pianiste continue à douter d'elle...
Pour résumer l'esprit du roman et conclure, je dirais avec Marguerite Duras : « Il reste toujours quelque chose de l'enfance, toujours... ». Un sujet grave que l'auteur aborde souvent avec humour. Pour apporter un peu de légèreté à son histoire qui aura certainement une suite.

EXTRAITS
- le blues, c'est ce que devient une chanson d'amour une fois que le chanteur s'en est pris plein la gueule.
- S'il y a bien une chose qu'un joueur de blues sait faire, c'est vous montrer que vous êtes foutu dès la naissance.

Lien : http://papivore.net/litterat..
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Au fin fond de l'Amérique, les histoires d'amour et d'amitié de 3 amies devenues épouses et mères; bien écrit et divertissant
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Pour le plaisir de retrouver Odette, Clarisse et Barbara Jean

J'avais hâte de retrouver les 3 copines.
La suite n'a pas vraiment été à la hauteur du 1er tome, mais c'était quasi mission impossible tant le 1er avait été irrésistible.
Alors oui, l'histoire est un peu moins bonne, ma lecture à été moins frénétique, j'ai moins accroché avec El et avec les petits tracas des Suprêmes, mais j'ai néanmoins passé un agréable moment en leur compagnie. Et je suis très contente d'avoir retrouvé ces 3 grandes dames de l'Indiana !
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