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Critique de EmiC


Arturo, jeune adolescent vivant sur la petite île de Procida au large de Naples, admire son père comme s'il était un dieu vivant. Et pour cause il n'a connu depuis son enfance que lui, sa mère étant morte en le mettant au monde. Il a jusqu'à présent vécu d'amour et d'eau fraîche, arpentant son île de long en large et considérant le pénitencier en haut de l'île comme un lieu dont il faudrait libérer tous les individus. Arturo est depuis toujours un enfant mature et complètement indépendant, en effet son père s'absente souvent de longs mois pour de lointains voyages imagine-t-il. Silvestro est sa nourrice, et quand ce dernier vient à partir définitivement pour Naples, Arturo vit seul dans le "château" hérité par son père de Roméo l'amalfitain : personnage haut en couleur et seul ami du père quand il a débarqué d'Allemagne sur cette île. Toute sa vie est chamboulée par l'arrivée auprès du duo familial de Nunziatta, nouvelle femme de son paternel avec qui il semble s'être marié sur un coup de tête lors d'un de ses séjours napolitains.

L'écriture est très plaisante et il faut le remarquer très belle. Au delà de cela on se trouve emporté dans les tourbillons de cet adolescent en mal de reconnaissance et n'ayant comme repère que son père misogyne et ne respectant pas du tout les femmes. Arturo, de ce modèle, retire la même antipathie envers les femmes et cela je dois le dire ne le rend pas très attachant, même si on sent parfois qu'il tente de mieux les comprendre et les estimer. Cela se révèlera être bien souvent, voire toujours un échec.
J'ai trouvé quelques longueurs à ce roman de 600 pages. La vie d'Arturo est monotone. de plus, je n'ai pas réussi à me projeter sur cette île méditerranéenne, ni vraiment à la visualiser.

Je suis tout de même ravie de découvrir Elsa Morante, inspiratrice d'Elena Ferrante dont j'adore les romans !



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