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Critique de sandrine57


En l'an 2000, Jennie a 13 ans. Elle vit avec sa mère Olga et sa demi-soeur Malorie dans la maison de Mike, une maison éternellement en travaux, coincée entre la voie ferrée, le cimetière et la Nationale. Jennie déteste Mike mais elle adore Malorie, petit bout de 4 ans qui ne la quitte pas d'une semelle.
Trois ans plus tard, Jennie a 16 ans. Elle vit toujours avec sa mère dans la maison de Mike mais Mike n'est plus là. C'est Slimane, passé du statut d'ami à celui de colocataire qui est maintenant le compagnon d'Olga. C'est un homme doux et bon, très différent de Mike et Jennie l'aime bien.La famille s'est agrandie avec l'arrivée de Saïda et Hakim, deux nouveaux bébés que Malorie aime de toutes ses forces et dont elle s'occupe comme une "petite maman".
En 2010, Jennie a 23 ans. Elle a vécu bien des drames et de sa famille, il ne reste plus rien. Il est l'heure désormais de régler ses comptes et de retrouver ses frère et soeurs éparpillés aux quatre coins du pays par les services sociaux. Par hasard, dans un train, elle rencontre Quincy, un jeune acteur qui lui aussi a des comptes à régler. C'est avec lui qu'elle espère aller voir la mer à Etretat, en famille, comme Olga l'avait promis.


Je trouve particulièrement ignominieux la façon dont les services sociaux séparent les fratries quand il n'y a plus de famille pour les recueillir. Les aînés perdent le contact avec les plus petits qui finissent par les oublier. Combien d'enfances sont perturbées, gâchées, par la désintégration de ses liens familiaux? C'est un peu comme si on leur volait leur histoire, leur passé....Je suis très sensibilisée par se sujet et pourtant ce récit m'a laissée froide. Trop court, trop noir, trop tout. Toute cette misère humaine, tous ces malheurs accumulés, toute cette folie ont saturé mon cerveau et au bout d'un moment je n'y croyais plus et j'avais hâte de passer à quelque chose de plus gai. de Gérard MORDILLAT, j'avais adoré Les vivants et les morts qui ne faisait pas non plus dans le rose bonbon mais dont les personnages étaient plus travaillés. Ici, on survole les personnalités, la psychologie. Une déception.
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