"Le roi est mort, vive le roi !" (p. 92) II me semblait bien que cette formule proclamée à la mort d'un monarque, était purement Française. Bizarre qu'un Anglais la prononce à la mort du vieil
Hamlet dans une pièce du XVIème siècle. Ce fut la goutte qui fit déborder le doute lorsque je lisai ce livre dont je ne savais rien et que j'avais découvert dans le rayon théâtre de la bibliothèque municipale de ma ville, au côté des pièces de
Shakespeare.
Avant cela il y avait eu un
Hamlet qui se travestit (hohoho, comme c'est iconoclaste !), des scènes de sexes sur la scène (plausible au XVIème mais ici outrancier !), un roi qui regarde les ébats adultérins de sa femme et de son frère par les yeux de Jésus sur la croix (humour scandaleux pour choquer le bigot ou pour épater le libre-penseur du XXe siècle, mais qui est si éculé au XXIème qu'il ne produit qu'un même bâillement fraternel chez l'un et l'autre), un
Hamlet et un Horatio homosexuels (tous à la Gay Pride !) et qui doutent, nous apprend leur maître à Wittemberg, de la véracité des Evangiles, tenant des propos que Mordillat et Prieur auraient pu écrire dans leurs livres (blague d'intellectuel vaniteux qui ne peut s'empêcher de pouffer de rire en surjouant sa farce)…
Bref, …
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