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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Tandis que la télé hurle l'effervescence et l'excitation que connait la foule en délire, la fille de la coiffeuse rameute toutes ses copines pour voir le match. Et un gamin réclame une coupe en étoile... Comme Max Winson ! Dans les gradins, les spectateurs scandent son nom dès qu'il entre sur le court. Invaincu depuis l'âge de 16 ans, n°1 mondial depuis 7 ans, 24 titres en grand chelem et 94 titres sur le tournoi ATP, Max Winson, l'allure dégingandée, le regard un peu perdu, se prépare à affronter le n°2 mondial. LE génie du tennis devient une véritable machine qui écrase tout, ne laissant que peu de chances à son adversaire. Aussi, sans surprise, Max gagne haut la main ce match, sous les applaudissements de la foule et le regard scrutateur de son père et entraîneur. Adulé et célébré, le jeune homme remporte son 25ième titre en grand chelem. Qui pourrait faire vaciller ce grand joueur ? Peut-être la santé déclinante de son père ? Les imperfections que ce dernier lui reproche ? Ou bien les mots durs d'une journaliste ?

Max Winson est une légende, une étoile du tennis qui brille depuis quelques années et que rien ne semble pouvoir toucher. Un entraînement tyrannique depuis tout gamin, presque programmé pour écraser tous ses adversaires, coupé du monde et de ses réalités, le jeune homme va peu à peu perdre ses repères. Avec ce premier volet d'une duologie, Jérémie Moreau aborde, intelligemment, différents thèmes : l'entraînement excessif, le sport comme unique raison de vivre, les souffrances physiques et morales, l'argent via les sponsors, l'idolâtrie... Il dépeint un personnage hors du commun, imbattable sur les courts et pourtant d'une grande humilité et d'une timide naïveté, presque une impression de déranger. La question de la journaliste va le conduire à se remettre en question, lui qui a toujours fait ce qu'on lui demandait de faire sans jamais se demander ce qui importait pour lui. le récit est rythmé et le fond dense. Graphiquement, le trait épuré et tout en souplesse, le noir et blanc aérien et le découpage varié apportent énergie et élégance à ce premier volet surprenant...
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Max est une légende, une star du tennis qui n'a jamais perdu un match de sa vie et qui ne concède que quelques jeux à ses adversaires. Depuis qu'il est dans le circuit, aucun de ses adversaire n'a gagné une coupe, aucun autre joueur n'a gagné un tournois.
Surentrainé par un père tyrannique et exigeant, adulé par tous, Max n'a pas vraiment le sens des réalités.
Un jour, son père est malade et Max se rend seul à un interview qui tourne à l'aigre, l'animatrice le mettant devant des réalités qui dérangent.
Ebranlé, Max est, de plus, contraint de travailler avec un nouvel entraineur...

J'ai passé un très bon moment de lecture et j'ai hâte de connaitre la suite de l'histoire.
La narration est très bonne, le rythme est impeccable et les personnages sont vraiment intéressants.
Outre la trame principale, cette BD soulève d'autres questions et réflexions : l'extrême des entrainements à haut niveau, la légitimité des tenants de titres, la démesure des moyens, l'utilisation du sport comme propagande nationale mais aussi l'aspect financier à travers les sponsors et, surtout, l'identifications de sportifs en tant que marque.
Côté dessin, c'est très bien fait et bien pensé avec un dessin fluide et souple agrémenté de certaines scènes surréalistes très efficaces (comme celle de la couverture, par exemple). le trait, en noir et blanc, n'est pas sans évoquer le manga ou encore certaines oeuvres de Vives.
Une très bonne découverte.
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Max Winson est le héros de tout un pays. Joueur de tennis, il n'a jamais perdu un match. C'est une légende.

Mais son père qui est son terrible et exigeant entraîneur est malade. Il délègue alors à son entourage un certain nombre de tâches concernant la carrière de son fils.

Arrivé seul à une interview, Max s'effondre devant l'agressivité de la journaliste qui lui demande si ses victoires ne sont pas autant de tombeaux pour ses adversaires... le jeune homme se révèle timide et peu sûr de lui.

L'événement provoque une nouvelle crise du père de Max qui se voit contraint d'engager un nouvel entraîneur. Celui-ci a des méthodes très étranges et étonnantes. Il tente de prévoir tous les impondérables...

Max invite la jeune journaliste à le rencontrer dans sa demeure alors qu'il prépare un nouveau match contre un nouveau joueur issu d'une dictature dont l'enjeu du match sera pour ce dernier le triomphe ou la mort...

Cette bande dessinée tout en noir et blanc est formidable car elle évoque avec justesse le monde de la compétition et ses enjeux. On y trouve le père tyrannique, les médias prêts à tout pour un scoop et la création d'un champion.

Le portrait d'Andy Madison en coach fou est une vrai prouesse. le lecteur accompagne le jeune sportif dans son parcours personnel.

Une histoire en deux tomes à ne pas manquer !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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C'est d'abord le thème de la pratique du sport à haut niveau qui est abordé dans cette bande-dessinée. On découvre les méthodes d'entraînement intensives et cruelles du père du héros puis celles absurdes et surréalistes de son nouvel entraîneur, qui visent chacune à faire de Max Winson plus qu'un héros (il l'est déjà) : une machine de guerre.
On fait connaissance avec chacun des personnages qui constituent l'entourage de Max : son père, d'abord, puis son attachée de presse, le PDG de l'entreprise Max Winson, son majordome… et on s'étonne de sa solitude malgré toutes ces personnes qu'il côtoie chaque jour et qui sont censées l'épauler, le soutenir.

C'est la réalité derrière la légende que nous décrit Jérémie Moreau. le quotidien misérable du héros, sa liberté aliénée et sa conscience complètement étouffée. Ce premier tome est très sombre, on ressent immédiatement la tristesse de Max.
Mais cette BD n'aborde pas seulement le thème de la pratique du sport à haut niveau ; en réalité, elle dépasse complètement le thème du sport et c'est ce qui en fait une oeuvre si spéciale.

Max Winson va petit à petit prendre conscience de lui-même et apprendre à s'affirmer en tant qu'homme et pas seulement en tant que légende. Il va devoir faire ses propres choix et prendre ses propres décisions

Les dessins sont en noir et blanc mais sont teintés de gris, de telle sorte qu'ils ne sont jamais agressifs mais toujours très doux. L'étoile associée à Max Winson symbolise à la fois son statut de star mais aussi sa personnalité un peu enfantine ; on la retrouve un peu partout, que ce soit comme coupe de cheveux ou dans les formes des bulles.

A ma grande surprise, j'ai trouvé que les dessins étaient très touchants et qu'ils faisaient passer beaucoup d'émotion. le personnage de Max Winson est remarquablement bien mis en scène. A chaque planche, j'étais fascinée par la façon dont il était représenté. Les expressions de son visage ne sont pas particulièrement expressives, l'émotion vient plutôt du jeu d'ombres et de sa place dans chaque vignette.
Lien : http://ulostcontrol.blogspot..
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Très bon 1er tome sur un champion de tennis imbattable entraîné jusqu'ici par son père et qui va changer ses habitudes pour un nouvel entraîneur. Hâte de lire le tome 2 pour en savoir plus sur les mystères de sa vie.
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Max Winston est le plus grand champion de tennis de tous les temps. Il n'a jamais perdu un seul match, tous ses adversaires le craignent. Qu'est ce qui se cache derrière l'apparence bien lisse de ce jeune homme parfait ?

J'avais entendu parler de cette bande dessinée via les chroniques de Pénélope Bagieu (sur Mademoizelle ? Je ne sais plus) et la cherchait depuis un moment. Et voilà que je me rends en plus compte qu'il y a trois volumes. Que du bonheur. D'autant plus que ce premier volume est absolument génial. Pourtant le milieu sportif, tennistique qui plus est, me passe en général au-dessus des sourcils. C'est bien un domaine pour lequel je n'ai aucune affinité. On sent bien que l'/les auteur(s) aime(ent) le tennis, mais ce sport n'est que la partie émergée de l'iceberg. La personnalité de Max, ses rapports avec son père, son mode de vie en général, les émotions qu'il ressent peu à peu, voilà ce qui est véritablement mis en avant. Max Winston est une oeuvre très particulière, très loin des standards habituels et hyper intéressante. Je me réjouis de lire les deux volumes suivants. Quant au dessin, et bien, j'ai autant aimé. Je pense déjà que je préfère les bandes dessinées en noir et blanc, donc forcément, ça m'a parlé. Les expressions faciales et corporelles de certains personnages sont souvent accentuées, pour exprimer plus de force et elles se heurtent à celles de Max, le corps droit et le visage neutre. C'est pas mal du tout. le côté minimaliste du trait aussi, sert l'histoire en renforçant l'impression générale de malaise.

Good Good !
Lien : http://leslecturesdecat.cana..
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J'ai lu pas mal de critiques sur cette BD, une fois avoir lu le livre, pour m'aider dans la mienne. J'en ai vu beaucoup qui ont fait l'éloge de l'histoire et de l'inventivité de Jérémie Moreau. J'ai aimé cette oeuvre, mais pas non plus adoré.

L'histoire est une réflexion sur la société, Jérémie Moreau traite simplement, et parfois trop simplement à mon goût, de sujets qui n'ont pas l'habitude d'être traités pourtant, comme le business, et les idoles que se crée le peuple, pour combler parfois un vide. le personnage central vit dans l'idée que son père a voulu transmettre : l'obsession de la victoire, la perfection à tout prix. Cependant Jérémie Moreau a fait preuve d'imagination pour trouver des machines qui transmettent indirectement un avis sur cette société trop avide de victoires.

Je n'ai pas vu de critiques où le dessin n'a pas été apprécié, c'est normal : l'auteur nous offre son trait fin, délicat, gris, sans couleur et pourtant plein de vie, qui transmet l'émotion d'une manière inattendue, par la simplicité d'un geste amical et sincère.

L'histoire, malgré un peu parfois son ton trop direct, trop simple, en gros « on pousse les gens à bout c'est pas bien », m'a séduit, elle est sincère, lucide et poétique. Vivement le deuxième tome !

CRITIQUE COMPLETE SUR http://lecture-folle.e-monsite.com/pages/bandes-dessinees/max-winson-tome-1-la-tyrannie-de-jeremie-moreau.html
Lien : http://lecture-folle.e-monsi..
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Après une entrée remarquée dans le monde du neuvième art grâce à l'excellent « Singe de Hartlepool », Jérémie Moreau décide de frapper un grand coup en solo en proposant une histoire qui plonge le lecteur dans le monde du tennis.

Et ça tombe plutôt bien car, la série « Happy » de Naoki Urasawa étant terminée, j'attendais avec impatience une autre saga s'attaquant à la petite balle jaune. C'est donc en plein Australian Open, que j'ai découvert l'incroyable histoire de Max Winson, un jeune homme de vingt-cinq ans qui n'a jamais perdu un seul match depuis le début de sa carrière professionnelle à l'âge de seize ans. Premier mondial incontesté, invaincu sur le circuit ATP et vainqueur de près de trente grands chelems d'affilés, le jeune homme est formaté depuis sa plus tendre enfance pour atteindre la perfection sur les courts de tennis.

La maladie de son père/entraîneur tyrannique va cependant l'obliger à sortir de sa bulle. Lui qui vivait jusque là dans une prison dorée, forcé de s'entraîner quotidiennement jusqu'à l'épuisement, découvre qu'il y a également une vie en dehors des courts et que la sienne n'est pas forcément rose. S'il est indestructible une raquette à la main, le timide jeune homme voit son monde vaciller lorsqu'il échappe à l'emprise de cet homme qui a le mot victoire sur les lèvres jusqu'à son dernier souffle.

Cette réflexion sur l'enfance volée des sportifs professionnels est servie par le trait dynamique de l'auteur, qui opte cette fois pour un dessin noir et blanc qui accompagne avec grande efficacité le jeu puissant et rapide de son héros. Pourvu d'un rythme haletant et d'un découpage éclair, cette première réalisation en solo se lit à grande vitesse et avec grand plaisir.

Une excellente surprise aux allures de one-shot, dont j'attends la suite avec grande impatience et que vous retrouverez bien entendu dans mon Top de l'année.
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Max Winson, le champion invaincu
Il fut entraîné a peine sorti du berceau par son père qui ne jure que par la victoire, tel un tyran. Invaincu, tout le monde parle de lui, que de lui, il est partout. Mais un jour son père tombe malade, il se retrouve seul pour une interview qui le remet en question violemment. Fragile malgré sa carrure de colosse, il se remet en question mais, va-t-il perdre ?
Max Winson est l'oeuvre de Jérémie Moreau, auteur du Singe de Hartlepool. Né en 1987, il obtient son premier prix à l'âge de 16 ans . Il intègre ensuite l'école des gobelins . En 2013, il obtient le prix des jeunes talents et le prix des libraires.
Il utilise un petit format et une mise en page originale pour sa création et des dessins simples ce qui rend le livre facile à lire. L'emploi du noir et blanc nous met bien dans la peau du personnage très mélancolique et au quotidien monotone qui est la victoire. Cette bande dessinée dénonce la tyrannie et la relation sportive parents/enfants . L'enfant est ici un objet utilisé à la fin de son père et subit sa vie.
Le livre n'est pas désagréable à lire même si on ne connaît rien au tennis mais à mon goût l'oeuvre manque de rebondissement et de couleur, ce qui est voulu .
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L'imbattable joueur de tennis


C'est l'histoire de Max Winson, "l'homme qui n'a jamais perdu un match de sa vie. Depuis l'âge de 16 ans, il a remporté tous les tournois auxquels il a participé. Il est n°1 mondial depuis 7 ans. 24 titres en grand Chelem. 94 titres sur le circuit ATP." et personne ne semble en mesure d'inverser la tendance. Ces victoires Max les doit à l'exigence de son père qui ne cherche que l'excellence et la perfection. Mais lorsque son père n'est plus en mesure de l'entraîner, Max devra trouver un nouvel entraîneur.

L'auteur de la BD Max Winson est Jérémie Moreau, il est un auteur français de bande dessinée. Il est également character, designer et illustrateur.
Max Winson est une BD cinématographique en noir et blanc et une couverture en couleur. Les graphiques sont riches et originaux avec des traits fins, dynamiques et très expressifs.

L'histoire de la BD est tellement passionnante qu'elle donne envie de lire la suite

C'est dommage que cette BD est en plusieurs tomes et certaines pages n'ont aucun texte ce qui rend l'histoire, parfois, ennuyeuse mais en même temps cela nous créé un suspense.
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