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Critique de bouma
La fille de la famille Rongetout est la plus mignonne des petites souris. Selon son père, seul le personnage le plus puissant du monde sera digne d'être son mari. Il part donc en quête du soleil, mais celui-ci lui apprend que le nuage peut le masquer et est donc plus puissant que lui. le nuage perd face au vent, qui n'a aucun effet sur la vieille tour, qui elle-même est mise à mal par un simple souriceau…
Publié pour la première fois en 1953, Père Castor nous livre une édition identique à celle d'origine. L'album a donc un fort côté rétro, so vintage, mais l'humour comme la rythmique de ce conte randonné aux inspirations coréennes n'ont pas pris une ride.
La thématique de départ : marier une jolie petite souris fera bondir les féministes (moi la première) mais c'est l'aspect « arroseur arrosé » qui est surtout à retenir. Ce père si fière de sa progéniture qu'il ne peut la céder qu'à un puissant, se retrouve finalement avec un congénère de son espèce et ne se rend même pas compte de l'absurdité du résultat de sa quête. La morale est très explicite et montre comment un simple mortel peut se révéler le plus puissant des alliés.
Les illustrations représentent typiquement ce qui se faisait à l'époque d'Etienne Morel (dont nous connaissons bien le travail sans forcément le savoir) tant dans les tons pastels, les personnages fins et les paysages stylisés. Il n'y a pas grande comparaison avec l'illustration pour la jeunesse actuelle.
Cet album à la jolie facture permettra aux parents de partager un classique de leur enfance avec leur propre progéniture.
Lien : http://boumabib.fr/2013/11/2..
Publié pour la première fois en 1953, Père Castor nous livre une édition identique à celle d'origine. L'album a donc un fort côté rétro, so vintage, mais l'humour comme la rythmique de ce conte randonné aux inspirations coréennes n'ont pas pris une ride.
La thématique de départ : marier une jolie petite souris fera bondir les féministes (moi la première) mais c'est l'aspect « arroseur arrosé » qui est surtout à retenir. Ce père si fière de sa progéniture qu'il ne peut la céder qu'à un puissant, se retrouve finalement avec un congénère de son espèce et ne se rend même pas compte de l'absurdité du résultat de sa quête. La morale est très explicite et montre comment un simple mortel peut se révéler le plus puissant des alliés.
Les illustrations représentent typiquement ce qui se faisait à l'époque d'Etienne Morel (dont nous connaissons bien le travail sans forcément le savoir) tant dans les tons pastels, les personnages fins et les paysages stylisés. Il n'y a pas grande comparaison avec l'illustration pour la jeunesse actuelle.
Cet album à la jolie facture permettra aux parents de partager un classique de leur enfance avec leur propre progéniture.
Lien : http://boumabib.fr/2013/11/2..
