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Critique de michdesol


Jacques, le narrateur, est le numéro 2 des enfants d'une famille de la haute bourgeoisie versaillaise des années 60. le père est banquier. La mère, fortement empreinte de religiosité, est une « mère au foyer », tâche qui, visiblement, ne la comble pas, bien au contraire. le père est plutôt absent, jusqu'à ce qu'il s'installe avec sa maîtresse et s'absente complètement.
C'est cette famille qui nous est contée là, une famille où les enfants sont aimés certes, mais mal aimés.
Jacques grandit, rompt avec la religion au grand scandale de sa mère, se coltine un frère aîné pas toujours marrant, prend soin de ses petits frères, et éprouve un amour fou pour sa mère, non servi en retour. Il vit tout cela dans une sorte de déprime permanente, longtemps aggravée par des problèmes de santé.
J'avoue, qu'appâté au début, je me suis vite lassé de la déprime du narrateur. Les mots "je" ou "j'" sont les mots les plus utilisés, le plus souvent en tête de phrase, et envahissent le récit. le monde extérieur n'existe pas, la société est invisible. "Le moi est haïssable" avait écrit Pascal. J'en suis venu à me dire qu'ici c'était approprié, malgré l'intérêt du style.
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