Roman foisonnant, centré sur la filiation, la prédestination, "très drôle, très triste" comme
Richard Morgiève le dit lui-même, ce livre m'a "chopée" sur les sentiments et entraînée bien au delà de l'histoire qu'il raconte: Celle de quatre frères qui se déchirent et s'aiment dans le Versailles des années 60 dans une famille dysfonctionnelle, autour d'une mère "pur poison" mais aussi "starter qui faisait marcher notre moteur à plein régime" et d'un père rescapé des camps pendant la guerre, banquier diminué physiquement et humilié au quotidien.
L'amour, la maladie, la disparition, le suicide,
Richard Morgiève nous entraîne et nous fascine.
Un personnage m'a particulièrement attirée, celui de Roch Dambert, figure tutélaire qui conduit l'histoire. L'ami intime du narrateur qui le décrit comme une "sorte de sorcier, d'alchimiste...", son " guide supérieur. Celui qui écrit -ils, " m'avait fait croire que la vie est un conte, une belle histoire " et y avait réussi.
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