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Que ce roman a été long à lire (entrecoupé d'autres lectures) ! Ce n'est pourtant pas qu'il est mauvais mais 656 pages grand format pour raconter la communauté d'une petite ville du Vermont dans les années 60 le temps d'un été, c'est lent quand c'est centré sur des personnages englués dans l'amertume, la peur de l'autre et de soi-même, et une sorte de non-action pleine d'échecs... Mais la fin m'a beaucoup plu et j'ai l'impression que ce livre est de ceux qui laissent une trace indéfinissable après la lecture plus qu'au moment où on lit. La mélodie du temps ordinaire n'est ni foudroyante, ni envoûtante, mais sa petite musique prend sa place tranquillement et sûrement.
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On est dans les années 60 dans une petite ville d'Amérique et comme dans toutes les petites villes du monde entier il y a les histoires, les rumeurs, la réputation, les secrets. C'est la vie de quelques personnes bien ordinaires que nous propose l'auteur. Les personnages ont tous un coté attachant et un coté sombre ce qui fait que le lecteur ne sait jamais s'il faut les aimer ou les détester. Un voyage au milieu de l'humanité et ses horreurs, ses bassesses. Il y a un coté suffocant et dérangeant mais on en redemande, on est dans le rythme tant c'est prenant, on veut en découdre et savoir ce qui va se passer.

La galerie de portraits est saisissante et tout les personnages sont aboutis, la lourdeur et la noirceur de cette petite bourgade paumée est bien retranscrite. C'est un monde de désenchantement et d'espoir mélangés. C'est un roman psychologique et presque sociologique.

Une écriture intéressante et captivante.

VERDICT

Pour amateurs de romans psychologiques et sociologiques. Un super roman qu'il ne faut pas manquer.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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Eté 1960, dans une petite ville du Vermont, aux Etats-Unis. Marie Fermoyle, mère divorcée de trois enfants, tente de joindre les deux bouts comme elle peut et d’éduquer Alice, Norm et Benjy correctement. Fière et courageuse, Marie doit faire face aux relances de son ex-mari alcoolique et aux critiques des gens bien-pensants de la communauté. Un soir, un inconnu frappe à sa porte. Malgré sa méfiance, Marie se laisse embobiner et séduire par les belles paroles d’Omar Duvall, un énigmatique personnage qui va se révéler bien plus inquiétant qu’il n’y paraît.

Ce roman a été une agréable découverte. L’auteur, Mary McGarry Morris, décrit parfaitement cette petite communauté de l’Amérique profonde des années 1960 où l’apparence et la bonne tenue sont primordiales. Dans une atmosphère lourde et puritaine où chacun épie son voisin, les gens se réfèrent à la religion pour suivre une ligne de conduite. Pourtant, pétris de préjugés, beaucoup vacillent vers le Mal et nul n’est parfait. Le personnage de Marie, à la fois dur et courageux, se révèle particulièrement attachant lorsque sa faiblesse se dévoile. Femme forte qui se veut indépendante, Marie lutte à chaque instant pour que ses enfants et elle-même n’aient besoin de personne. Mais à force de se battre, elle en oublie d’aimer. C’est une femme qui s’échine à survivre dans un monde où tout semble se liguer contre elle. Alors, lorsqu’Omar Duvall fait son apparition, Marie montre qu’elle aspire elle aussi à trouver une épaule sur laquelle se reposer et on peut tout à fait comprendre que ce beau parleur lui fasse baisser la garde. Chaque personnage de ce roman cache ainsi en lui des facettes cachées. Adultes, adolescents, enfants... ils ont tous en eux un terrible besoin d’espérer en une autre vie, bien meilleure que celle qui leur est donnée. Le lecteur cherche lui aussi un brin d’espoir dans la chronique de cette petite ville américaine mais l’auteur a semble-t-il préféré nous décrire une réalité toute simple et terriblement désenchantée.

Un beau roman qui ne découragera pas les plus optimistes !
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Au départ j'ai été interpellé par ce roman par un simple hasard : sur le site des éditions Belfond des photos de maisons aux usa dans les années 60.. Bizarre direz-vous et le résumé m'a bien plu donc je me suis lancée dans cette lecture titanesque .. Car le livre fait 655 pages d'une écriture minuscule et 850 g!!!! autrement dit THE pavé! mais de fil en aiguille j'ai été prise, absorbée dans cette histoire qui raconte la vie d'une femme séparée d'un mari alcoolique et qui tente tant bien que mal d'élever ses 3 enfants dans une petite ville des Etats Unis. Très bonne description de la psychologie et de l'ambiance de l'époque, écriture très agréable et recherchée, je ne regrette pas de m'être attaquée à ce gros roman ...
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Songs in Ordinary Time
Traduction : Daniel Bismuth

Nous sommes en 1960, à Atkinson, petite ville du Vermont, et c'est l'été. Après une espèce de "tour du lecteur" sur les différents personnages qui vont animer ce gros roman de plus de 1000 pages chez Pocket, l'auteur se fixe sur un petit garçon, Benjy, qui prend la fuite devant Sam Fermoyle, son ivrogne de père, alors en pleine crise d'affection paternelle.
Sam ne se soucie en effet de son ex-épouse, Marie, et des trois enfants qu'il lui a donnés, Norman, Alice et Benjy, que lorsqu'il a bu. Il vient alors tambouriner comme une brute à la porte de Marie en la suppliant de le reprendre et traque littéralement ses enfants par toute la ville afin de les accabler de témoignages d'amour plus embarrassants les uns que les autres. Quand il est à jeun par contre, Sam n'a que deux idées : a) trouver de l'alcool ; b) vivre sa petite vie sans se soucier des sentiments des autres.
Alors que, pour dépister son père, Benjy s'est jeté dans le bois voisin, le jeune garçon est témoin d'une scène que, sur le moment, il ne comprend pas très bien : deux hommes, un Blanc et un Noir, s'affrontent, puis le Noir s'effondre, comme une poupée de chiffon.
Quelque temps après, alors que Benjy joue dans la cour de sa maison avec son petit voisin, Louie, surgit devant eux le Blanc de la forêt, qui, tout en demandant à Benjy de garder le secret, lui affirme que deux hommes de couleur le recherche, lui, Omar Duvall, pour lui faire un mauvais parti, et qu'il ne faut surtout pas leur révéler qu'il est passé par là.
Ainsi s'instaure la complicité qui liera Benjy à Omar Duvall jusqu'au moment où celui-ci tentera de s'attaquer à l'un de ses proches. D'ici là, beaucoup de péripéties seront survenues et auront donné à Mary McGarry Morris l'occasion de nous dépeindre à nouveau une petite ville où, en ce tout début des sixties, pullulent préjugés et cancans.
Pas un instant, l'auteur ne lâche son lecteur qui, dès qu'il est contraint de se séparer de "Mélodie du Temps Ordinaire", n'a plus qu'une seule idée : en reprendre la lecture. le style, pourtant, n'a rien d'exceptionnel mais on croit sentir, à travers la traduction française, que cette "platitude", cette façon d'enchaîner les tableaux sans se perdre dans les analyses des caractères, s'inspire en effet des grands maîtres sudistes.
Sur beaucoup de forums ou de sites littéraires, vous trouverez ce roman défini comme "noir." La chose continue à m'étonner car, contrairement à ce qu'il se passe par exemple avec "Une Femme dangereuse", il y a ici une fin "morale" et satisfaisante - sauf peut-être pour Marie, la mère, mais il faut bien avouer que cette femme-là, le lecteur hésite longtemps à son sujet : doit-on l'aimer ? l'admirer ? ou la haïr ? ... Un peu des trois sans doute.
Ne vous laissez donc pas prendre aux chants de ces sirènes qui vous prédisent un roman lugubre et même - je l'ai lu je ne sais plus où - "atroce." "Mélodie du Temps Ordinaire" est un bon roman qui présente en outre une analyse particulièrement intéressante du tempérament d'un escroc, d'un joueur, d'un "looser" en somme, qui, insensiblement, se révèle capable de tuer. Bonne lecture ! ;o)
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Un gros roman qui m'a emmenée dans une petite ville du fin fond des USA durant les années 50. Un périple au travers de beaucoup de personnages variés dont les destins sont liés sans qu'ils le sachent vraiment.

La structure du roman est très bien organisées et le grand nombre de personnage n'est pas du tout gènant, au contraire il apporte à l'histoire des touches d'intrigue et de suspens qui m'ont fait lire cette brique (656 pages grand format, et l'éditeur à utiliser un tout petit caractère car il serait arrivé aux 1000 pages avec un caractère d'imprimerie « normal, je pense).

Je me suis prise à aimer la famille Fermoyle entrainée malgré elle dans un tourbillon d'embuches que j'avais envie de résoudre avec eux pour qu'ils soient enfin tranquilles !
Lien : http://jenta3.blogs.dhnet.be..
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Lu il y a plusieurs années (à sa sortie je crois), j'ai toujours l'entièreté de l'histoire à la mémoire.
Excellent livre. Bouleversant. Très beau.
Je me rappelle plus particulièrement une finesse de l'analyse psychologique des personnages, spécialement celle de Benjy. Absolument tous les personnages sont à leur place.
A lire et à relire...

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Bien qu'effectivement centré sur la famille immédiate de Marie, ce long (plus de 650 pages) roman fait une place très importante à sa parenté et à plusieurs autres membres de cette ville. C'est donc à un portrait d'une petite communauté que l'auteure nous convie, en y mettant en évidence ses nombreux travers: mesquinerie, égoïsme, tromperie, avilissement, désespoir, résignation, etc. Plutôt lourd et déprimant à la longue d'assister à toute l'impuissance des personnages; à la limite on se trouve confiné à un rôle malsain de voyeur envers ces acteurs qui se débattent tant bien que mal, et plutôt très mal dans la majorité des cas...
Par contre, une force de l'ouvrage réside dans la qualité d'évocation des problèmes existentiels; que ce soit les affres de l'alcoolisme, les montées irrépressibles d'adrénaline à l'adolescence ou la culpabilité obsédante du mari qui trompe sa femme mourante, Morris a le don de nous faire saisir de l'intérieur ces tourments. Dans ce sens l'écriture est très réussie. D'un coté, ce livre me fait penser à "Trop de bonheur" d'Alice Munro: belle écriture, thèmes intéressants, mais rien ne me rejoint vraiment...
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J'ai lu de bonnes critiques sur ce roman et j'ai tenté l'aventure... erreur ! Dès le début ces enfants mal partis dans la vie et ces exclus qui vivent dans une vraie misère morale m'ont rebutée !
Il aurait sans doute fallu poursuivre plus loin, tant pis c'est vraiment trop glauque.
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