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Critique de Aline1102


En 1942, Meredith n'est qu'une petite fille lorsque les enfants vivant à Londres sont évacués. Les bombardements des avions allemands deviennent trop dangereux et les parents inquiets décident d'envoyer leurs enfants à la campagne.
Meredith atterrit donc dans le Kent, dans une étrange demeure : Milderhurst Castle. Cette vieille bâtisse abrite le célèbre écrivain Raymond Blythe et ses trois filles, Perséphone, Seraphina et Juniper.
Londres, 1992. Une lettre égarée depuis cinquante ans arrive enfin chez les Burchill. Elle est adressée à Meredith et est écrite par Juniper Blythe. Alors qu'elle en prend connaissance, Meredith fond en larmes devant sa fille stupéfaite. Cette dernière, étonnée par la réaction de sa mère, est certaine que la lettre reçue renferme un terrible secret. Edie Burchill décide donc d'en apprendre plus sur les soeurs Blythe et leur étrange château.


J'ai adoré ce roman, mais je sais déjà que je vais avoir du mal à lui rendre justice ; parfois, un livre vous plaît tellement qu'il est compliqué d'en parler. C'est ce qu'il se passe avec Les Heures lointaines.
Ce roman était ma première « rencontre » avec Kate Morton et l'auteure m'a séduite. J'ai l'impression d'encore me trouver à Milderhurst Castle, parmi les soeurs Blythe, dans cette ambiance à la fois grandiose et nostalgique. Ce château, qui fascine Edie et l'attire comme un aimant m'a fascinée autant qu'elle : c'est un lieu plein de mystère, de secrets non révélés et ses vieilles pierres nous font ressentir cette ambiance lourde de non-dits.
Des Heures lointaines, je retiendrai non seulement l'écriture, mais aussi l'histoire. La plume de Kate Morton nous entraîne dans un univers peuplé des fantômes du passé, notamment de ceux des grands écrivains de la littérature anglaise. Normal, puisque son héroïne, Edie, est passionnée de lecture et travaille dans une petite maison d'édition. le roman fait donc la part belle aux auteurs classiques, aux livres, aux mots, au plaisir de lire et de manipuler des livres.
L'histoire que nous raconte le roman – ou plutôt les histoires, puisque Kate Morton entremêle le destin de plusieurs femmes – est passionnante et permet à l'auteure de nous plonger à la fois dans plusieurs époques : l'Angleterre contemporaine, d'une part, lorsque le récit nous est raconté par Edie ; et la période de la Seconde Guerre mondiale d'autre part, quand ce sont les soeurs Blythe (et en particulier Juniper) qui sont à l'honneur.
Une chose encore m'a beaucoup plu à propos de ce roman : malgré le changement de narrateur et les nombreux flashbacks vers l'Angleterre des années 1940, on ne se perd jamais dans le récit.
Les Heures lointaines est un roman qui m'a captivée. Il m'a rappelé ces romans que j'aime et que j'ai envie de relire encore et encore.
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