Pour moi, ce n'est pas un polar qu'a écrit
Ottessa Moshfegh mais un roman sur la solitude et les regrets éprouvés quand, arrivé à un âge certain, on prend conscience que l'on est passé à côté de la vie.
Vesta, à la mort de son mari, vend tout et part vivre dans une cabane isolée en forêt. Elle adopte un chien qui devient le centre de sa vie et son unique confident. Au cours d'une promenade, elle trouve un papier parlant d'un crime. A partir de là, elle laisse son imagination vagabonder et enquête. le récit est écrit à la première personne, comme si Vesta parlait dans sa tête. Elle raconte sa recherche à petits pas, ses hypothèses, le tout entrelacé de bribes de son passé, de ses souvenirs de vie avec son mari, de ses choix de vie et toujours de sa solitude. Elle se perd entre ses regrets et d'étranges rêves et je me suis aussi perdue dans ses divagations.
Tout au long, de son récit
Ottessa Moshfegh fait preuve d'un humour grinçant. Il y a une certaine froideur dans son discours et le personnage de Vesta n'est pas assez approfondi pour que j'aie pu m'y attacher.
Je dirais bien à
Ottessa Moshfegh qu'à 72 ans, heureusement, on n'est pas forcément dans l'état de Vesta, même si l'on peut être veuve, solitaire et en vouloir terriblement à son défunt mari !
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