La tectonique des plaques

Si je m'en tiens aux dessins : j'ai adoré !
Margaux Motin a un talent fou pour croquer les gestes, les tenues, les expressions, les looks, l'air du temps . Ses dessins sont frais colorés, joyeux, branchés, gracieux, stylés , pleins de vie … Elle fait preuve d'une belle inventivité quand elle intègre sa silhouette au crayon dans un polaroïd, ou des "vrais" motifs sur les vêtements qu'elle dessine.
Là où j'adhère moins , c'est sur le contenu … Impression de "revoir" des sketchs de Florence Foresti en moins percutant .
Impression de superficialité, due sans doute au fait que l'auteure n'a pas choisi de thème mais nous raconte (plus ou moins ) sa vie , comme ça vient , sans fil conducteur, de façon brouillonne . J'aurai préféré qu'elle se concentre sur un seul sujet (la parentalité solo / la séparation / la nouvelle rencontre) comme Claire Bretécher le faisait (les mères / Les Etats d'âme de Cellulite etc...) . Je trouve ça plus sociologique et du coup plus universel …
Parce que là, c'est un peu" moi/moi/moi" : ma séparation d'avec le père de ma fille / ma difficulté à l'élever solo/ un nouvel amoureux".. . Bref, si tu n'es pas "femme trentenaire parisienne/ un boulot sympa/ larguée/ un enfant / un amoureux au pays basque …", tu pourrais être agacée par ce portrait assez nombriliste ... Pourquoi ne pas s'inspirer, s'amuser, "tacler" aussi ses copines, voisines ...?
Mais à part ce léger reproche, dans l'ensemble, je me suis bien marrée..
Je retiens trois planches qui parleront à toutes / beaucoup de filles et femmes : Margaux chez le coiffeur qui veut une coupe/ couleur, ni tout à fait la même , ni tout à fait une autre . Margaux qui téléphone à un garagiste et Margaux qui fait une "choré "de malade sur " Dancing Queen d'ABBA sous l'oeil effaré de sa fille…
Et sinon, je vous ai déjà dit qu'elle était la " Drawing Queen " ?;-)

Je ne connaissais absolument pas Margaux Motin avant qu'on m'offre cet album à Noël. Tout à fait dans l'air du temps, quelque part entre Joséphine et Bridget Jones, cette blogueuse au coup de crayon talentueux couche sur le papier les mille et unes petites péripéties de son quotidien de "célibattante".

Cela fait déjà une voire deux décennies que le filon de l'adulescence fonctionne à fonds de train et ça ne risque pas de s'arrêter là avec les générations Y et Z qui déboulent à toutes jambes ! Les "digital natives" ont trouvé avec internet un moyen d'expression où déployer notamment leur humour et leur cynisme, donnant au global à une trentenaire telle que moi l'impression de beaucoup se regarder le nombril mais c'est une vérité sociologique avérée que je me garderai bien de battre en brèche. Qu'on l'approuve ou non, c'est une évolution sociétale, point.

Légèreté est le maître mot de ce type de narration, succession de saynètes et de sketchs qui ne sont pas sans rappeler les hilarants one-woman-shows de Florence Forresti (ce n'est d'ailleurs pas un hasard si les deux artistes ont déjà travaillé ensemble) ou encore les gags sexistes et potaches - de mon point de vue - des soeurs Girard.

Un tel contenu associé à un dessin frais et séduisant - quoique très connoté bobo/hipster - donne un résultat plutôt concluant. Une lecture sympathique sans prises de tête qui malgré sa superficialité apparente masque de vraies problématiques de société.

Un mauvais point toutefois côté format : un album trop grand, trop épais et trop lourd.


Challenge Petit Bac 2016 - 2017
Challenge MULTI-DÉFIS 2016 - 2017

Beaucoup de bédés m'ont fait rire durant ma vie consacrée à ce genre littéraire, mais cela faisait une éternité que je n'avais pas ri autant, à me gondoler sans tabou au milieu d'un troupeau de voyageurs incrédules embarqués sur la ligne du bus 189. Et avec ce 4ième ouvrage de Margaux Montin “La tectonique des plaques” j'm'en suis payé une sacrée bonne, du bonheur à l'état pur comme jamais.

D'abord quel coup de crayon ! de la ligne claire qui va toujours à l'essentiel rehaussée de couleurs florissantes et à l'occasion des photos sur fond de page. Mais là s'arrête la comparaison avec le style Hergé & Co.
L'histoire narre les tribulations d'une parisienne trentenaire coincée entre sa fille unique, ses amours incertains et ses obsessions pour orner le plus soigneusement possible son anatomie (surtout ses pieds). du reste, elle nous rappelle au bon souvenir d'une autre grande femme de la bande dessinée « Jeanine ». En effet, je suis maintenant certain que Margaux Montin est la fille cachée de Reiser et de Janis Joplin, et sa petite parisienne le rejeton des amours libidineux entre Samantha de “Ma sorcière bien-aimée” et de son géniteur le tout simplement Lemmy Kilmister de “Motorhead ”.

Cette parisienne est triviale, futile, sensible, braque, obscène, puérile, hurle de rire pour un rien, pleure à faire chier tout son monde, elle baise, se bichonne comme une princesse, bouffe n'importe comment, ronfle rote pète, fait pipi caca, picole du rouge (au demeurant mieux que Pete Doherty) se pâme au moindre rayon de soleil et surtout l'essentiel, elle vit sa vie de femme. D'ailleurs elle est beaucoup mieux que ça, elle est superbement humaine cet'gonzesse.
Putaiiiiiiiiiiiiiiiin, j'suis amoureux.

Plus confidentiellement, mais dans un genre similaire, Roberta Gregory une dessinatrice américaine à mis en scène la série “Bitchy bitch”.
http://www.babelio.com/auteur/Roberta-Gregory/115328

Déjanté, loufoque !
Margaux Motin est ma lecture jouvence.
Je l'ai découverte grâce à son blog qui me fait rire aux éclats.
C'est mon petit côté midinette immature qui se retrouve dans cette trentenaire.
Les années ne m'ont absolument pas assagie malgré le fait que j'ai 20 ans de plus que cette héroïne ^^

Je dois faire partie de ces : « adulescentes »qui ont du mal a accepter la'ride'ité de la vie ^^
J'ai les mêmes préoccupations existentielles que Margaux :
« quelle tenue je vais bien pouvoir mettre aujourd'hui ?»
Parcourant d'un oeil sceptique mes 50 robes colorées ,courtes ,vaporeuses il va falloir que je fasse un choix cornélien …et en choisir qu'une seule ^^
J'ai déjà imaginé en superposer plusieurs car parfois j'ai aussi des accès d'indécision chronique^^
Je me reconnais en elle et ses vêtements bigarrés ,colorés qui crient :
« J'existe… même si je ressemble sémaphore… mais c'est toutes mes couleurs de joie qui s'expriment dans mes habits » !

Vous me dirai que la vacuité de ces propos endorment vos synapses…mais qu'est-ce que ça fait du bien parfois d'être cette tête de linotte superficielle qui s'amuse de tout ^^
Même si cette BD Girly peut paraître, pour certain trop nombriliste et provocatrice, moi j'adore .
C'est peut être futile, superficielle mais qu'est-ce que ça fait du bien au moral.
N'est pas futile qui veut et c'est tout un art de paraître futile !

Pour les considérations supérieures comme « d'où viens je ,et ou vais-je » les heures d'insomnie sont suffisantes ^^
Le reste du temps faisons comme Motin et posons-nous des questions hautement philosophiques comme « quel est le sac que je vais choisir pour pouvoir l'accorder à ma tenue ?»^^

Aimer le shopping et être dépensière c'est dans mes gênes de femmes ^^
Cette BD n'est rien d'autre qu'un moment délicieux où la vie semble sortir d'une ravissant conte de fée et où les femmes sont des princesses capricieuses...et l'assument avec panache !!!

Je découvre depuis quelques temps des auteures de bande-dessinées françaises, jeunes et talentueuses, et ça fait sacrément plaisir à la « vieille féministe » que je suis. Parce que bon, à part Brétécher et Gudule, et un peu la Cestac, y'avait pas grand monde pour étoffer solidement la parité dans ce monde de mecs qu'est la BD. (D'ailleurs, à ce propos, ça a chauffé grave à Angoulême l'année dernière, et cette année, ils y ont remédié en invitant plus d'auteures et en mettant deux femmes d'importance au jury. Il était temps.)
Mais revenons à nos moutons, enfin, à notre brebis, loin d'être égarée : Margaux Motin, trentenaire, jolie, marrante et talentueuse. J'ai découvert son dessin simple, direct, mais élégant, et surtout, expressif et drôle. Elle n'a pas son pareil, à part peut-être Goossens, ouai, carrément, pour attraper les expressions sur le vif, celles du visage et celles du corps, plus difficiles à saisir : l'effet est hilarant, on a l'impression de la voir se contorsionner ou grimacer devant nous. Car la donzelle est drôle, très. Elle décrit avec une auto-dérision savoureuse et fraiche, son quotidien de maman trentenaire qui est tiraillée (mais pas trop) par ses obligations de mère, d'illustratrice et d'amoureuse. Heureusement, ses copines et sa mère sont là pour les coups de mou, les coups durs, et les coups de foudre.
Margaux est l'une de ces filles qui ont su rester connecter à l'enfant qui est en elles, à cultiver et à ne pas brimer cette chouette part d'elle-même, peut-être parfois immature, mais tellement vivante.
Alors c'est drôle (oui bon je l'ai déjà dit, mais c'est VRAIMENT très drôle. Sont rares les bd qui me font réellement rire à gorge déployée et ça mérite d'être souligné. Non mais.), c'est plein de connerires (non j'ai pas fait de faute. J'invente des mots !), et de regarder vivre un moment cette grande folle-dingo de Margaux Motin, ça m'a fait du bien.
Alors à conseiller et à consommer sans aucune modération ! La modération, c'est bon pour les modos ! ^^

J'ai énormément vu et entendu parler de cette BD et j'avais envie de découvrir l'univers de Margaux Mottin. Ne connaissant aucun de ses livres j'ai commencé par le tome 3 mais cela n'a pas été un frein pour entrer dans l'histoire. Dans cette BD elle nous raconte sa rupture d'avec le père de sa fille puis la rencontre d'un nouvel amour. L'autrice nous entraine dans son histoire avec beaucoup d'humour mais aussi avec une pointe d'émotion.
J'ai trouvé ses dessins très pétillant, très tendre. Une excellente BD

Ce troisième album de Margaux Motin est dans la lignée des deux premiers, girly, drôle, mais aussi parfois profond et sensible.
Je trouve que le dessin et les idées ont bien progressé par rapport au premier album.
La mise en page est quant à elle claire et aérée, très agréable à regarder.
C'est une réussite.

Quand Margaux grandit …

Une nouvelle BD de Margaux Motin qui a su conquérir mon coeur. Il faut dire qu'avec son coup de crayon et ses textes ravageurs, elle n'a pas beaucoup d'efforts à faire pour me convaincre ! Néanmoins, elle réussit à chaque fois à m'emporter dans une nouvelle histoire, farfelue, dans des délires pas possible qui me mettent la banane dès les premières pages. Ici, j'ai retrouvé cet esprit et un petit truc en plus que je vais tenter de vous décrire …

Cet album est … différent des précédents tout en étant le même. Oui, je sais, dit comme ça, ça paraît improbable, mais vous allez comprendre ^^ On retrouve l'esprit loufoque de Margaux Motin, les situations abracabrantesques de son quotidien qui se bigarre de couleurs et de rires en cascade, on retrouve sa folie douce qui vous plonge dans la fièvre adolescente qui ne vous a jamais vraiment quittée (avouez :P), bref, c'est la Margaux touch, fraîcheur, joie & bonne humeur ! Mais il y a quelque chose en plus, ici, de plus fragile, de plus sensible, de plus … tendre aussi. Margaux nous raconte son « après », l'après divorce, l'après rupture, cette période où elle essaie tant bien que mal de se reconstruire et de redémarrer, peut-être, une nouvelle histoire. J'ai trouvé que ça apportait une note intimiste incroyable aux textes, à la fois triste et douce, quelque peu nostalgique, ça n'en rendait que l'album plus beau, plus profond, plus percutant, cela étant notamment dû aussi à des choix de présentation sur lesquels je reviendrai plus loin. Etonnamment, malgré les « gros mots » qui papillonnent souvent au gré de la prose de Margaux, j'ai trouvé cet album poétique. Ça peut paraître illogique, et pourtant …

Ne négligeons pas la note sensible, sentimentale, de cette BD. Elle est là, à chaque page, derrière les purs délires, au travers des doutes et des interrogations, sincères. C'est une tranche de vie qui vous touche, qui vous parle, dans laquelle toute femme peut se reconnaître. On suit le parcours du combattant d'une mère célibataire trentenaire, celui d'une femme qui aimerait aimer à nouveau, être heureuse, tout simplement. C'est on ne peut plus réaliste. Malgré ce qui peut paraître un côté « surjoué » à certains moments, ça reste tangible, vivant. Ces textes s'incrustent en nous, ils y trouvent à tous les coups un écho. Parce que Margaux, c'est vous, c'est votre soeur, votre voisine, votre boulangère ou que sais-je encore, elle est une femme parmi d'autres, une femme qui nous ouvre son coeur et qui nous révèle ses blessures. Pour ça, je dis bravo ! C'est un pari un peu risqué que de se lancer dans la déclaration ouverte quand on attend surtout de vous de « faire rire ». Pari réussi ici et c'est tant mieux ! Ça prouve que Margaux Motin a su trouver un équilibre, entre le rire et le sérieux, qui apporte à son oeuvre ce petit plus qui séduit. Elle garde son esprit mordant, tordant, mais elle nous en ouvre une autre partie, émouvante.

Autant j'ai énormément ri avec cet album, autant j'ai aussi eu des petites larmes aux yeux par moments. J'ai été surprise par la profondeur qui se dégageait de cette BD. Faut dire qu'on est loin de la « légèreté » à laquelle j'étais habituée avec cette auteure. Je m'attendais à un bon gros délire, passionnant, vivifiant, mais pas forcément à quelque chose qui me ferait réfléchir. Je n'en été que plus ravie encore en découvrant le contenu de l'ouvrage. Ce que j'ai apprécié, c'est le mélange initié par Margaux Motin. Ici, il n'y a pas que ses textes et ses dessins (que j'adore !!!), non, elle incorpore des citations, de textes, de chansons, de poèmes, des photos, bref, elle nous fait un petit mix avec tout ce qui l'inspire et qui vous inspire à votre tour. J'ai adoré ce côté patchwork qui apporte la différenciation de l'album d'avec les précédents. Comme s'il avait été plus mûri. C'est justement ce côté mature qui entre en collision totale avec l'image de la femme « ado » et de la « mauvaise » mère qui m'a plu. On a l'impression que toutes ces facettes ne peuvent pas cohabiter ensemble et pourtant, Margaux Motin nous prouve que c'est tout à fait possible ! Oui, on peut vouloir s'habiller à plus de 30 ans comme si on en avait 15 et toujours arriver à faire face à ses responsabilités d'adulte. Girls rule the world !!!

J'ai aimé le naturel de cet album, ici, on ne nous cache rien, on nous dit tout ! Margaux révèle ses petits secrets et c'est avec délectation que l'on suit ses aventures. Pourquoi ? Parce qu'elle nous les offre avec le plus grand des sourire. Et ça, on ne peut pas le nier, elle sait utiliser le comique comme personne ! Margaux Motin a l'art de nous faire passer un excellent moment, y a pas à dire. On rit, beaucoup, en lisant ces planches. A coups de jeux de mots, de blagues, de dessins colorés et plus qu'expressifs, elle nous entraîne dans un tourbillon de situations tout aussi drôles les unes que les autres. J'ai adoré me plonger dans ces petites saynètes, piquantes, pleines d'humour, qui m'ont embarquée dès les premières pages. Cet album se lit dans un souffle, on tourne les pages avec avidité pour voir quelle nouvelle surprise l'auteur nous réserve à la page d'après et on pense toujours « mais qu'est-ce qu'elle va encore nous inventer ? ». Un véritable régal pour les yeux et les zygomatiques ce bouquin ! On ne sort pas de cette lecture sans avoir ressenti un brin d'émotion, sans avoir pris une grande bouffée d'air, c'est thérapeutique. Oui, la vie peut parfois vous malmener, mais il y a une petite lueur d'espoir au bout du tunnel … Une belle leçon de vie … et d'amour !

Vous l'aurez compris, je ne peux que vous conseiller de découvrir cet album de Margaux Motin ! C'est un petit vent de folie qui va souffler sur votre vie le temps d'une lecture et vous en ressortirez grandit, le sourire aux lèvres. Perso, c'est tout ce que je demande à un livre ! Alors, n'hésitez plus …
Lien : http://coeurdelibraire.over-..

Je poursuis ma découverte de Margaux Motin et j'aime toujours autant. Après avoir lu J'aurais adoré être ethnologue, on se retrouve ici sur un livre plus intime, davantage focalisé sur les relations de couple et leur complexité, leurs hauts et leurs bas.

On y retrouve les illustrations de Margaux Motin, toujours aussi agréables. Et surtout on retrouve cet humour un peu cynique, plein de sincérité et d'auto-dérision, qui m'avait beaucoup plu lors de ma première rencontre avec cette autrice/illustratrice.

De nouveau, j'ai passé un très agréable moment de lecture, qui me donne envie de continuer ma découverte de l'univers de Margaux Motin.

Découverte personnelle d'une vraie fausse inconnue (je viens de réaliser que les illustrations de Margaux Motin tapissent en ce moment tous les abris bus de mon quartier !), prise en cours de route, avec cet épisode consacré au choc post-traumatique d'une rupture amoureuse, suivie par d'une replongée dans l'adolescence. Rigolo de prime abord, mais pas tant que cela finalement, car les choses se compliquent un peu lorsque l'héroïne réalise qu'elle a 30 ans et un enfant. Cette tectonique des plaques est une chronique joyeuse et légère, en mode autodérision, de la vie des jeunes femmes aujourd'hui. On passe en revue leurs rêves inatteignables, leur folie douce et obsessions futiles. Entre deux gags, Margaux Motin pose un regard plus tendre sur leurs (petites) failles et faiblesses qui les rendent finalement assez touchantes. Si le lecteur dépasse le côté bédé de et pour filles, il pourra se laisser prendre par la justesse du trait dans les situations quotidiennes avec de temps à autre une incursion d'une photographie du plus bel effet et apprécier l'attention portée aux couleurs en général, aux motifs des vêtements en particulier. le ton devient joliment poétique lorsque la Margaux de papier et sa petite fille se glissent subrepticement dans photos de paysages de bord de mer comme autant de portes ouvertes vers de beaux lendemains.