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Tahar, chauffeur de taxi d'origine marocaine est marié à Nina, coiffeuse.
Depuis dix ans ils tentent désespérément d'avoir un enfant.
Cinq FIV négatives déjà.
Enfin peut-être une solution se dessine grâce à la tante de Tahar qui vit au bled.
Incessants allers-retours entre la France et le Maroc.
C'est un très bon livre, une très belle histoire.
J'avais été un peu mitigée avec le dernier roman de Xavier de Moulins, « Mon garçon »,
mais là j'avoue avoir été captivée.
Tout d'abord, c'est à se demander si dans une autre vie il n'a pas été gynécologue tant il décrit bien les parcours des FIV.
Mais surtout la vie de Tahar et de Nina m'a passionnée.
Le roman est parfaitement bien construit.
Les personnages principaux et secondaires sont très véridiques.
L'auteur a su leur insuffler toute sa sensibilité.
Les immersions au Maroc sont très dépaysantes.
Le ton est particulièrement juste.
Bref, un des romans les plus aboutis de l'auteur.
Il sait nous amener dans cette aventure sans qu'on ait envie de la lâcher.
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Quel bonne surprise que ce roman de Xavier de Moulins.
Je ne suis pas une grande amatrice des romans écrits par des personnes connus, mais j'ai demandé celui-ci à net galley après avoir vu l'émission le Quotidien, où Xavier de Moulins était invité. J'ai trouvé son intervention dans l'émission très intéressante, sa façon de parler de son roman m'a vraiment convaincue et c'est tout naturellement que je l'ai demandé aux éditions J.-C. Lattès. J'avoue avoir été ravie d'apprendre que ma demande était acceptée :)
J'ai un peu traîné avant de me décider à le lire, et puis hier en terminant le travail je me suis dit tiens pourquoi pas.
Et j'ai lu presque d'une traite Les hautes lumières, tellement j'ai eu des difficultés à le lâcher !
Nous découvrons le couple Nina et Tahar. Depuis dix ans, ils tentent tout pour avoir un enfant. Malheureusement, malgré des années de traitement le bébé tant voulu n'arrive pas et la dernière tentative échoue. Nina est anéantie, elle voit en cette défaite la mort de son couple. Mais un événement va changer le cours de sa vie de femme, elle va avoir l'occasion d'avoir un enfant...
Parallèlement à ça, Tahar fait une rencontre qui va bouleverser le cours de sa vie...
Je n'en dirais pas plus, comme je l'ai déjà dit il y a des romans qui sont à lire sans qu'on n'en sache trop dessus et Les hautes lumières fait partie de ces romans ci.
J'ai trouvé ce livre très réaliste, on sent que l'auteur a fait des recherches pour écrire cet ouvrage. Toute la partie sur Nina, quand elle fait les traitements, tout ce qui concerne la f.i.v... sont criants de vérité. On a vraiment l'impressions de subir ça avec elle, c'est très touchant.
Et surtout, ce n'est pas larmoyant, il n'en fait pas trop, en fait il a vraiment trouvé le juste ton pour écrire cet ouvrage.
Tout est juste, de la première à la dernière ligne, et Les hautes lumières est une réussite.
La fin n'est pas réellement une fin dont le sens où la lectrice que je suis sait que ce n'est pas terminé. Il reste des questions en suspens mais il est bien de ne pas y répondre, chaque chose en son temps. A nous d'imaginer la suite.
C'est vraiment un très beau livre, je pense que vous l'aurez compris, il m'a charmé et je lui mets avec plaisir cinq étoiles car pour moi c'est un coup de coeur :)
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Nina, une coiffeuse française, est mariée avec Tahar un chauffeur de taxi marocain. Ils ont aménagé dans un pavillon de banlieue pour y loger la famille qu'ils veulent fonder loin de leur cité mais depuis dix ans toutes leurs tentatives pour devenir parents ont échoué.
L'auteur retrace le parcours du combattant d'un couple en mal d'enfant, le chemin de croix de la PMA, les conséquences des traitements hormonaux sur le physique et sur le caractère de Nina qui va tout tenter y compris les recours à un voyant ou à un ostéopathe…

Tahar soutient Nina dans cette épreuve et résiste avec elle à la pression familiale et sociale. Son père est un marocain qui a immigré en France dans les années 60. Mariés au Maroc dans le petit village sans eau ni électricité de la famille de Tahar, le jeune couple subit une pression constante "Chez nous une famille c'est d'abord des enfants", Tahar est fils unique, l'honneur de la famille est en jeu...

Un jour Nina et Tahar ont la possibilité d'adopter un petit garçon de six ans au Maroc, mais obtenir l'autorisation de l'administration de le ramener en France va s'avérer très difficile.

Pendant que Nina se bat au Maroc pour ramener leur fils en France, le hasard met sur la route de Tahar resté en France une jeune photographe, Françoise qui va lui proposer de le prendre comme modèle pour une exposition qu'elle va consacrer à l'intégration, elle veut par son intermédiaire montrer l'autre face des banlieues et lutter contre le racisme.

Une distance se creuse peu à peu entre Nina pour qui le désir d'enfant passe au-dessus de tout et Tahar qui n'est pas indifférent à Françoise. Lui qui a toujours été un fils parfait puis un mari parfait s'interroge et se rend compte qu'il a toujours réfréné ses propres désirs, en premier lieu face à sa mère qui a contrarié son désir de devenir footballeur.

L'auteur interroge la question du désir d'enfant, jusqu'où peut aller le désir d'enfant, jusqu'où peut aller une femme prête à abattre des montagnes quitte à laisser son mari sur le bas-côté de la route qu'elle s'est tracée. C'est un livre très fort et profond qui ne se limite à une histoire de triangle amoureux comme pourrait le faire penser la quatrième de couverture. C'est une magnifique histoire humaine très bien construite avec des rebondissements, avec notamment des éléments du passé de Nina qui resurgissent. L'auteur y décortique finement les ressentis de chacun des protagonistes et a une étonnante capacité à se glisser dans la peau d'une femme. L'écriture très fluide et alerte rend la lecture très agréable. Ce très beau roman qui nous plonge également dans la culture marocaine m'a trotté dans la tête bien longtemps après l'avoir terminé.
Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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Je connaissais Xavier DE MOULINS en tant que journaliste, mais je ne le connaissais pas en tant qu'écrivain. Cette lecture m'a permis de découvrir une facette de cet homme que je n'imaginais pas.

« Les hautes lumières » est l'histoire vraiment intense, forte en émotions, d'un couple parisien.
Nina est coiffeuse, mariée à Tahar, un marocain chauffeur de taxi. Ils n'arrivent pas à avoir d'enfant, Nina ayant malheureusement des problèmes de fertilité.
Alors que sa dernière FIV est un échec, qu'elle pense qu'il serait mieux de quitter Tahar pour le laisser espérer devenir père un jour, une opportunité s'offre à eux : adopter un petit garçon marocain, garçon qui ne leur est pas totalement inconnu.
Alors que Nina se bat avec l'administration pour obtenir un visa à cet enfant et l'emmener en France avec elle, Tahar qui est restée à Paris, s'éprend d'une photographe qu'il va croiser un jour par hasard.

Je ne pensais pas sortir si bouleversée de cette lecture.
On se prend immédiatement d'affection pour Tahar et Nina, ce couple malheureux qui n'arrive pas à concevoir un enfant. Alors que Nina s'effondre, s'enfonce dans la noirceur, Tahar fait tout pour rester positif et lumineux pour sa femme.. Ce qui ne l'empêche pas, dans les coulisses, de laisser libre court à sa peine.
Cette nouvelle lecture m'a permis d'en apprendre encore plus sur la FIV, puisqu'une bonne première partie du livre se focalise dessus. Xavier DE MOULINS ne nous ménage pas, nous montre le côté sombre de la FIV, lorsque les essais ne fonctionnent pas. La froideur des médecins, la peine des parents, la dignité perdue. Il m'est difficile de mettre des mots sur ce que j'ai ressenti, tant c'était intense. J'en ai encore les tripes retournées.

Nina et Tahar, suite à cet ultime échec, vont alors suivre des chemins différents, sans qu'ils ne s'en rendent compte. Nina va tout faire pour ramener ce petit marocain avec elle, Tahar va vouloir passer plus de temps avec cette photographe. Tous les deux sont à la recherche de l'amour : Nina cherche celui d'une mère pour un enfant, Tahar celui d'un homme pour une femme.
Même si chacun font des choix parfois inacceptables, on ne peut que compatir face à leur quête désespérée.
La question se pose alors : jusqu'où irions-nous par amour ?

Il y a un mélange de culture très intéressant puisque l'histoire se passe entre la France et le Maroc.
J'ai apprécié ce voyage dans ces terres marocaines, apprendre à connaître leurs coutumes, leurs peurs, leur façon de vivre.. Même si certaines scènes sont choquantes, notamment lorsque cela concerne la place de la femme dans la société ou le rôle de la femme en tant que mère.

On ne s'en rend pas compte, mais les pages se tournent très rapidement.
Le rythme du récit est bien géré, entre narration et action, toujours tout en sentiments et en émotions.
J'ai été surprise par le style d'écriture de Xavier DE MOULINS, qui arrive à véhiculer des ressentis avec facilité. Je l'ai trouvé très tendre également avec ses personnages, même s'il ne les ménage pas. Au final, j'ai presque trouvé que sa plume était féminine, tendre et protectrice.

La fin est intense.
Plus nous approchons des derniers chapitres, plus la tension monte crescendo. le rythme s'accélère, on vit littéralement ce que les personnages endurent.
On pensait souffler, mais malheureusement on ressort le coeur brisé de cette lecture. La fin ne nous épargne pas, un peu comme la vie qui est belle, mais difficile.


En conclusion, « Les hautes lumières » est un récit aussi lumineux que sombre. Xavier DE MOULINS a vraiment un don pour raconter des histoires, pour faire ressentir des émotions, pour nous faire vivre ce que les personnages vivent, pour nous faire croire que cette histoire est réelle. Je suis encore choquée par ce récit que j'ai vécu intensément du début jusqu'à la fin. J'ai souri, mais j'ai aussi beaucoup pleuré.
C'est un auteur que je suivrai désormais, qui a su me toucher comme peu y arrivent.

Un livre à lire si vous aimez les leçons de vie, belles, dures et intenses.
Lien : https://lectrice-lambda.blog..
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Cher Xavier,

Je ne sais pas pourquoi, à chaque lecture de vos romans, je ressens comme une solitude, la solitude de quitter les personnages qui m'ont tant bouleversée,qui m'ont ému, qui m'ont percuté.
J'ai tourné la dernière page de ce roman et je me suis sentie comme perdue, mais à la fois chanceuse d'avoir pu être maman.
Chaque mot, chaque phrase est sensiblement choisie,il n'a pas de mots en trop,une justesse ,une émotion a chaque phrase.
Nina m'a bouleversée par son parcours, mais par sa combativité, n'a ne jamais rien lâche.

Tahar lui m'agacé, je l'ai sentie comme absent dans ce parcours,bien qu'il soit tout fait pour aider sa femme Nina.
Puis viens l'adoption qui va être pour ce couple un parcours semé d'embouche,mais Tahar fera tout pour le bonheur de sa femme et rien que ça,il m'a bouleversé.
Nous avons aussi parcouru les routes du Maroc, les traditions, j'ai rencontré des personnages secondaires attachants,mais d'autres, je m'en suis méfiée dès le départ,mais qu'importe, c'est un roman que l'on doit absolument lire.
Xavier, vous m'avez encore émue, par votre écriture sans faille,par votre écriture percutante, c'est une lecture que je n'oublierai pas .

Au plaisir de vous revoir prochainement au détour d'un salon.
Lecturement vôtre
Sophie






Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Un salon du livre, une conférence de Xavier de Moulins sur son dernier livre, une rencontre sur son stand devant tous ces ouvrages, un échange de quelques minutes pour qu'il puisse me conseiller et le choix qui se porte sur les hautes lumières. Bonne pioche puisque ce livre fait écho à ma propre histoire de vie. Cette question qui revient sans cesse, pourquoi moi ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal pour que ça m'arrive à moi. Je trouve qu'il a posé les mots justes, qu'il a su décrire le ressenti des femmes devant cette détresse de ne pas devenir mère, de ne pas arriver à enfanter, de faire cette chose qui est la plus banale, la plus simple et pourtant... J'ai donc préféré le début du livre, la seconde m'a moins convaincu. Si ce n'est l'obstination de cette femme, des on désir d'enfant à tout prix et de cette proposition si incroyable qui lui ait faite. Mais je ne vais pas tout dévoiler...
Une question se pose, quand, comment devient-on mère ? Lorsque ça ne se passe pas naturellement, quelle alternative reste-il ? Premier roman de cet auteur, je vais poursuivre ma découverte des autres livres.
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Cela fait déjà dix ans que Nina et Tahar essayent d'avoir un enfant. Lui le taxi, elle la coiffeuse, connaissent trop bien le douloureux parcours des FIV, de l'attente, de la désillusion et de la pression familiale aussi. Lorsque leur ultime tentative échoue, Nina va devoir se résoudre à ne jamais être mère, songeant même à quitter son mari pour ne pas le priver de ce bonheur. Jusqu'à ce qu'au nom de l'honneur et de la famille, des cousins marocains leur fassent une proposition inattendue…

C'est l'histoire d'une adoption particulière et risquée, du drame d'un couple qui a traversé tant d'épreuves ensemble et se voit offrir l'un comme l'autre la possibilité de changer de vie. Tandis que s'engage un nouveau parcours, procédurier celui-là, Tahar, effrayé par la puissance de l'engagement et de la responsabilité qu'on veut lui confier, cherche refuge auprès de Françoise, une photographe qui souhaite en faire le fil conducteur d'une exposition, incarnation du visage apaisé de la banlieue – lui ouvrant les portes d'un monde étrangement décalé du sien. Eloignés à la fois par les kilomètres (lui à Bondy, elle à El-Jadida), Nina et Tahar décident de suivre leurs désirs divergents, au risque de s'y perdre. « Les Hautes Lumières » est le cinquième roman extrêmement poignant du journaliste Xavier de Moulins.
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Les premiers chapitres de ce roman m'ont mis une véritable claque. Dès les premières lignes, les premiers paragraphes j'ai été saisie par la façon dont Xavier de Moulins a su retranscrire avec perfection ce qu'une femme peut ressentir lorsque l'enfant ne vient pas. L'attente, les doutes, la honte, le désarroi, la souffrance physique et psychique. Quand il nous parle de Nina, de ses FIV, de ses examens, de son dégout d'elle-même, du vide, de toutes ses déchirures, j'ai cru qu'il parlait de moi. Tout ce que ressent Nina, je l'ai ressenti, je tournais fébrilement les pages, les larmes aux yeux croyant revivre mon calvaire. On suit Nina ensuite dans son combat pour faire rentrer en France un petit garçon qu'ils vont adopter au Maroc, un combat difficile et dans lequel elle va se plonger avec ténacité. En parallèle, son époux va se rapprocher d'une belle photographe. On se demande alors si Nina et Tahar vont enfin pouvoir gouter au bonheur.

Il est évident que ce roman m'a tellement touchée car il traitait d'un thème dont je me sens si proche, qui me parait si familier, mais au-delà de ce thème, l'écriture est juste sublime. Xavier de Moulins ne tombe pas dans le pathos, dans le mièvre. Les chapitres sont courts, brefs mais intenses. La psychologie des personnages est bien travaillée, les rendant très réalistes. le rythme est haletant, avec un langage vif et percutant. Je n'ai pas pu lâcher ce roman, lu d'une traite, et j'en suis sortie totalement chamboulée. Nina et Tahar ont veillés avec moi quelques heures, m'accompagnant dans mes rêves et 48h après ma lecture, une partie d'eux est encore avec moi. Puis ce titre, qui bien avant de lire la 4e de couverture m'a fait penser à un titre de Fauve, que j'ai si souvent écouté pendant mon parcours pma, ce même titre qu'il cite en exergue de son livre, comme un énième écho à mon parcours. Bref, vous aurez compris que c'est un réel coup de coeur, et une réelle surprise pour ce roman que je lisais au départ sans grande conviction.
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Nina est une jeune française, âgée de trente huit ans, coiffeuse à Disney, épouse de Tahar, d'origine marocaine et chauffeur de taxi à Paris. Ils sont mariés depuis dix ans et ne parviennent pas à avoir d'enfant. Nina, en mal d'enfant a subi cinq Five en dix ans avec la bénédiction et l'amour de son mari et au détriment de sa santé et de son apparence physique . Les traitements hormonaux pour stimuler l'ovulation sont très lourds et interagissent autant sur le corps que sur le psychique. Nina a beaucoup grossi et son caractère est très fluctuant. La dernière tentative se solde encore par un échec. Nina désire quitter son époux afin qu'il puisse devenir enfin père avec une autre femme. Elle est déclarée stérile et ne peut plus bénéficier d'une PMA.Mais Tahar est très amoureux de son épouse.
Ils partent en vacances au bled, dans une petite bourgade marocaine où vit la famille de Tahar. Des cousins de Tahar leur font une proposition : ils sont prêts à leur abandonner un de leurs six enfants ; cette pratique "la katifa" est très courante au Maroc. Afin de ramener "leur enfant" il faut obtenir des services sociaux le précieux sésame permettant l'adoption de Ahdelkrim, âgé de six ans. et son transfert en France dans le petit pavillon de Bondy. Nina doit demeurer au Maroc. Ils s'adressent à un avocat, soi-disant spécialiste du droit privé et familial. Cela coûte cher et cet avocat s'avère véreux. Nina consent de nombreux sacrifices afin de devenir mère, d'avoir son propre fils. Elle vit en alternance entre Paris et El-Jadida. Pendant , ses séjours à l'étranger, Tahar rencontre une jeune femme , enceinte et sur le point d'accoucher. Il la conduit à l'hôpital et cette femme, photographe va faire des portraits de Tahar, dans son taxi. Ces images doivent véhiculer une bonne image de l'intégration suite aux événements douloureux de l'automne 2005 où deux enfants , Zied et Bouna ont trouvé la mort dans un transformateur électrique après une corse-poursuite avec la police. Ces portraits de Tahar vont constitués la base d'une grande exposition à Paris...
Xavier de Moulins témoigne dans ce roman de la difficulté pour une femme à devenir mère, Nous suivons Nina à l'hôpital, nous appréhendons avec elle la découverte des résultats de ses diverses PMA. Nous éprouvons de la colère face à ses échecs. Nous haïssons tous ces intermédiaires des services sociaux et familiaux ces avocats véreux, avides d'argent, ces douaniers obtus.
Les personnages sont très sympathiques. Tahar a toujours soutenu son épouse dans toutes ses démarches, il l'a accompagné dans ses épreuves. ;Que deviendra-t-il de cette union ? Comment l'enfant parviendra-t-il à s'intégrer chez ses nouveaux parents ? Comment réagira-t-il au contact de ses nouveaux camarades, des ses nouveaux voisins? Supportera-t-il la séparations de ses parents biologiques et le déracinement de sa fratrie ? Il y a une bonne étude des moeurs dans un coin de campagne marocaine où la population vit sans eau, sans électricité, sans aucun confort. Ce roman est très humain. Il y a beaucoup de sensibilité. Et de plus l'écriture est sobre.
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Les Hautes Lumières parle de la lutte d'une femme pour avoir un enfant.
La première partie relate la lente descente aux enfers que Nina vit pendant ses tentatives de FIV : sautes d'humeur, prise de poids, stress face à l'échec... peu à peu elle s'éloigne de son mari et d'elle-même.
Puis vient l'adoption. Nina devient la mère d'Abdelkrim au Maroc. Mais comment le ramener en France ?

J'avais un doute quant à ma capacité à me projeter dans ce roman (je ne suis pas mère et je n'ai pas le projet de le devenir prochainement). Et pourtant j'ai suivi le combat de Nina avec un réel intérêt. La souffrance de cette femme et la quantité d'amour qu'elle a donner sont forcement touchantes. Elle devient instantanément la "mère" d'Abdelkrim, comme une évidence, c'est SON enfant. Et elle est prête à tout pour lui.

La plume de Xavier des Moulins est juste. Pas de pathos, pas de mièvrerie. Une vision fine et réaliste (tant que je puisse en juger) de la psychologie d'un couple qui se dissout, d'une femme qui se perd dans son désir d'enfant puis se noie dans son bonheur d'être enfin mère.

Bref, une très belle surprise même si le thème est plutôt sensible. Je lirais d'autres ouvrages de Xavier des Moulins, son style et la complexité de ses personnages m'a beaucoup plu !
Lien : http://pagecinquantetrois.com
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