Une douce odeur de pluie (Sous la pluie)

Ce n’était pas précisément de la littérature. Cependant, il y avait quantité de halètements. Les femmes étaient soit des traînées qui convoitaient passionnément, et à tort, des héros occupés ailleurs et déterminés à sauver le monde, soit des vierges qui pantelaient avec discrétion tandis que ces mêmes héros les séduisaient avec habileté. Ces femmes finissaient soit trucidées – les traînées –, soit casées – les vierges.

Elle souriait presque, d’un sourire condescendant qui voulait dire : « Oh, les jeunes ! Ils s’imaginent peut-être qu’ils sont amoureux, mais voyons où ils en seront dans six mois. »

Tout ce que je peux affirmer, c’est que je pense pouvoir la rendre heureuse. Si je disposais de davantage de temps, je ferais en sorte que vous ayez l’esprit tranquille. Le problème, c’est que je dois m’embarquer presque immédiatement.

Rien de tel pour vous dégoûter d’un homme que de le voir à cheval.

Et puis il y avait quelque chose de délicieux dans la perspective de parcourir des routes paisibles en compagnie de cet étranger de grande taille, criblé de taches de rousseur, qui, plutôt que de lui faire sentir à quel point elle était gauche et peu diserte, comme c’était le cas de la majorité de ses homologues, se satisfaisait de parler lui-même.

Elle aimait la sensation qu'elle avait de former une équipe avec lui, deux être œuvrant dans un tandem, contrairement à ses parents et à de nombreux couples qu'elle avait observé en grandissant, accablés sous le poids de la déception, des obligations et des rêves évanouis. Joy n'avait pas eu à renoncer à ses rêves : elle venait à peine de s'autoriser à en avoir.
Toutefois, elle avait dû faire certaines concessions...

C’est dur de penser qu’on a tout raté aux yeux de ceux qu’on aime.

Ce n’est pas facile avec eux de montrer ce qu’on ressent. Ils ne sont pas très... démonstratifs.

Les hommes mûrs et convenables sont une espèce rare.

Deux mots doux et tendres : « Très beau ! » Le langage international de l’éloge.