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Critique de ASAI


La lecture d'un roman de Sandor Marai m'apporte toujours un bonheur tant l'écriture est belle, réfléchie, profonde.
Ce bref roman de la Soeur est constitué de deux parties carrément distinctes. La première est très intéressante aujourd'hui car elle "raconte" une sorte de confinement involontaire, dépendant de conditions météorologiques, dans une espèce de pension-hôtel en montagne (en altitude). Bref tous ces pensionnaires se retrouvent coincés pour quelques jours, jusqu'à ce que la météo redevienne un peu clémente. C'est très drôle. Les qualités de Sendor Marai à dessiner les portraits de chacun sont évidentes, énormes, et m'ont attiré dans tous les cas bien des sourires et davantage, des éclats de rire. Ce n'est jamais méchant. C'est juste et merveilleusement et délicatement écrit.
Puis on passe à une deuxième partie, le lien étant un musicien célèbre... il ne faut pas raconter...
bref... donc on arrive à l'histoire de ce musicien malade et du coup lui aussi confiné dans sa chambre de malade. IL y reste trois mois, et réfléchit, soliloque, mais pas que, il a aussi des conversations avec les médecins, tout cela alors que la guerre (la seconde) opère son travail de destruction en Europe.
Les parallèles sont magnifiques... comme lorsqu' on étendait les draps et qu'on pouvait se dissimuler entre, les étendoirs consistaient en des parallèles, mais ils étaient si nombreux qu'on pouvait jouer sur les angles et donc s'y dissimuler.
Et puis, Sandor Marai parle des femmes, de la sensualité. Et encore de la dissimulation.
J'ai beaucoup aimé ce roman.
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