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Critique de Aline1102


Avec Pain, éducation et liberté, Petros Markaris nous plonge dans un avenir hypothétique : la Grèce renonce à l'euro pour revenir à la drachme.

Le chaos qui s'ensuit dans le pays est encore plus marqué que dans Liquidations à la grecque ou le justicier d'Athènes. le pays sombre de plus en plus et Charitos et ses collègues apprennent qu'ils ne seront plus payés pendant 3 mois.
Heureusement, Adriani, l'épouse de Charitos, a veillé à mettre un peu d'argent de côté. La famille va se serrer la ceinture (encore plus) et partager les repas car, d'après Adriani, cela coûte moins cher que cuisiner chacun chez soi.

Les rues d'Athènes sont toujours régulièrement bloquées par des manifestations en tous genres. Et, cette fois, elles sont aussi peuplées des corps d'anciens occupants de l'école Polytechnique (= protestation des étudiants contre la dictature des Colonels en 1973) qui sont assassinés.
Charitos et ses collègues pensent d'abord à des terroristes, mais l'affaire semble être plus compliquée que cela...

Cette enquête de Charitos (la troisième que je lis) est plus sombre que les autres, même si les touches d'humour sont toujours bien présentes. La politique est également toujours là : les enquêtes du commissaire semblent d'ailleurs toujours impliquer, de près ou de loin, les ministres ou des personnes ayant au moins un lien ténu avec le système politique grec.
Katérina, la fille de Charitos, occupe une place plus importante dans le récit, ce qui n'est pas désagréable, puisque cela permet de "faire le lien" avec la jeune génération grecque, qui tente de survivre malgré les difficultés rencontrées par le pays.
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