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Critique de Isacom


Ils se sont connus sur les bancs de l'école, Manuel fils d'un riche propriétaire, Jacinto fils d'un paysan pauvre. Ils sont restés amis, même quand Jacinto est parti à la capitale et est devenu poète, même quand c'est Manuel qui épouse Mariana, que Jacinto lui avait présentée en 1933.
C'est chez Manuel que Jacinto se cache lors des évènements tragiques de la guerre d'Espagne.
C'est encore chez Manuel qu'il trouve refuge en sortant de prison, 10 ans plus tard.
Et c'est là que se trouvent ses derniers écrits.
Écrits que vient explorer Minaya, neveu de Manuel, à la fin des années 60, sous prétexte d'une thèse.
Mais il va découvrir beaucoup, beaucoup plus que des poèmes.
J'ai eu du mal à entrer dans ce roman ; dès les premières pages on sent que ça va être oppressant. L'écriture est dense, très dense. Et en effet, tout est oppressant dans ce récit, à commencer par la maison, personnage à part entière avec ses pièces innombrables, certaines condamnées, son patio, son pigeonnier maudit.
Tout ici est hanté : par les souvenirs, par les mensonges, par les secrets.
Tout est énigmatique.
Tout est pesant.
Et pourtant, quelle beauté dans ce roman, dans sa densité et sa pesanteur même, dans le tragique de ces destinées humaines brisées par la guerre et la dictature.
Traduction impeccable de Jean-Marie Saint-Lu.
Challenge Solidaire 2023
LC thématique avril 2023 : "Un roman historique"
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