C'est certainement la BD la plus noire que j'ai lue jusqu'à présent. Tous les thèmes les plus sombres et les plus sordides sont abordés : un enfant tueur, l'inceste, ...
L'enfant tueur est implacable, machiavélique. On sent que rien ne peut résister à sa froide détermination.
L'horreur du récit est mise en valeur et renforcée par la production graphique de
Jonathan Munoz : les couleurs sont aussi sombres que l'histoire, les décors sont adaptés à l'état de délabrement indiqué et à l'indigence supposée des personnages. Les visages inquiétants des personnages renforcent l'impression de mal être.
Bien que mal à l'aise, j'ai lu cette BD d'une seule traite n'arrivant pas à sortir de l'emprise du texte et des images, donc bravo aux auteurs.
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