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Citations sur La nostalgie des sentiments (11)

Le pays point grand-père en parlait souvent. Il évoquait un endroit lointain dans une contrée lointaine, des prairies illuminées par le rouge des coquelicots, des arbres courbés sous le poids des fruits, un endroit où l'air sentait toujours l'été. Je ne comprenais pas pourquoi il avait quitté ce pays de conte de fée. Un jour, je l'ai regardé ; il m'a observé un long moment puis m'a dit "Ma petite chérie, tu ne peux pas comprendre. La guerre est une voleuse".
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L'ignorance est souvent bien plus clémente que la certitude.
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_ Hitler veut attaquer la Pologne !
_ J'ai entendu la rumeur, répondit calmement Laurenz. Et comme la plupart des rumeurs, c'est n'importe quoi.
_ Non, non ! Il va vraiment le faire ! Insista Franz. Tu ne comprends pas ! J'ai...
_ Écoutez-moi, Franz, le coupa Laurenz. Hitler n'oserait jamais ! S'il attaque la Pologne, les autres pays ne pourront plus se taire. L'Angleterre devra lui déclarer la guerre ! La France suivra. Et derrière ces deux pays, il y a les États-Unis d'Amérique. Sans oublier la Russie, qui s'intéresse aussi à la Pologne. Non, conclut-il avec force. Hitler n'osera pas.
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Une maison était plus que de la pierre et du bois, elle était liée au destin de ceux qui y naissaient et y mouraient. C'étaient ses habitants qui faisaient d'une maison un foyer où on se souvenait d'eux pour toujours
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– Tout va bien petit cœur. On ne choisit pas toujours ses larmes. Elles sont comme les nuages dans le ciel, qui vont et viennent mais ne restent jamais. N’oublie jamais ça, petit cœur : le soleil revient toujours et assèche toutes les larmes.
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"C'était la guerre. Les chars roulaient, les bombes tombaient, les gens mouraient.
Tandis qu'on se massacrait sur les champs de bataille, les maréchaux bien à l'abri dans leurs quartiers généraux établissaient les plans des attaques suivantes.
A Berlin, Londres, Paris, Moscou et Washington aussi, on planifiait, mais dans les laboratoires. La compétition faisait rage entre les scientifiques du monde libre : il fallait construire l'arme de destruction massive la plus efficace possible, une arme plus monstrueuse et plus mortelle que toutes celles qui l'avaient précédée et, avec elle, un missile qui l'apporterait jusqu'à la cible. Les chercheurs tuaient en pensées."
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Quand tu sais comment quelqu’un est devenu ce qu’il est, tu peux mieux le comprendre. Et peut-être même l’aider. C’est ce que tu fais avec Franzi. Notre petite Franzi n’est pas responsable de son défaut. Elle est née comme ça. Et pas plus que quiconque sur cette terre, elle n’a choisi la famille ni l’époque où elle est née. Nous ne pouvons pas même décider de ne pas naître, nous sommes tout simplement jetés dans la vie. Roi ou mendiant, garçon ou fille, nous arrivons tous au monde nus et impuissants. C’est le destin qui décide pour nous, au jour de notre naissance. Ce que nous pouvons choisir, en revanche, c’est de franchir des ponts.
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Les tyrans de ce monde avaient peut-être le pouvoir de voler leur liberté aux gens, de les enfermer, de les tuer. Mais ils ne pouvaient pas leur prendre leurs rêves. Tout le monde portait en soi son propre univers, unique. Kathi se dit pour la première fois que c'était peut-être là ce qui manquait aux tyrans. En regardant par la fenêtre, ils ne voyaient que l'obscurité. Ils avaient perdu la lumière, n'étaient plus capables de voir la beauté du monde. Avec tous ses défauts et ses rayures et ses cicatrices. L'âme des tyrans était aveugle.
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Dans ta vie, tu pleureras beaucoup, beaucoup de larmes de joie, d'accord ? Parce que les larmes qu'on rit, on ne peut plus les pleurer.
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On ne choisit pas toujours ses larmes. Elles sont comme les nuages dans le ciel, qui vont et viennent mais ne restent jamais. N'oublie jamais ça, petit coeur : le soleil revient toujours et assèche toutes les larmes.
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