Soleil trouble

Ce livre est paru en novembre 2020 mais il décrit presque notre monde d'aujourd'hui : une canicule intense fait venir des milliers de réfugiés dans une petite ville française, des bandes de jeunes fachos veulent s'en débarrasser, pour certains à tous prix.
Un adolescent, dont les parents sont impuissants, se trouve au milieu de ce désastre ; il accepte par amour d'aider une équipe de scientifiques qui, ô miracle ont trouvé la solution pour obtenir une énergie inépuisable.
Ce livre convient bien à la littérature jeunesse.
J'ai moins aimé l'histoire de la petite soeur (plus ou moins vraisemblable et orientée) et j'ai trouvé le récit un peu simpliste.

Une dystopie post/per-apocalyptique à base de réchauffement climatique et de canicules.

L'écriture est très "jeune ados", le scénario aussi.
Elle est peu crédible, très manichéenne.

Le sujet en revanche est très crédible et bien amené. J'ai particulièrement été touché par la tentative de faire baisser la température en déversant des tonnes de peinture blanche sur la ville. Et c'est une idée que j'ai vu passer récemment sur un article de journal, comme quoi on n'en est pas bien loin...

Un livre qui m'a perdu...

Quand j'avais emprunté ce livre à la bibliothèque, je pensait que ce serais bien, car la couverture et le résumer m'attirais. Je trouvais le principe plutôt bien.

Seulement, je me suis perdu dans l'histoire à la vingtième page et ne comprenais plus rien. Je ne comprenais pas vraiment comment tel chose arrivais alors qu'on était autre part...
Je me suis arrêter à la cinquantième page sur 315.

Enfin bref, ce n'est pas à livre à lire.
Passer votre chemin.

(Désolé si la critique peu paraitre très attaquante, c'est que je suis déçu et que je ne veux pas que d'autre le sois également.)

Dans un futur très (trop) proche, la vie est devenue presque invivable à cause des chaleurs extrêmes.
Les infrastructures humaines ne résistent plus aux températures extrêmes et les coupures de courant sont fréquentes. Les migrations de population sont devenues légions et il n'y a plus assez de place pour accueillir les immigrés climatiques.
C'est dans cette atmosphère angoissante que gravite Thiago, jeune ado en conflit avec ses parents, noyés dans le déni et l'abandon.
J'ai été dérangée par cette lecture, sûrement parce que c'est un peu trop réaliste au point de vue du climat. Thiago représente mon fils dans quelques années.
Par contre, n'ayant pas de lecture de comparaison, je ne peux pas dire si c'est un bon roman dystopique. Moi ça m'a gênée, mais c'était certainement le but. Au niveau du scénario par contre, j'ai eu l'impression de quelques manques. Mais je n'étais peut-être juste pas emballée.
En revanche, l'écriture est plutôt agréable , normal on est pas dans la famille Murail pour rien.
Bref, si vous êtes comme moi très sensible, cette lecture vous sera assez pénible mais en même temps vous ne pourrez pas abandonner la partie.

Ce roman se situe dans quelques dizaines d'années. le réchauffement climatique rend la vie plus difficile. Chaleur, coupure électrique, migration de population et autres conséquences. Certains cherchent des solutions pour produire de l'électricité décarbonée. On repeint les rue et bâtiments en blanc,
Les tensions montent...
Ce contexte et les problèmes soulevés sont intéressants.
Ce roman me semble écrit pour un public de jeunes, pour des adolescents. Personnages, scénario, narration style correspondent plutôt à cette tranche d'âge. Il ne faut pas y regarder de trop près dans les détails du scénario, peu réalistes. Mais la manifestations et conséquences du réchauffement climatiques sont bien décrites. Ce livre peut sensibiliser les jeunes aux conséquences sociologiques du réchauffement avec une histoire qui les intéresse. Et pourquoi pas les adultes !

« Quasi nus, rouges, balafrés de blanc, comme des Indiens. » p. 12

En 2021, appeler encore les Premières Nations américaines des « Indiens », c'est faire preuve d'une ignorance insultante. Il faut, au stricte minimum, employer le bon vocabulaire.