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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un pique-nique champêtre qui se termine tragiquement pour Yuki, jeune femme heureuse et épanouie... Au retour, la voiture fait une embardée et finit au fond d'un ravin. Yuki s'en sort avec quelques blessures mais son fils, Shu, alors âgé de 5 ans, meurt sur le coup et Naoki, son mari, est dans le coma. Comment surmonter ce drame pour cette jeune femme qui a perdu ses parents alors qu'elle était enfant?

À la fonderie de Shirakawa, le carnet de commandes ne désemplit pas. Aussi, pour parvenir à livrer à temps, Tominiga ne compte plus ses heures. Il travaille tard le soir et rentre dans la nuit. Heureusement que Hirose, l'un de ses collègues et voisin, peut garder son fils, Yûta. Malheureusement, un soir, Hirose ne le voit pas rentrer...

Dans "L'oiseau bleu", qui donne le titre à cet album, l'on fait la connaissance avec Yuki, jeune femme plus que jamais malmenée par la vie. Elle devra dorénavant surmonter, autant que faire se peut, la mort de son petit garçon. Et tenter de ramener à la vie son mari. Dans la deuxième partie de cet album, l'on retrouve les parents de Naoki et l'on fait connaissance avec Tominaga et Hirose. La mangaka, Takashi Murakami, dresse le portrait d'êtres blessés, des portraits intimes, émouvants et touchants. Il traite de sujets douloureux tels que la mort ou la maladie, dénonce le système hospitalier japonais ou encore les conditions de travail pénibles. Tout en délicatesse et poésie, à la fois fort et sensible, cet album au trait épuré, en noir et blanc (juste quelques pages en couleurs) traite avec justesse de la vie et de ses aléas.
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Au retour d'une journée à la campagne, la famille Higashimoto a un grave accident de voiture. le petit Shu n'a pas survécu, laissant son père Naoki dans un état critique alors que Yuki, la maman, n'a que quelques blessures superficielles. La famille est anéantit mais Yuki reste auprès de son mari et fait face. Elle va se tenir à ses côtés et l'aider à revenir à la vie.

Dans la seconde partie de ce manga, nous retrouvons les parents de Naoki. Nous déroulons le fil de leur histoire jusqu'à la terrible perte de leur petit-fils.

Ce manga évoque tout en finesse la difficulté de surmonter la perte d'un être cher que ce soit dans un accident de voiture ou la mémoire qui s'efface petit à petit et vous laisse démuni.
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Il n'y a rien de pire dans la vie que de perdre son petit enfant. La douleur est immensément grande et ne s'efface jamais. Ce manga traite d'un sujet pas franchement très joyeux mais qu'il convient de lire. On ne peut pas s'enfermer dans une bulle en ignorant les malheurs des autres. C'est comme cela qu'on devient un individualiste insensible. Et de nos jours, cela court véritablement les rues !

Maintenant, si j'ai un conseil à donner pour vous éviter ce genre de drame, cela serait le suivant. Vous percutez un animal : tant pis ! N n'essayer pas de l'éviter à tout prix pour terminer dans le décor ce qui vous serait fatal. Un oiseau bleu sur un parebrise, ce n'est pas la mer à boire...

Ce manga est tout simplement bien construit. La seconde nouvelle nous ramène des années en arrière mais on va s'apercevoir très vite qu'il y a un lien de toutes ces histoires dans ce recueil. Bref, les personnages vont se croiser. le destin fait parfois bien les choses.

On va également avoir droit à la démence, à la maladie dégénérative, à la mort dans un métal en fusion façon Terminator 2. Bref, il va falloir s'accrocher pour ne pas pleurer. Personnellement, je n'ai rien contre ce type d'oeuvre qui est là pour nous faire réfléchir sur ces aspects. Il y a des bds qui sont présentes pour faire rire et d'autres pour nous arracher des larmes. C'est ainsi. Encore faut-il savoir bien le faire. En l'occurrence, l'objectif est atteint pour ce mangaka qui en a d'ailleurs fait une spécialité.
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Suite à un idyllique pique-nique en famille, la vie de Yuki s'écroule : un accident de voiture, son fils perd la vie, son mari est dans le coma. Elle tente alors de s'accrocher en écoutant en boucle l'enregistrement de la voix de son fils sur un de ses jeux et en prenant soin de son mari.
Une histoire terriblement émouvante (j'ai encore inondé mon oreiller), de très beaux portraits de personnages. Un trait et des dialogues sensibles et poétiques.
Un beau livre qui parle de la vie, de l'âme humaine et aussi des injustices du monde (les conditions de travail affreuses dans l'usine, les défaillances du système médical).
Comme dans le chien gardien d'étoiles, des histoires à première vue différentes se rejoignent au fil du récit, j'aime beaucoup ces effets de surprise et de cohérence finale.
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Yuki Higashimoto a vécu le drame redouté de toute mère : son fils de 5 ans, Shu, est mort dans un accident de voiture alors que la famille rentrait d'un pique-nique. Son mari, Naoki, a survécu tout comme elle, mais il est plongé dans le coma. Yuki tente de survivre, entre les souvenirs douloureusement nostalgiques et l'énergie qu'il lui faut puiser pour être aux côtés de son compagnon en état végétatif.

Dans ce manga doux amer, l'auteur nous plonge dans une histoire touchante. Il mêle des flash-backs d'enfance, les pensées des uns et les souvenirs des autres, des mises en abîme dans le temps. Dans la deuxième partie de l'album, on découvre les parents de Naoki, et des collègues. J'ai eu peine à refaire les liens entre cette histoires passée, avec Hirose, et Tominaga.

Sur la forme, le dessin renvoie dans mon imaginaire à d'anciens mangas, et parfois on a des planches en couleurs.

Un manga seinen qui traite avec force et délicatesse de thèmes tragiques : la mort, la maladie, le deuil, la dégénérescence. Sur le plan social, on a même droit à une critique du système médical japonais qui voit l'univers hospitalier en déliquescence, et des conditions de travail en usine qui abîment les hommes.
Lien : https://chezlorraine.blogspo..
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J'espère ne pas m'emmêler les pinceaux avec un autre manga lu pendant les fêtes. Si celui-ci parle d'une jeune femme qui perd subitement son époux et son fils dans un accident de voiture, alors je peux vous dire que c'est magnifique et écrit avec la pudeur et l'émotion qu'il faut. Je vous invite à vous le procurer très vite !
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Il s'agit avant tout d'un magnifique roman très émouvant dans la justesse du propos. La construction en est exemplaire et les qualités de personnages ( simplicité, résilience, altruisme…) les rend particulièrement attachants. C'est aussi un roman graphique et bien que je n'aie pas été complètement charmée par les dessins, je dois reconnaître qu'ils évoquent bien les sites (aussi différents que l'intimité des intérieurs, l'anonymat de l'espace public, l'ambiance aseptisée de l'hôpital et celle bruyante et surchauffée de l'aciérie…), les situations et les sentiments (le désespoir, la colère…). C'est un excellent manga qui promet à tous un excellent moment de lecture.
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L'Oiseau bleu est un recueil de deux nouvelles liées l'une à l'autre par les personnages et par la gravité des thématiques. Avant la lecture, j'avais déjà en tête qu'il s'agissait d'un titre porté sur la tristesse et la mélancolie et ce n'est pas un mensonge. C'est à la fois tragique et dramatique, mais sans réel apitoiement pour les personnages. Il s'agit plutôt d'une observation résignée des destins qui basculent, avec des trajectoires qui peuvent remonter la pente et d'autres non.
À travers les nouvelles, T. Murakami aborde les sujets du deuil, de l'éclatement familiale, du vieillissement et de la maladie, des accidents du travail et de l'accompagnement des personnes soignées à domicile. Des sujets très terre-à-terre, sachant que l'auteur s'appuie sur des interviews et témoignages. Il y a donc une lourdeur indéniable dans les pages, complétée par un style graphique qui n'est pas si doux malgré le trait très rond.
Malgré la mélancolie globale qui se ressent au fil des pages, diverses émotions viennent l'accompagner : désespoir, chagrin, espoir, joie, plénitude… Tout n'est pas noir, tout n'est pas gagné, mais les nuances sont apportés tant aux histoires qu'aux personnages.
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Un petit chef d'oeuvre, très sensible sur la perte d'un enfant mais aussi sur une famille touchée sur deux générations par des problématiques de santé. A travers cet album, on découvre le statut de ces malades très peu pris en charge mais surtout toute la dimension humaine de ceux qui entourent les malades. Poignant.
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Après « le chien gardien d'étoiles » aux éditions Sarbacane, Takashi Murakami revient avec un nouveau one-shot riche en émotions, proposé au sein de la collection Latitudes des éditions Ki-oon.

Le récit débute par un pique-nique en famille qui vire au drame lors du voyage retour. La voiture sort en effet de la route, abandonnant la maman avec un mari plongé dans le coma et un fils décédé. le grand-père paternel vit également très mal la perte de son petit-fils et s'enfonce de plus en plus dans sa maladie d'Alzheimer…

Tout en douceur, Takashi Murakami livre trois tranches de vie bouleversantes, marquées par le deuil. Il y a tout d'abord Yuki, qui a non seulement perdu son fils, mais qui doit aussi s'occuper d'un mari prisonnier d'un coma. Il y a ensuite ce grand-père qui, face à la mort de son petit-fils, préfère s'enfoncer dans le brouillard de sa maladie, imposant ainsi à sa femme la lourde tâche de s'occuper de lui. Puis il y a ce plongeon dans le temps, qui remonte à l'époque où le grand-père travaillait en tant que jeune ouvrier dans une aciérie, et où un terrible accident avait abandonné un enfant orphelin…

Au fil des chapitres, les différents récits se rejoignent et l'histoire gagne en profondeur et en intensité dramatique. L'auteur invite à réfléchir sur la difficulté de se séparer d'un être cher, que ce soit à cause d'un décès ou à cause d'une maladie dégénérative. Abordant des thèmes difficiles tels que le deuil, la maladie et la vieillesse, l'auteur livre un récit plein d'humanité et porteur d'une lueur d'espoir malgré des sujets pourtant très tristes. Il profite également de l'occasion pour pointer du doigt le système médical nippon, qui ne sait pas quoi faire des patients plongés dans un état végétatif et qui n'offre pas le soutient nécessaire aux proches de personnes atteintes de maladies dégénératives.

Visuellement, le dessin sert parfaitement ce scénario riche en émotions et le lecteur à même droit à plusieurs pages en couleurs.

Un one-shot poignant qui aborde des sujets difficiles.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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