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Critique de mpidelph
J'ai découvert Vahram Muratyan lors de la sortie de son livre Paris vs New-York. J'avais eu un coup de coeur pour son style graphique.
Il revient ici avec une injonction : va au japon. du souhait de partir remontant à l'enfance, à son l'atterrissage à l'aéroport d'Haneda, nous voici embarqué dans sa valise. Dans ce style graphique fait d'aplat de couleur, de forme, de symbole nous voici parti pour un captivant voyage regroupant 10 ans d'exploration de l'archipel. Chaque planche graphique est accompagnée d'une légende : un lieu suivi d'une information, d'une réflexion, d'un avis, d'un sentiment, d'un conseil...
Saviez-vous que vous pouviez faire expédier vos bagages où vous le voulez depuis une épicerie konbini ? Qu'il faut s'assoir du côté droit dans le sens de la marche dans le train Tokyo-Kyoto pour voir le mont Fuji ? Que les sashimi font la taille de la bouche ?
L'auteur, sous un air faussement naïf s'interroge, s'ébahît, et met également en lumière la différence entre le fantasme du voyage et la réalité. Sentiment propre à tout voyageur qui a longuement rêvé sa destination.
Il fait également preuve d'espièglerie en se demandant si la célébration de Kusama (artiste contemporaine japonaise) est due aux sacs monogrammés ou bien l'inverse, en découvrant que devant les boutiques cat street les files d'attente sont faites de faux clients.
Il pointe du doigts la surconsommation de plastique, certaines dérives touristiques, l'absurdités des « cafés animaux » où des hiboux sont assommés par la lumière des néons et où l'on se demande si c'est réellement la place de serpents, loutres et autres animaux sauvages…
J'ai beaucoup aimé ce voyage graphique, le court texte concluant l'ouvrage nous en apprends plus sur l'auteur et son amour pour le japon. Nous découvrons aussi une des plus importantes différences de civilisation : la bulle où se réfugier si importante aux japonais, le soin à ne pas déranger, ne pas s'imposer dans l'espace publique, la discrétion. L'épidémie de covid nous a contraint à nous masquer et limiter nos contacts. Nous n'avons eu le choix d'adopter un savoir-être qui ailleurs est une routine.
La jaquette du livre a une carte du japon imprimée au verso, invitant à imaginer son itinéraire. Hasard ?...je ne crois pas. Invitation à concrétiser son départ ? pour sûr !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Il revient ici avec une injonction : va au japon. du souhait de partir remontant à l'enfance, à son l'atterrissage à l'aéroport d'Haneda, nous voici embarqué dans sa valise. Dans ce style graphique fait d'aplat de couleur, de forme, de symbole nous voici parti pour un captivant voyage regroupant 10 ans d'exploration de l'archipel. Chaque planche graphique est accompagnée d'une légende : un lieu suivi d'une information, d'une réflexion, d'un avis, d'un sentiment, d'un conseil...
Saviez-vous que vous pouviez faire expédier vos bagages où vous le voulez depuis une épicerie konbini ? Qu'il faut s'assoir du côté droit dans le sens de la marche dans le train Tokyo-Kyoto pour voir le mont Fuji ? Que les sashimi font la taille de la bouche ?
L'auteur, sous un air faussement naïf s'interroge, s'ébahît, et met également en lumière la différence entre le fantasme du voyage et la réalité. Sentiment propre à tout voyageur qui a longuement rêvé sa destination.
Il fait également preuve d'espièglerie en se demandant si la célébration de Kusama (artiste contemporaine japonaise) est due aux sacs monogrammés ou bien l'inverse, en découvrant que devant les boutiques cat street les files d'attente sont faites de faux clients.
Il pointe du doigts la surconsommation de plastique, certaines dérives touristiques, l'absurdités des « cafés animaux » où des hiboux sont assommés par la lumière des néons et où l'on se demande si c'est réellement la place de serpents, loutres et autres animaux sauvages…
J'ai beaucoup aimé ce voyage graphique, le court texte concluant l'ouvrage nous en apprends plus sur l'auteur et son amour pour le japon. Nous découvrons aussi une des plus importantes différences de civilisation : la bulle où se réfugier si importante aux japonais, le soin à ne pas déranger, ne pas s'imposer dans l'espace publique, la discrétion. L'épidémie de covid nous a contraint à nous masquer et limiter nos contacts. Nous n'avons eu le choix d'adopter un savoir-être qui ailleurs est une routine.
La jaquette du livre a une carte du japon imprimée au verso, invitant à imaginer son itinéraire. Hasard ?...je ne crois pas. Invitation à concrétiser son départ ? pour sûr !
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