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Critique de michfred


J'ai décidé de suivre les conseils de Ferrante, dispensés dans Frantumaglia, et de découvrir ces auteures italiennes dont elle recommande la lecture. À part Silvia Avallone dont j'ai lu tous les livres, les autres noms m'étaient inconnus. Un joli programme de lecture en perspective.

Cette Accabadora au nom mystérieux ayant emporté l'adhésion de quelques belles plumes de Babelio a donc été mon premier pas dans la decouverte de ces 'femmes puissantes'..

Son charme, immédiatement, m'a captivée.

Imaginez plutôt: la Sardaigne, isolée , farouche, pleine de superstitions et de mauvais sorts sous l'ardeur de son soleil, où les mères pauvres donnent leur fille à nourrir, éduquer et aimer à des femmes plus riches et en mal d'enfant, où les clôtures se déplacent la nuit, où les murettes en pierre sèche recèlent des sorts qui jappent, et où, dans la nuit des âmes, une grande forme noire vient délivrer -quand elle le veut bien - celles qui sont encore en souffrance...

Belle histoire que celle de la jeune Maridda, petite fille invisible, à qui une vieille couturière, portée sur les finitions, veuve sans mari, crainte et respectée de tous, sert de mère, lui donnant tout: confiance, éducation, amour, éthique . Sauf son secret.

Maridda, sa fille d'âme, s'émancipe pourtant de cet amour. Mais pour mieux comprendre , un jour, ce qu'elle lui doit et ce que la vieille Tzia Bonaria lui a légué en partage.

Un récit dépaysant, original, et profond, à la fois sensuel et âpre , comme le vin des vignes sardes..
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