Appelé menora, le chandelier à sept branches brillait dans le temple de Salomon. Il fut emporté par les Romains en 70 et reste aujourd'hui le symbole du temple disparu.
« Nous n’avons pas besoin de votre Dieu, parce que, pour nous, tout est sacré ! » Que de fois, aux missionnaires européens qui venaient leur prêcher la foi en seul Dieu, les Indiens d’Amérique ont répondu en ces termes !
Les sanctuaires comptabilisent parmi leurs fidèles tous les habitants d’un lieu pourvu qu’ils versent une somme fort modique perçue par les associations de quartier ou de village pour l’entretien du sanctuaire et la préparation des fêtes, mais aussi pour le ramassage des ordures et le club du troisième âge, c’est-à-dire, des activités qui, dans leur presque totalité ne sont pas incluses dans la sphère du religieux. L’ambiguïté de la définition du shintô se trouve là. Les sanctuaires et les rites qui s’y déroulent font partie de l’environnement quotidien. Ils ne sont pas du domaine de la croyance réfléchie. En ce sens, la majorité des Japonais appartient au shintô, tout comme elle est fidèle au bouddhisme sans même en avoir conscience.
Quand ils accomplissent un rite lié au shintô, comme la première visite à un sanctuaire au moment du nouvel an, rare sont les Japonais qui pensent accomplir un rite religieux, ce n’est pour eux qu’une coutume.
Polythéiste, la religion des romains, telle qu’elle est pratiquée entre le VIIIe siècle avant J.-C. et le IIIe siècle après J.-C., ne connaît ni révélation, ni Livre, ni dogme ou autorité religieuse générale ; elle n’est pas fondée sur la foi individuelle, ne possède pas de morale particulière, n’est pas séparée de la société et, enfin, n’a pas pour objectif principal d’assurer la survie de l’âme dans l’au-delà.