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Critique de jeunejane


Premier roman de Guillaume Musso paru en 2001.
"Le livre de poche" fait paraître une très belle édition car l'original, est devenu rare et cher.
Dans le récit, la Joconde a été volée fictivement en 2004 alors qu'elle avait bien été dérobée en 1911.
Simultanément , le patron milliardaire de Microglobal :), est enlevé.
Quatre personnes de par le monde reçoivent un fragment du tableau:
- Aux USA, Marcus Gemereck, un professeur chercheur en biologie et généticien et Barbara, ancienne employée de Microglobal et maintenant directrice des ventes dans une autre firme.
- En Bretagne, le narrateur de l'aventure, Théo McCoyle, ancien avocat.
- En Toscane, le père Vittorio Carosa âgé de 30 ans en plein doute sur sa foi.
Ils ont tous quatre rendez-vous dans la Chapelle où le père Carosa officie.
Entretemps, ils apprennent par les ondes que les clous fixant le tableau ont été envoyés à Scotland Yard.
Marcus Gemereck analyse le vol et l'enlèvement en fonction de 4 piliers : le libéralisme économique, l'individualisme, la Science, la Démocratie.
On sent dans cet extrait, la formation de professeur de sciences économiques de l'auteur.
Ils ne préviennent pas la police de peur d'attirer la terreur sur eux. Peine perdue, ce sera chose faite.
Le récit est parsemé de citations bien choisies , bien en accord avec les évènements. C'est un peu la spécialité de Guillaume Musso mais par la suite il les citera avant de commencer un chapitre.
On pourrait prendre ces nombreuses références littéraires pour de l'étalage de connaissances mais quand on se renseigne sur l'auteur, on sait qu'il a toujours beaucoup apprécié lire des ouvrages dans la bibliothèque où travaillait sa mère.
Au début du livre, l'auteur nous explique la genèse de sa vocation et à la fin, on peut voir la photographie de l'article du journal local qui annonce son premier roman.
C'est un premier roman moins abouti que les prochains où il trouvera vraiment son style.
Ce qui m'a fait le plus sourire, ce sont les descriptions d'habillement de luxe de deux de ses personnages. L'influence d'Antibes peut-être. On peut dire qu'il n'est pas le seul à utiliser ce moyen dans la littérature de nos jours.
Amusant et mon préféré reste des années plus tard "Central Park".

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