AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,57

sur 1464 notes
Premier roman de Guillaume Musso paru en 2001.
"Le livre de poche" fait paraître une très belle édition car l'original, est devenu rare et cher.
Dans le récit, la Joconde a été volée fictivement en 2004 alors qu'elle avait bien été dérobée en 1911.
Simultanément , le patron milliardaire de Microglobal :), est enlevé.
Quatre personnes de par le monde reçoivent un fragment du tableau:
- Aux USA, Marcus Gemereck, un professeur chercheur en biologie et généticien et Barbara, ancienne employée de Microglobal et maintenant directrice des ventes dans une autre firme.
- En Bretagne, le narrateur de l'aventure, Théo McCoyle, ancien avocat.
- En Toscane, le père Vittorio Carosa âgé de 30 ans en plein doute sur sa foi.
Ils ont tous quatre rendez-vous dans la Chapelle où le père Carosa officie.
Entretemps, ils apprennent par les ondes que les clous fixant le tableau ont été envoyés à Scotland Yard.
Marcus Gemereck analyse le vol et l'enlèvement en fonction de 4 piliers : le libéralisme économique, l'individualisme, la Science, la Démocratie.
On sent dans cet extrait, la formation de professeur de sciences économiques de l'auteur.
Ils ne préviennent pas la police de peur d'attirer la terreur sur eux. Peine perdue, ce sera chose faite.
Le récit est parsemé de citations bien choisies , bien en accord avec les évènements. C'est un peu la spécialité de Guillaume Musso mais par la suite il les citera avant de commencer un chapitre.
On pourrait prendre ces nombreuses références littéraires pour de l'étalage de connaissances mais quand on se renseigne sur l'auteur, on sait qu'il a toujours beaucoup apprécié lire des ouvrages dans la bibliothèque où travaillait sa mère.
Au début du livre, l'auteur nous explique la genèse de sa vocation et à la fin, on peut voir la photographie de l'article du journal local qui annonce son premier roman.
C'est un premier roman moins abouti que les prochains où il trouvera vraiment son style.
Ce qui m'a fait le plus sourire, ce sont les descriptions d'habillement de luxe de deux de ses personnages. L'influence d'Antibes peut-être. On peut dire qu'il n'est pas le seul à utiliser ce moyen dans la littérature de nos jours.
Amusant et mon préféré reste des années plus tard "Central Park".

Commenter  J’apprécie          570
Des années que j'entends parler de Guillaume Musso, que je vois ses livres en premier plan sur les tables des libraires, je ne suis pas attiré du fait de cet engouement. D'ailleurs, j'ai mis également des années pour lire le Da Vinci Code et, par la suite, j'ai lu tout Dan Brown.

C'est le hasard qui m'a apporté Skidamarink et les critiques globalement plutôt négatives sur Babelio ne m'incitaient pas à le commencer rapidement...

Et, puis...

J'ai eu beaucoup de plaisir à entrer dans cette histoire, à passer du temps avec ses quatre personnages principaux, dont un narrateur pouvant paraître timoré alors qu'il est sans conteste un gentil héros. Leurs atermoiements, leurs découvertes, aussi bien sur le fil de l'intrigue, que sur leurs personnalités, leurs réactions dans ce huis clos qui s'avère par moments palpitant m'ont porté assez rapidement vers le dénouement, bien gentil mais cette happy end positive ne m' a pas déçu.

Musso s'est également attaché dans cette histoire à une présentation descriptive soignée des lieux et ambiances, Toscane avec une église qui m'en a rappelé une que j'ai découverte un soir d'été sur une colline au bout de chemins improbables, Irlande avec la baie de Dublin, ses falaises, son climat, Manhattan adoré ou détesté et même un court passage en Islande dans une atmosphère de glaciers, de landes et de lacs.

Il précise dans la préface de cette nouvelle édition avoir écrit Skidamarink quatre ans avant la parution du Da Vinci Code et, d'ailleurs, l'épisode de l'eau empoisonnée ne présente-t-il pas également une similitude avec la fin de Inferno qui débute également en Toscane pour se terminer à Istanbul?

Certains lui reprochent une erreur de jeunesse en ayant présenté la Joconde comme une huile sur toile alors qu'elle est peinte sur du bois de peuplier. Il avait 27 ans lorsqu'il a publié Sigdamarink et cette coquille, qu'il a d'ailleurs corrigée dans la nouvelle édition, ne me semble pas dénaturer l'histoire de ce roman.

C'est un roman parfaitement structuré, qui a du rythme, avec de belles analyses psychologiques et philosophiques sur la vie, l'existence, la vanité, l'argent, le pouvoir, la pauvreté, l'écologie. Bien sûr, les invraisemblances sont nombreuses, elles ne me gênent pas, elles participent souvent à la réussite d'une histoire, stimulant l'imaginaire du lecteur dont Musso explique dans la préface de la nouvelle édition tout l'intérêt qu'il lui porte, même en ayant publié plus d'une vingtaine de livres.

Alors, maintenant, enchaîner avec un autre Musso? Peut-être, mais lequel?
Commenter  J’apprécie          548
J'écoule peu à peu ma PAL en commençant par les livres que j'ai reçus pour Noël avant de m'attaquer à ceux que l'on m'a offerts pour mon anniversaire (un mois après) et c'est donc avec un plaisir non feint que j'ai découvert ce dernier roman (qui fut en réalité son premier) de Guillaume Musso.

Ici, nous sommes en pleine actualité (enfin presque) bien que ces ouvrage soit initialement paru en 2001 mais le jeune auteur, alors âgé de 27 ans à l'époque était déjà avant-gardiste et avait déjà tout compris de ce qui gouverne notre monde, à savoir l'argent et le pouvoir qui va avec. En s'attaquant à l'un des piliers de notre civilisation occidentales, j'ai nommé la célèbre Joconde au sourire si emblématique qu'il a déjà fait s'épuiser de nombreuses cartouches d'encre(heureusement que depuis, nous avons l'ordinateur) de Léonard de Vinci, Guillaume Musso s'attaque à plus qu'un symbole mais à toute une organisation. Lorsque celui-ci est dérobé, l'on crie d'abord au scandale. Envoyé en quatre morceaux à quatre personnes différentes qui ignoraient jusqu'à présent tout de l'existence des autres jusqu'à présent en leur donnant un rendez-vous mystérieux afin qu'elles se rencontrent, ces dernières étaient loin de s'imaginer qu'elles allaient s'engager dans un jeu de piste chronométré où il en coutera la vie à des éminents personnages. Qu'ont bien avoir en commun un ancien avocat (notre protagoniste Théo), reculé du monde du travail tant celui-ci le dégoûte, un prêtre (Vittorio), une femme d'affaires (Barbara et enfin un brillant scientifique longuement décrié pour avoir, contre lui, participé à des expériences génétiques (Magnus) ? Vivant dans des endroits différents du globe, n'ayant pas les mêmes aspirations (que ce soit religieuses ou professionnelles voire même sexuelles), elles ont pourtant quelque chose en commun et avant de pouvoir découvrir l'énigme de la disparition du plus célèbre tableau au monde qui concorde avec l'enlèvement du milliardaire George Steiner, à la tête d'une des plus grandes filiales (autant dans le monde pharmaceutique que génétique et économique) américain, ces quatre personnes vont devoir trouver ce qu'elles partagent. Qu'ont-elles en commun et pourquoi ont-elles été choisi et surtout par qui ? Qui tire les ficelles de ce jeun macabre et diabolique ?

Un roman qui, en cette nouvelle période de confinement, qui vous fera voyager aux quatre coins du monde et surtout, vous permettra peut-être comme moi de vous évader un peu en pensant à autre chose que ce dont tout le monde ne cesse de parler actuellement (dois-je réellement préciser mon propos ?) Une lecture prenante et haletante et moi qui n'avais vu le non moins célèbre livre à succès de Dan Brown Da Vinci code qu'en film, je crois que je vais sérieusement m'y plonger car bien que Skidamarink de Guillaume Musso ait été écrit avant, il paraît que l'on retrouve d'étranges rapprochements avec le livre en question donc à voir... Une lecture que je ne peux que vous conseiller !
Commenter  J’apprécie          390
Voici donc le tout premier livre de Guillaume Musso. Merci a Verdorie pour m'avoir signaler mon erreur, car comme beaucoup je pensais que Et après était son premier roman.

Mon erreur est donc à présent corrigée, puisque j'ai réussi a dénicher ce livre dans une médiathèque non loin de chez moi. Ce livre n'étant pas ré-édité vous pouvez le trouver d'occasion mais les prix avoisinent les 150€...exagération quand tu nous tiens...

Alors pour ce premier roman, Guillaume Musso, s'est clairement essayé a un style de roman assez particulier. de l'aventure sous couvert de manipulations et de complots. Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins, ce n'est pas une franche réussite.

Les personnages manquent cruellement de profondeurs, ils semblent être dotés de la science infuse, et a chaque fois qu'ils nous décrivent certaines choses, on a l'impression d'être pris pour un idiot. ( Un passage sur la décantation de vin m'a particulièrement exaspéré).

L'histoire aurait pourtant put être sympathique, mais l'auteur y est allé trop fort. le ton est clairement trop moralisateur, il passe son temps a dénoncer tout ce qui ne va pas en ce monde sans y trouver de réelles alternatives. L'ultralibéralisme, l'individualisme, la science des biotechnologies et la démocratie sous menace de cynisme politique.

Tout n'est pas mauvais et on peut facilement déceler les points forts de cet auteur. Mais hélas cela ne sauve pas le livre, qui est assez indigeste. Plus tard, Guillaume Musso a changé de style et c'est tant mieux, sans quoi nous n'aurions pas été copains.

Une dernière chose que je ne peux laisser passer. La découpe de la Joconde après qu'elle ait été volée peut paraitre simple. Surtout si l'on considère qu'elle a été peinte sur une toile, car chacun des quatre protagoniste reçoit un morceau de la toile, découpée en quatre.
Hors La Joconde est peinte sur un panneau de bois de peuplier.

Dès le départ donc le livre perd toute crédibilité. Un minimum de recherche sur le sujet aurait été bienvenue.

A présent je comprends pourquoi l'auteur ne ré-édite pas ce livre, il n'a rien a voir avec ce qu'il écrit aujourd'hui.
Commenter  J’apprécie          359
Enfin j'ai lu le premier roman de Guillaume Musso et je vais être honnête je n'ai pas reconnu la plume de l'auteur. Je comprends mieux pourquoi Skidamarink est passé un peu inaperçu.
Alors ce premier roman est d'abord tiré par les cheveux. Un tableau célèbre divisé en quatre et des énigmes à résoudre. Quatre protagonistes se retrouvent liés dans une enquête un peu spéciale où des vies sont en jeu. Quel est leur lien ? Pourquoi la Joconde ? Pourquoi eux ?
Bon je vous avoue, le roman est addictif car je voulais connaitre le pourquoi du comment. On s'attend à tout venant de Guillaume Musso. Je n'ai pas senti l'effet entonnoir de l'auteur. Beaucoup d'informations au départ pour arriver au point final. Non dans ce premier roman, nous avons de la description et nous voyons défiler l'enquête par le regard de Théo l'avocat, un brin pessimiste. J'ai été incapable de le visualiser dans ma tête. Monsieur se pose éternellement des questions et remet tout en cause et franchement je me demandais où il voulait en venir.
Et puis arrive le chainon manquant et j'ai été déçue complétement. le message de l'auteur, je n'ai pas compris. le pourquoi, ok ça à un sens mais réaliste loin de là. Même si l'on va très loin dans l'imaginaire. le seul problème ici, le roman est censé être plus que réaliste et quand j'ai eu les explications, pour moi c'était trop tiré par les cheveux. D'où ma grosse déception.
Donc un roman qui ne m'a pas convaincu malgré une fluidité et une patte de l'auteur agréable. Une histoire trop rocambolesque au chainon manquant. Mais l'auteur arrive quand même à retomber sur ses pattes et nous donner un roman suspens sympa et facile à lire. Par contre, le personnage de Maumy je n'ai rien compris le pourquoi il était là. Si quelqu'un peut m'expliquer un jour, je suis preneuse.
Note 2/5
Commenter  J’apprécie          191
Shidamarink de Guillaume Musso ( Calmann Levy - 432 Pages )



Après avoir lu La Religion de Tim Willocks , les massacres entre Chrétiens et Musulmans, je voulais un livre agréable et facile à lire.

J'ai trouvé le premier roman de Guillaume Musso écrit avant Da Vinci Code.

La trame m'a fait penser évidemment à ce roman célèbre.

La fin est pleine de bons sentiments et d'utopies. Il faut dire que l'écrivain était jeune, je pense qu'il a muri depuis.

Quatre personnes qui ne se connaissent pas reçoivent un morceau du tableau de la Joconde avec un mystérieux message.

L'homme le plus riche du monde a été enlevé.

Et l'Aventure commence.

Des heures bien sympathiques à lire ce roman.

Un peu de suspens, des rebondissements, quelques morts et la recette est excellente à déguster.

J'ai aimé.

Mireine



Commenter  J’apprécie          130
Je n'avais jamais lu de roman de Guillaume Musso, donc pour débuter, je me suis dit autant commencer par le début, et prendre le premier roman.
Donc voilà, je l'ai lu.
Alors l'idée était bonne. Mais ça s'arrête là. L'histoire est pleine d'incohérences, d'enchaînements de scènes totalement improbables, de personnages fades, et surtout de gros morceaux de récits dont je me suis demandé ce qu'ils faisaient là.
Et le titre... pourquoi ce titre ? il n'est absolument pas représentatif de l'ensemble du roman.
C'était une expérience que je ne renouvellerai pas.
Commenter  J’apprécie          131
Les deux derniers romans de Musso m'avaient fortement déçue. Je me suis dit que comme c'était son premier roman réédité, nous allions lui laisser le bénéfice du doute. Au final, je suis désappointée, une nouvelle fois. La lecture est poussive, l'intrigue n'est pas du tout haletante et plutôt tirée par les cheveux. de plus, les personnages ne provoquent aucune empathie.
Commenter  J’apprécie          120
Très très mauvais départ pour moi avec cet auteur tellement connu, qui est numéro 1 des ventes de ces livres.

Et bien pour ma part, la sauce ne prend absolument pas !!!
L'histoire était pourtant alléchante, le vol de la plus célèbre toile de l'histoire qu'est la Joconde !!

Alors bien sur, je ne m'attendais pas non plus à Da Vinci Code mais voilà, la déception est bien là. Je sais que c'est son premier livre, donc je vais dire que c'est une erreur de jeunesse et que les prochains livres seront bien supérieur !!

D'après les critiques que j'ai lu pour ce livre la, ce n'est pas la plume de Musso, donc je reste optimiste pour son 2ème roman : Et après ...

A suivre !!
Commenter  J’apprécie          124
Skidamarink, premier roman de Guillaume Musso enfin réédité (puisque initialement tiré en peu d'exemplaires).
Une réussite pour un premier roman où s'enchaînent enquête, intrigue, complot, mystère. C'est divertissant et très romanesque avec aussi le côté thriller, Guillaume Musso mêle les genres.
Aventure et suspense.
Sous des aspects qui paraissent surréalistes, voire légers, les dérives et les côtés pervers du monde contemporain sont pointés du doigt et nous interrogent.
Lecture fluide & agréable.
Commenter  J’apprécie          120




Lecteurs (4239) Voir plus



Quiz Voir plus

Guillaume Musso

En quelle année est né Guillaume Musso ?

1954
1964
1974
1984

11 questions
473 lecteurs ont répondu
Thème : Guillaume MussoCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..