AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de ClemBl


Une autobiographie agrémentée de commentaires du journaliste John Carlin pour mieux comprendre cet immense champion qu'est Rafael Nadal.
Peu habitué de ce genre littéraire la seule autre biographie que j'ai lue récemment était celle de... Federer par Christopher Clarey.
Dans celle de notre champion espagnol on assiste à un récit autobiographique à travers 2 moments clefs de sa carrière, et ce n'est pas Roland Garros ! En premier lieu, sa première victoire à Wimbledon en 2008, dans le plus grand match de l'histoire du tennis moderne (à mon avis mais pas que), face à... Roger Federer bien sûr ! Et en second lieu sa victoire à l'US open 2010, cette fois face à son autre rival Djokovic, et permettant ainsi de réaliser Le Grand Chelem en carrière. Rafael, l'homme derrière Rafa, le joueur, nous raconte son histoire en perspective des moments clefs de ces 2 matchs.
En fin de chapitre le journaliste prend le relai pour un apport peut être un peu plus objectif avec notamment des témoignages directs de l'entourage du Taureau de Manacor.
J'ai beaucoup apprécié cette autobiographie, pleine de modestie comme on s'en doutait au vu du joueur sur les cours. On y apprend aussi les failles de Nadal qui elles sont extrêmement cachées sur les terrains. La place de Roland Garros y est étonnement peu présente lui qu'il l'a gagné 14 (!) fois, mais miroir des priorités du majorquin. L'écriture est simple et naturelle, comme lors des interviews de Rafa.
Petit bémol, cette autobiographie est peut être prématurée pour cet immense champion, car à l'époque de l'écriture il n'a "que" 10 titres du Grand Chelem, et qu'aujourd'hui il en est à 22, et peut être plus d'ici mai prochain.... Lui qui était persuadé comme de nombreux journalistes qu'il aurait une courte carrière. Peut être une suite à attendre ? Avec la transition de rival (Fédère vers Djoko) ou de coach (Toni qui laisse la place à Carlos Moya) ? Mais cela semblerait de trop, celle-ci est déjà bien complète.
Vamos !
Commenter  J’apprécie          11



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}