Je sais, c'est dur, mais si la nature est dure, l'homme, lui, est impitoyable. (p.96)
Toutes ces personnes vont mourir. Sont mortes. Les caméras montrent en direct cette dévastation et l'impossibilité de les sauver de la vague. Comme les Américains le 11 septembre 2001, regardant impuissants des gens sauter des Twin Towers. Sauf que nous sommes le 11 mars 2011 et que cette terreur est naturelle.
(page 40)
Au loin à l'horizon, avançant comme au ralenti, armée de samouraïs qui se dirige vers le rivage, je la vois : la vague.
Il est 15h35.
(page 28)
Il est 14h52.
Cinq minutes d'éternité. La terre cesse enfin de trembler. Fin du séisme et début du cauchemar. (p.16)
[...] il n'y a pas que la science dans la vie, il y a la vie elle-même. (p.75)
On n'est jamais sûr de rien. Vivre, c'est douter en permanence, on finit par tout oublier, tout même le pire... (p.118)