Lou !, tome 7 : La cabane

Je suis très mitigée. Ce tome est mieux que je pensais, mais hélas il n'est pas aussi bon que je l'aurais voulu. J'étais très curieuse de voir comment Julien Neel allait rattraper le délire du tome 6 et comment il allait l'expliquer. Et autant vous dire que je suis très déçue de ce côté là.

Alors oui, tout est expliqué à la fin de ce tome, mais ce n'est pas l'explication que j'aurais voulu ! Je m'étais déjà fais quelques théories sur les situations absurdes du tome 6 et je pensais que c'était une sorte de métaphore pour expliquer un moment fort de la vie de Lou. Et bien non. Enfaite ce tome-ci nous confirme bien que l'univers de Lou bascule purement et durement dans la science-fiction. Pas de métaphore, on est bel et bien dans le fantastique à présent! Des cristaux roses ont bien poussé partout dans le monde, les humains sont plongés dans une confusion totale et les villes sont désertées.

Bref, pourquoi ce choix ? Même si c'est plutôt bien fait et que cela instaure une ambiance très particulière à la saga, ce n'est pas vraiment ce que j'avais envie de lire dans l'univers de Lou, qui pour moi est un univers réaliste se contentant de relater la vie d'une jeune fille.

Néanmoins, il y a un point très positif dans ce tome : ce sont les dessins ! le tome 6 avait été décevant car les dessins semblaient avoir été bâclés. Dans celui ci, le style est épuré mais très doux par sa simplicité. Les couleurs aux tons pastels sont vraiment magnifiques. Les planches sont très colorés et ces couleurs pastelles accentuent le côté nostalgique de l'histoire. Lou ressemble un peu plus à la petite fille qu'elle était dans les premiers tomes et j'ai beaucoup aimé retrouver son petit côté enfantin qui avait disparu les tomes précédents.

En conclusion, un tome décevant mais mieux que le précédent. On sent qu'il y a vraiment une très grosse coupure avec les tomes précédents et hélas, un retour en arrière me semble dorénavant impossible vu la direction qu'à définitivement pris l'univers de Lou. le huitième tome conclura donc cette saga dans un univers qui sera très certainement fantastique et je me demande comment tout cela va se terminer.
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Déçue par le précédent tome, je l'avais lu à sa sortie et n'avais pas compris grand-chose, délaissant ainsi cette série. Cependant, en voyant les tomes dans un magasin je me suis dit pourquoi pas. Me voilà donc après la lecture du tome 7 et j'ai l'impression d'avoir effectué un retour en arrière. Durant cette lecture j'ai replongé en enfance. Des années depuis que je n'avais pas lu un Lou et pourtant il a été très simple d'entrer dans l'histoire.

Les personnages sont toujours attachants, les dessins sont à la fois simples et très beaux, très reconnaissables. Les couleurs sont belles, le récit également. La cabane était franchement magnifique, j'aurais aimé vivre – ne serait-ce qu'un été – dans une telle construction. Les relations sont amusantes et attendrissantes, même si certaines semblent rapides elles fonctionnent.

Je pense lire la suite, en espérant que ce sentiment qui m'est revenu ici soit toujours au rendez-vous.

Bon, et bien, que dire ?
Tout d'abord, ce tome 7 se passe avant le tome 6. Il nous fait y voir un peu plus clair sur cette irréalité qui a saisi "Lou!".
Je dois dire que le tome 6 m'avait un peu rendue folle. On passe de la bande dessinée simple et agréable à de la science fiction sans queue ni tête. Je me réveillais parfois en me disant avoir rêvé, mais quand je reprenais le livre et l'ouvrais, je constatais la vérité : ce n'était pas un rêve.
Je dois dire que ce tome 7 m'a, dans une première partie, rendue ce que j'avais perdu dans cette série, c'est-à-dire de la légèreté. Puis, comme évidemment il se passe avant le tome 7, l'irréel nous a rattrapés...
Je suis encore sceptique sur toute cette histoire. Je pense que le tome 8, si tome 8 il y a, me décidera si je dois continuer cette série ou non...
En bref, ma soif de curiosité n'a pas été comblée durant ce tome, même si il m'a - un tout petit peu - redonnée confiance, quoique.

Ce dernier tome nous amène à la campagne pour les vacances. Lou,sa mère, Fulgor et deux copines ont décidé de se mettre au vert. Des amis et de nouvelles connaissances vont se joindre à eux autour du projet d'une cabane. Loin des réseaux sociaux, de la ville, ils vont apprendre à s'aimer, vivre ensemble quelques semaines entre parenthèses. Frais et zen.
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Cette année, déconnectez-vous, Lou vous invite sur la terre de ses ancêtres : à Mortebouse, où la 3G est inexistante ! Un tout nouvel album, en compagnie de sa maman, de Mina, Paul, Tristan, Mister Juice, et d'une myriade de nouveaux personnages, qui nous conduisent sur les traces d'une mystérieuse cabane...

Un tome plus dans le style dont on avait l'habitude avec les tomes avant le tome 6 de Lou maiiiiiis j'ai pas trop accroché. Oui c'est agréable à lire mais ça ne me plait plus autant qu'avant. J'ai grandi. Lou a grandi. Julien Neel a évolué dans sa façon d'écrire. On accroche ou pas. Je ne sait pas trop quoi en penser même si j'ai aimé le retour de la Lou qu'on connaissait même si elle a grandi.

Quel plaisir de retrouver Lou après tant d'années ! J'étais impatiente de lire la suite, mais j'ai quand même attendu un certain moment, parce que je n'étais pas sûre d'apprécier. En effet, l'étrange sixième tome m'avait déçue, je n'avais rien compris à l'histoire.

Cette fois, nous suivons Lou qui va construire une cabane avec ses ami.e.s à Mortebouse, loin de tout, et sans réseau. J'ai eu grand plaisir à retrouver certains des personnages, comme la grand-mère qui me fait toujours autant rire à râler tout le temps, mais aussi les autres : la maman, Marie-Emilie, Mister Juice...

Nous nous situons entre le cinquième et le sixième tome, et j'ai ainsi eu un début de réponse sur ce dernier qui n'avait jusque-là aucun sens. Les couleurs sont de nouveau plus chatoyantes, et les illustrations toujours aussi belles, ce qui m'a fait plaisir.

Peut-être est-ce l'âge (ha, ha !) puisque quelques années me séparent de ma dernière lecture de Lou !, mais j'ai trouvé l'histoire moins amusante, et que certaines choses allaient trop vite. J'ai apprécié ce que Julien Neel a décidé pour Marie-Emilie, ce qui a permis d'aborder un sujet d'actualité de manière naturelle, mais ça tombait un peu comme un cheveu dans la soupe sans plus d'explications, ce qui est un peu dommage... L'idée reste bonne et est abordée avec un véritable naturel, ce qui est appréciable.

Les personnages et les situations évoluent, et nous finissons la bande-dessinée sur ce que le Monde devient ensuite, ce qui me donne envie de relire L'âge de cristal afin de mieux comprendre.

J'ai hâte de lire la suite, et j'espère que Julien Neel la sortira prochainement !
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Toujours aussi merveilleux au niveau des dessins et des couleurs pastelisés.
Un mieux par rapport au tome précédent sans doute très personnel de Julien Neel mais sur lequel il a - sans doute - perdu beaucoup de ses lecteurs, mais cela reste un peu foutraque, pas très gai, les personnages sont assez sombres.
En fait c'est comme si tout comme Lou, ils hésitaient entre age adulte et adolescence sans avoir vraiment envie de prendre une décision. Mais plutôt que de rester foncièrement optimiste, ce serait vers le verre à moitié vide que l'auteur tendrait. Psychologie de bazar? sans doute. Mais que penser de la petite merveille que représentent les 5ers albums confrontés aux deux derniers?

Alors, tout d'abord j'étais très contente car on as retrouvé les jolis dessins et les couleurs pastel qui faisaient de lou (tom 1 a 5) une bd qui rendait nostalgique et de bonne humeur :). Après pour l'histoire j'étais contente qu'elle se passe avant le tom 6 pour essayer de rattraper cette calamité incompréhensible et repartir sur la jolie histoire réaliste de lou une adolescente pas comme les autres (qui aime le théâtre, se confectionner ses propres vêtements, rêveuse, qui se fous de se que pensent les autres d'elle, qui vie seul avec sa maman...) mais très vite j'ai compris que lou était devenue comme les autres ( comme dans le tom 6 ou elle sort en boite, vit la nuit, ne parle que de garçons ) et en plus mes espérances ont étés définitivement enterrés à la fin du tom quand j'ai compris qu'on ne repartirais pas sur une histoire sencée dans laquelle le tom 6 ne serait qu'un rêve ou une métaphore... Je pense que si Neel veux faire de la sf il n'a qu'à en faire dans sa prochaine série mais pas dans lou puisqu'il sais très bien que les personnes qui achètent cette bd ne veulent pas lire de la sf si non ils achèteraient de la sf et pas lou qui n'a rien à voir... bref je suis un peut en colère car lou me manque et que j'ai cru qu'on allais la retrouver alors qu'on l'a définitivement perdue, en plus ce tom comme le 6 n'a servi à rien car les vraies questions ( le père de lou, richard parti, la lettre de lou... ) n'ont toujours pas de réponses et vu comme c'est parti on a totalement changé de sujet donc on en aura pas... bon j'attend le tom 8 avec impatience et espère toujours (même si c'est fichu) retrouver la lou qu'on aime et qui me rappelle mon enfance tout en m'aidant à grandir car je m'identifiais vraiment à elle, on as le même âge, on as toutes les deux juste notre maman on est rêveuses et on as les mêmes centres d'intérêts ...

Lorsque L'âge de cristal était sorti en novembre 2012, je m'étais jeté dessus très enthousiaste, pour me retrouver finalement déconcerté par cette prolepse sibylline et elliptique (c'est-à-dire un bond dans le futur), et cette diégèse digne d'un univers post-apocalyptique. Toutefois, si le sixième tome avait suscité la déception de beaucoup de lecteurs, je l'avais beaucoup apprécié. Comme beaucoup d'admirateurs de la série, je guettais avec impatience la suite des aventures de Lou avec l'espoir d'avoir enfin des explications relatives à l'apparition des cristaux roses et au sort de Richard. Mais avec la cabane, le mystère s'épaissit de plus belle. L'intrigue se présente de la sorte: pour profiter de l'été, Lou entraîne ses amis farfelus à Mortebouse, le village natal de sa mère, où Internet, Wi-Fi et autres technologies modernes sont inexistantes. le message de ce septième tome est clair: il est temps de se mettre au vert. D'autre part, tandis que L'âge de cristal était une prolepse, La cabane est une analepse, donc un retour dans le passé qui dépeint les événements qui précèdent ceux de L'âge de cristal. La démarche est audacieuse est déconcertante, très intriguante, ce qui n'a pas manqué de me mettre l'eau à la bouche, puisque j'étais convaincu d'avoir enfin les explications dont je me languissais. Mais il n'en est rien.

Graphiquement, cet album coloré aux tons pastel a du charme et transpire d'onirisme, mais c'est bien là sa seule qualité : l'histoire me laisse affreusement sur ma faim, les personnages tournent en rond, à commencer par Lou et Tristan, et l'intrigue me paraît bien plate. J'ai été content de revoir l'éternelle grand-mère grincheuse au grand coeur de Lou, ainsi que d'autres personnages déjà apparus dans les tomes antérieurs, mais ce défilé gigantesque se fait précisément au détriment du récit qui avait de quoi être bien étoffé. Mais non: comme son nom l'indique, le septième tome tourne autour de la fabrication d'une cabane au coeur des bois qui deviendra le refuge de Lou et de sa bande, c'est tout. Imaginez ma déception: j'avais été subjugué par Laser ninja qui est à mes yeux le tome le mieux écrit de la série, compte tenu des événements qui s'y déroulent (l'incendie, l'arrivée du petit frère de Lou, la fuite inopinée de Richard), et surtout de la maturité de l'intrigue et de l'héroïne. J'ai le sentiment que ce septième album jette tout cela sans vergogne aux orties pour se fonder uniquement sur une philosophie écologiste. Espérons que les lecteurs sauront un jour où l'autre ce qu'il est advenu de Richard et comment Lou a vécu la fin du lycée, puisqu'elle fréquente désormais la fac...

Après un tome hors-sol, on retrouve Lou, ses copines et sa famille dans un épisode plus « classique ». C'est d'ailleurs sa force et sa faiblesse, « La cabane » est à la fois la quintessence de Lou et son stéréotype. En magnifiant l'amitié et l'amour dans des situations très bien cadrées, on perd la fraicheur et la simplicité des premiers tomes.