>
Critique de Marti94
Je découvre Irène Némirovsky avec ce premier texte de jeunesse raconté par la voix ensorceleuse de Jeanne Balibar. C'est un conte philosophique pour adulte assez cruel. Pourtant, il est classé en littérature jeunesse, ce qui est surprenant.
L'histoire se déroule au bord de la mer noire, dans un port où la famille juive russe d'Ismaël vit dans la misère. Enfant, il semble porté par un destin différent de celui de ses frères et soeurs et montre des prédispositions précoces pour la musique. Ismaël compose des chansons et joue dans les tavernes ce qui lui permet de vivre en chantant. Un soir, il va rencontrer un poète dépressif qui lui présentera une femme riche. Ismaël va l'admirer car elle lui apportera le confort ainsi qu'à sa famille, en échange de ses chansons. Il l'appellera «la princesse».
Détaché de sa vie misérable et entretenu dans une vie de luxe, Ismaël va vite désenchanté en grandissant. Il va se rendre compte qu'il n'a rien d'un prodige et que ses parents, qui ont profité financièrement de la situation dans son enfance, le renie quand il n'intéresse plus la princesse.
Le thème principal pourrait donc être celui de la difficulté à durer quand on a du succès. Mais dans "Un enfant prodige" la seule solution présentée est le suicide et c'est assez sordide. Dommage que ce soit aussi négatif car l'écriture est agréable.
Je vais continuer à lire cette auteure pour mieux la connaitre.
L'histoire se déroule au bord de la mer noire, dans un port où la famille juive russe d'Ismaël vit dans la misère. Enfant, il semble porté par un destin différent de celui de ses frères et soeurs et montre des prédispositions précoces pour la musique. Ismaël compose des chansons et joue dans les tavernes ce qui lui permet de vivre en chantant. Un soir, il va rencontrer un poète dépressif qui lui présentera une femme riche. Ismaël va l'admirer car elle lui apportera le confort ainsi qu'à sa famille, en échange de ses chansons. Il l'appellera «la princesse».
Détaché de sa vie misérable et entretenu dans une vie de luxe, Ismaël va vite désenchanté en grandissant. Il va se rendre compte qu'il n'a rien d'un prodige et que ses parents, qui ont profité financièrement de la situation dans son enfance, le renie quand il n'intéresse plus la princesse.
Le thème principal pourrait donc être celui de la difficulté à durer quand on a du succès. Mais dans "Un enfant prodige" la seule solution présentée est le suicide et c'est assez sordide. Dommage que ce soit aussi négatif car l'écriture est agréable.
Je vais continuer à lire cette auteure pour mieux la connaitre.
