Ce texte est le dernier qu'écrivit
Nerval avant de se pendre dans Paris même. Il y décrit ce qu'il voit, c'est-à-dire en confondant le rêve à la réalité. Un récit incroyable. En voici le début :
"Le rêve est une seconde vie. Je n'ai pu percer sans frémir ces portes d'ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible. Les premiers instants du sommeil sont l'image de la mort; un engourdissement nébuleux saisit notre pensée, et nous ne pouvons déterminer l'instant précis ou le moi, sous une autre forme, continue l'oeuvre de l'existence."
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