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Critique de Steamkeupon
Ce livre je l'avais repéré chez mon libraire il y a déjà quelques temps. Et impossible de l'ignorer : avec une telle couverture, présentée comme une superbe affiche de film, vous ne pouviez pas faire semblant de l'ignorer et vous diriger vers le dernier Houellebecq, non non !
Ceci dit, j'ai longtemps hésité avant de le prendre, malgré le fait que je l'ai eu plusieurs fois entre les mains… La raison ? Je l'ignore. Mais le jour où je reçu un chèque cadeau pour mon annif de la part d'une amie, je n'ai plus tergiversé ! Et franchement, aucun regret, que du contraire !
L'auteur (personnage ô combien ! excentrique – allez voir sa photo !) nous plonge ici dans une uchronie vampirique sombre et baroque au coeur de la grande Angleterre victorienne. Londres de 1888 y est décrit de manière très détaillée, on jurerait que Newman lui-même y a séjourné ! En fait, grâce aux annotations placées en fin de roman, on remarque qu'il s'est hyper documenté sur le personnage de Dracula (analyse du personnage historique Vlad Tepes, de celui romancé de Bram Stocker ainsi que d'une kyrielle d'auteurs), sur les us et coutumes de la vie à Londres à cette époque (par exemple, il dû changer la filiation de deux de ses personnages, Penelope et Pamela, qui au départ étaient soeurs, car il apprit que durant la dernière moitié du XIXe siècle, s'unir à sa belle-soeur après la mort de sa femme constituait, aux yeux de la loi anglaise, une forme d'inceste. du coup les fiançailles de Charles et Pénélope étaient illégales dans ce contexte historique. Voilà le genre de petit détail que j'adoooore !), sur la ville même (ses différents quartiers bien typés).
Quasi chaque personnage, principale ou secondaire, fait référence à soit des figures historiques ayant réellement existées (la Reine Victoria, Vlad Tepes) soit des personnages repris dans d'autres oeuvres littéraires (Lord Ruthven, Clayton le cocher, Carmilla).
J'avoue que d'habitude lire des annotations en fin de volume me gave royalement, mais ici c'est tout le contraire : chaque révélation que Newman fait sur la création de ses personnages ou sur l'un ou l'autre détail est un « + » qui vient éclairer le lecteur. Pour moi, c'est comme si il nous invitait à pénétrer son univers et à découvrir les coulisses de son roman, le tout avec un grand sourire espiègle… Franchement je suis fan !!!!
Autre chose que j'ai adorée (quoi, je ne vous ai pas encore dit que ce bouquin était un coup d'coeur pour moi ?!?! Ben voilà, maintenant vous savez !), c'est le fait que le récit soit conçu (à mes yeux) comme un véritable scénario de film. Hé oui, Newman s'est également beaucoup documenté sur les films traitant du mythe des Vampires et les références sont légion. Etant fan hardcore du genre fantastique, je visualisais clairement en lisant des scènes de « Nosferatu » de Murnau, des « Dracula » de Coppola, de Browning, de « From Hell » d'Allen Hughes (tiré de la BD culte d'Alan Moore), même à certains moments de « La ligue des gentlemen extraordinaires » (film moyen de Stephen Norrington mais tiré également du chef-d'oeuvre d'Alan Moore !), ainsi que des films de vampires chinois (il a creusé la tradition cinématographique chinoise du vampire bondissant… j'en suis sur le cul !!). Chapeau bas Monsieur Newman.
J'ai aussi beaucoup aimé le côté « foire aux monstres » de l'histoire. En effet, outre Dracula et Jack l'éventreur, des personnages comme le docteur Jekyll, Algernon Swinburne, John Merrick, le docteur Moreau se croisent simplement au détour d'une ruelle brumeuse. Jubilatoire !!!!
J'ai lu que certains avaient trouvé la fin gâchée, bâclée… que nenni !! Déstabilisante et peu conventionnelle, oui !
Bref, vous l'aurez compris, ce livre fut un réel plaisir qui tint en éveille mon imagination débridée.
Ah, et vous n'allez pas me croire : ce soir je fonce au BIFFF (le Festival du Film Fantastique de Bruxelles) voir… « Therapy for a vampire » !! Si si, j'vous jure !!!!
Note : 8/10
Ceci dit, j'ai longtemps hésité avant de le prendre, malgré le fait que je l'ai eu plusieurs fois entre les mains… La raison ? Je l'ignore. Mais le jour où je reçu un chèque cadeau pour mon annif de la part d'une amie, je n'ai plus tergiversé ! Et franchement, aucun regret, que du contraire !
L'auteur (personnage ô combien ! excentrique – allez voir sa photo !) nous plonge ici dans une uchronie vampirique sombre et baroque au coeur de la grande Angleterre victorienne. Londres de 1888 y est décrit de manière très détaillée, on jurerait que Newman lui-même y a séjourné ! En fait, grâce aux annotations placées en fin de roman, on remarque qu'il s'est hyper documenté sur le personnage de Dracula (analyse du personnage historique Vlad Tepes, de celui romancé de Bram Stocker ainsi que d'une kyrielle d'auteurs), sur les us et coutumes de la vie à Londres à cette époque (par exemple, il dû changer la filiation de deux de ses personnages, Penelope et Pamela, qui au départ étaient soeurs, car il apprit que durant la dernière moitié du XIXe siècle, s'unir à sa belle-soeur après la mort de sa femme constituait, aux yeux de la loi anglaise, une forme d'inceste. du coup les fiançailles de Charles et Pénélope étaient illégales dans ce contexte historique. Voilà le genre de petit détail que j'adoooore !), sur la ville même (ses différents quartiers bien typés).
Quasi chaque personnage, principale ou secondaire, fait référence à soit des figures historiques ayant réellement existées (la Reine Victoria, Vlad Tepes) soit des personnages repris dans d'autres oeuvres littéraires (Lord Ruthven, Clayton le cocher, Carmilla).
J'avoue que d'habitude lire des annotations en fin de volume me gave royalement, mais ici c'est tout le contraire : chaque révélation que Newman fait sur la création de ses personnages ou sur l'un ou l'autre détail est un « + » qui vient éclairer le lecteur. Pour moi, c'est comme si il nous invitait à pénétrer son univers et à découvrir les coulisses de son roman, le tout avec un grand sourire espiègle… Franchement je suis fan !!!!
Autre chose que j'ai adorée (quoi, je ne vous ai pas encore dit que ce bouquin était un coup d'coeur pour moi ?!?! Ben voilà, maintenant vous savez !), c'est le fait que le récit soit conçu (à mes yeux) comme un véritable scénario de film. Hé oui, Newman s'est également beaucoup documenté sur les films traitant du mythe des Vampires et les références sont légion. Etant fan hardcore du genre fantastique, je visualisais clairement en lisant des scènes de « Nosferatu » de Murnau, des « Dracula » de Coppola, de Browning, de « From Hell » d'Allen Hughes (tiré de la BD culte d'Alan Moore), même à certains moments de « La ligue des gentlemen extraordinaires » (film moyen de Stephen Norrington mais tiré également du chef-d'oeuvre d'Alan Moore !), ainsi que des films de vampires chinois (il a creusé la tradition cinématographique chinoise du vampire bondissant… j'en suis sur le cul !!). Chapeau bas Monsieur Newman.
J'ai aussi beaucoup aimé le côté « foire aux monstres » de l'histoire. En effet, outre Dracula et Jack l'éventreur, des personnages comme le docteur Jekyll, Algernon Swinburne, John Merrick, le docteur Moreau se croisent simplement au détour d'une ruelle brumeuse. Jubilatoire !!!!
J'ai lu que certains avaient trouvé la fin gâchée, bâclée… que nenni !! Déstabilisante et peu conventionnelle, oui !
Bref, vous l'aurez compris, ce livre fut un réel plaisir qui tint en éveille mon imagination débridée.
Ah, et vous n'allez pas me croire : ce soir je fonce au BIFFF (le Festival du Film Fantastique de Bruxelles) voir… « Therapy for a vampire » !! Si si, j'vous jure !!!!
Note : 8/10
