Petit opuscule d'à peine 100 pages,
Universalisme, de
Julien Suaudeau et
Mame-Fatou Niang nous emmène sur l'histoire de ce concept, ses angles morts et ses limites.
en une dizaine de courts chapitres les auteurs démontent le concept d'
universalisme tel que forgé pour les intellectuels et l'élite française pour évoquer cette pensée qui reste racisme et discriminatoire dans son fond, renforçant une colonialiste qui n'en fini jamais, en France, dans les banlieues mais aussi dans les relations avec les territoires d'outre mer. Iels montrent également la filiation entre le racisme français et américain et l'influence de la pensée républicaine française dans le racisme d'outre mer.
En déconstruisant les discours universaliste dévoyé et en décolonisant l'espace public
En invoquant les figures méconnues et invisibilisées de plusieurs auteurs racisés, Suaudeau et Niang invitent à accepter d'être un pays post colonial, seule manière pour eux de ne pas devenir un pays post-républicain.
Si ce petit ouvrage ne bouscule pas les montagnes il a néanmoins le mérite de remettre les choses à leur place et d'inviter à reconsidérer ce qu'on considère comme inamovible et inchangable dans notre façon de penser
universalisme et antiracisme.
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