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Critique de Mimeko


Mimeko
29 septembre 2021
Sir Adrian Fitzherbert, un jeune aristocrate de trente-cinq ans, artiste peintre membre de la Royal Academy vit reclus dans son manoir de Milton Hall dans le Kent. Après avoir consulté Eunyce, une spirite renommée, il a même transformé sa demeure en y aménageant couloirs fantômes, fausses portes et pièces secrètes, dans la crainte du retour de l'esprit de son père abhorré. le jeune homme ne communique avec le personnel que par l'échange de petits mots dans un coffret. Son seul lien avec l'extérieur se fait grâce à Walter Slade, un restaurateur de tableaux, qui reste en contact avec les galeristes et la Royal Academy et lui rend compte de la présentation d'une toile que Sir Adrian souhaite proposer au Salon. A Londres, en cette fin de XIXème siècle,  la jeune Clare Tracy compte bien faire sa place comme journaliste, mais, en attendant l'article qui lui permettra d'être recrutée par un journal, elle reste indépendante, avec son lot de problèmes, les difficultés financières en tête. Lors d'une réunion d'anarchistes, où elle se rend par erreur, elle sympathise avec Walter Slade, les deux jeunes gens se rapprochent et vont s'intéresser de près à ces réunions de spiritisme et à la disparition inquiétante de Julia Pierson, une jeune comédienne qui tenait le rôle principal dans une pièce d'Oscar Wilde.

Un roman historique se déroulant dans le Londres post-Jack l'eventreur et dans lequel plusieurs intrigues sont proposées, un jeune peintre aristocrate enfermé dans sa paranoïa, qui brûle d'amour pour une jeune comédienne, une enquête dans le milieu anarchiste, une intrigue s'assimilant à des manipulations lors de séances de spiritisme, le thème de la pauvreté avec un gamin qui fuit sa famille de peur d'être vendu, le thème du dédoublement de la personnalité, les employées de maison abandonnées une fois enceinte, la lutte des femmes qui veulent rester indépendantes des hommes, et qui sont dėconsidérées. Beaucoup de sujets, peut-être un peu trop pour un roman de 260 pages. Le roman reste agréable à lire mais la multiplicité des personnages crée un peu de confusion et certains thèmes auraient mérité un traitement un peu plus approfondi. L'ensemble m'a laissé un peu sur ma faim, alors que l'auteur fait montre d'une bonne connaissance des sujets abordés, des sujets qui interrogeaient la société victorienne. 
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