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Critique de Verdorie


Cela fait maintenant presque un an que je lis régulièrement des manga's (et je remercie ici les quelques Babelionautes qui se reconnaîtront, je pense, de m'y avoir amené). Mais je n'avais pas encore "rencontré" des dessins tels que ceux de Tsutomu Nihei... ne ressemblant guère à ce qu'on voit habituellement dans la plupart des manga's... et difficile à expliquer si on n'a pas ce diptyque de Cyberpunk sous les yeux. Comme il y a peu de texte, ce sont les images qui éclairent une histoire particulièrement sombre...

Un monde étrange en perdition, et à l'architecture toute en hauteur, très étendue dans l'espace et peu habitée, est périodiquement envahi par des monstres (les Gaunas) qui peuvent devenir gigantesques.
Les hommes qui ont autrefois colonisé cette terre (ou y ont toujours vécu ?) créent alors, biogénétiquement aussi bien que biomécaniquement, des êtres à l'aspect humain qui cachent à l'intérieur des mécanismes de tueurs redoutables, afin de combattre (inlassablement) les créatures monstrueuses qui naissent dans la chair de l'homme ou de la terre.
Or il vient un moment que les hommes n'arrivent plus à contenir l'expansion des Gaunas d'origine...

Ça...c'est mon interprétation. La narration reste suffisamment nébuleuse pour en évoquer une autre... Et même si la fin de ce 2ème tome apporte une vague explication, le récit demeure énigmatique, beaucoup de questions ne trouveront (sûrement délibérément) pas de réponse.

Cependant, quand on a tourné la dernière page, ce n'est pas l'histoire qu'on garde en mémoire...non, ce sont plutôt des impressions qui subsistent... celles créées par l'atmosphère de ces deux seinen : noire, angoissante, presque étouffante et désespérante (est-ce que l'homme à une place quelconque... quelque part ?) et ces ressentis sont uniquement générés par les dessins qui restent tout autant confus et obscurs... tantôt détaillés, parfois approximatifs...mais toujours fascinants !
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