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Critique de umezzu
Cette BD de la série Explora des éditions Glénat est consacré à la découverte des sources du Nil par l'expédition Burton – Speke en 1857-59, qui conduisit à la connaissance par les Occidentaux des lacs Tanganika, puis Victoria (évidemment du côté africain, et même pour les marchands d'esclaves musulmans de la côte orientale, tout cela était connu).
L'intéressant complément biographique final rappelle que depuis des siècles les Européens devinaient, à la suite des pharaons ptolémaïques, que Nil devait trouver sa source à l'intérieur du grand continent africain, sans doute dans une successions de grands lacs au pieds de montagnes désignées comme les montagnes de la Lune. Mais la difficulté de la progression le long du Nil dans des zones marécageuses faisait que son origine était toujours inconnue au milieu du dix neuvième siècle. Tout au plus le bras le plus court, appelé Nil bleu, avait vu sa source dans le lac Tana en Éthiopie définie. Et aujourd'hui, si le lac Victoria est le point de départ officiel du Nil, la rivière originelle qui lui donne sa source, avant d'aller dans le lac reste contestée.
L'enjeu pour les puissances européennes était de s'attribuer les vastes terres de l'intérieur de l'Afrique, dans une poussée coloniale continue.
Burton, d'origine irlandaise, était un officier au fort caractère, ayant démontré aux Indes sa capacité à apprendre les langues locales et à s'adapter aux coutumes locales. Autant dire un sauvage pour les officiers britanniques. Aussi quand, en 1857, une expédition lui est confiée par la Royal Geographical Society à partir de Zanzibar pour s'avancer à l'intérieur du vaste territoire africain, un officier anglais bon teint, grand amateur de chasse, lui est adjoint : John Speke.
Le scénario est axé sur le contraste entre Burton, explorateur prés du terrain et des usages locaux, et Speke, suiveur, limite gaffeur de par son ignorance du contexte africain. le scénariste se fait laudatif avec Burton, et caricature en Speke un anglais trop british pour savoir s'adapter.
Toutefois, la trame du récit respecte l'Histoire. Burton est malade à plusieurs reprises et ne sera pas présent lors du détour qui amène Speke au bord du lac Victoria.
De retour à la côte, Speke laissera Burton, de nouveau malade, en lui promettant de l'attendre pour communiquer les résultats à la Royal Geographical Societey. Évidemment, il n'en fera rien, et suscitera la haine de Burton.
Rien à dire sur les dessins de Dim-D, par contre pour une meilleure compréhension historique, il vaut mieux prendre pour source (du Nil) l'excellent cahier final.
L'intéressant complément biographique final rappelle que depuis des siècles les Européens devinaient, à la suite des pharaons ptolémaïques, que Nil devait trouver sa source à l'intérieur du grand continent africain, sans doute dans une successions de grands lacs au pieds de montagnes désignées comme les montagnes de la Lune. Mais la difficulté de la progression le long du Nil dans des zones marécageuses faisait que son origine était toujours inconnue au milieu du dix neuvième siècle. Tout au plus le bras le plus court, appelé Nil bleu, avait vu sa source dans le lac Tana en Éthiopie définie. Et aujourd'hui, si le lac Victoria est le point de départ officiel du Nil, la rivière originelle qui lui donne sa source, avant d'aller dans le lac reste contestée.
L'enjeu pour les puissances européennes était de s'attribuer les vastes terres de l'intérieur de l'Afrique, dans une poussée coloniale continue.
Burton, d'origine irlandaise, était un officier au fort caractère, ayant démontré aux Indes sa capacité à apprendre les langues locales et à s'adapter aux coutumes locales. Autant dire un sauvage pour les officiers britanniques. Aussi quand, en 1857, une expédition lui est confiée par la Royal Geographical Society à partir de Zanzibar pour s'avancer à l'intérieur du vaste territoire africain, un officier anglais bon teint, grand amateur de chasse, lui est adjoint : John Speke.
Le scénario est axé sur le contraste entre Burton, explorateur prés du terrain et des usages locaux, et Speke, suiveur, limite gaffeur de par son ignorance du contexte africain. le scénariste se fait laudatif avec Burton, et caricature en Speke un anglais trop british pour savoir s'adapter.
Toutefois, la trame du récit respecte l'Histoire. Burton est malade à plusieurs reprises et ne sera pas présent lors du détour qui amène Speke au bord du lac Victoria.
De retour à la côte, Speke laissera Burton, de nouveau malade, en lui promettant de l'attendre pour communiquer les résultats à la Royal Geographical Societey. Évidemment, il n'en fera rien, et suscitera la haine de Burton.
Rien à dire sur les dessins de Dim-D, par contre pour une meilleure compréhension historique, il vaut mieux prendre pour source (du Nil) l'excellent cahier final.
